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Région :
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Préfecture :
Annecy Préfets : Alexandre Angeli
(1940 - 1944) Alexandre Benoît Joseph Angeli, Préfet régional de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1893-1962)
Alfred Hontebeyrie
(1941 - 1941) Alfred Roger Hontebeyrie, Préfet régional de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie) (1895-1969)
Charles Donati
(1941 - 1943) Charles Guérin Joseph Louis Donati, Préfet régional de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie) (né en 1891)
Édouard Dauliac
(Mars 1941 - Avril 1943) Préfet de Haute-Savoie, condamné à mort par contumace à la Libération
Henri Trémeaud
(Avril 1943 - Nov. 1943) Préfet de Haute-Savoie, arrêté par la Gestapo en novembre 1943
Georges Bernard
(1944 - 1944) Georges Albert Maurice Bernard, Préfet régional de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie) (1890 - 1953)
(07/1943 - 30/12/1943) Préfet régional de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie), révoqué par Vichy et recherché par la Gestapo pour son activité de résistant (1903-1971). Charles Marion
(27/12/1943 - 19/08/1944) Général Charles Léonce Pierre Marion, nommé préfet de Haute-Savoie par Vichy le 27/12/1943. Arrêté, condamné à mort puis emprisonné à la Libération, il est enlevé par les maquisards et exécuté le 16 novembre 1944 dans la carrière de la Puya, lieu-dit sur le territoire d'Annecy (Haute-Savoie).|REF|Charles Marion sur Wikipedia.|REF|
(24/01/1944 - 05/1944) Édouard Louis Joseph Marie Bonnefoy, Préfet régional de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire). Résistant, dénoncé par la Milice, il est arrêté par la Gestapo et déporté à Neuengamme (1899-1945). André Boutemy
(1944 - 1944) Préfet régional de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1905-1959)
Jean Bouhey
(Mars 1944 - 1945) Commissaire régional de la République de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie) (1898-1963)
Yves Farge
(1944 - 1945) Commissaire régional de la République de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1899-1953)
Jean Mairey
(1945 - 1946) Jean Marie Albert Mairey, Commissaire régional de la République par intérim de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie) (1907-1982)
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Sous-préfecture de Thonon-les-Bains source photo : Pymouss44 crédit photo : D.R. | |
Libération de la Haute-Savoie en août 1944 source photo : Le services de l'Etat en Haute-Savoie crédit photo : D.R. |
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La drôle de guerre
01/11/2010
L'Occupation et la collaboration
10/06/2012
Les Juifs en Haute-Savoie
01/11/2010
Les proscrits du régime
01/11/2010
Le réseau de la région du lac Léman
Il apparaît que les curés de plusieurs villages et villes de la région au sud du lac Léman formaient comme un réseau de secours au juifs pourchassés.
Ainsi, le curé d'Évian-les-Bains était en relation avec ceux d'Annemasse et de Douvaine, les abbées Eugène Marquet* et Jean-Joseph Rosay*.
Les fugitifs étaient dirigés d'un presbytère à l'autre, suivant les facilités loccales et momentanées de passage en Suisse.
Les curés d'autres villages aussi participaient à ce secours aux juifs en détresse, ceux de la montagne en particulier.
L'abbé Albert Simond* utilisait les services de trois passeurs bénévoles, Raymond et Yves Rousset, qui furent fusillés, et Jacques Moulard, qui fut déporté, et ceux de ses deux vicaires, Simon Gallay* et l'abbé Pierre Mopty*.
L'organisateur était l'abbé Simon Gallay*, résistant du réseau Témoignage Chrétien, tandis que l'abbé Pierre Mopty*, jeune et énergique, se chargeait d'exécuter le plan de sauvetage. Sa spécialité était de faire traverser les juifs à travers le Léman, la nuit, dans une barque "empruntée" au commissaire de police.
"Pour traverser le lac, il faut donner 4 000 coups de pelle. L'abbé Pierre Mopty* les a compté pour tromper l'ennui, seul dans la barque au voyage de retour".
Le réseau d'Évian-les-Bains était en étroite relations avec celui de Douvaine comme en témoigne l'abbé Simon Gallay* : "J'ai envoyé des gens à Douvaine, au curé Jean-Joseph Rosay* et vice-versa. L'abbé Camille Folliet* me téléphonait d'Annecy, me disant que deux colis sont à prendre en gare d'Évian-les-Bains.
Le réseau de Douvaine était animé par l'abbé Jean-Joseph Rosay* avec l'aide du père Figuet, directeur de l'orphelinat et de l'instituteur et directeur d'école Georges Perrod*, aidé de son épouse Maria Perrod*. Le docteur Miguet et ses trois fils, ainsi que plusieurs paysans dont Joseph Lançon* aidé de Thérèse Lançon Neury* opèrent les passages.
Ces réseaux ont évidemment des ramifications à l'extérieur du département. René Nodot* écrit : "Je connaissais l'existence de la filière de Douvaine en 1943, car un ami d'Emmanuel Mounier, Jean-Marie Soutou*, qui avait travaillé avec les Amitiés Chrétiennes et le Service social des étrangers, avait rallié Genève fin 1942 par la cure de Douvaine."
01/07/2021
Auteur : Séverine Blenner-Michel et Jacqueline Lalouette
Source : Servir Dieu en temps de guerre
Août 1944, libération de la Haute-Savoie
La Haute-Savoie a été libérée dès 1944 par les seules forces unies de la résistance, ce qui est un cas unique en France.
Depuis le 8 septembre 1943, les forces allemandes succèdent à l’armée italienne et occupent la Haute-Savoie et Annecy. La gestapo y conduit une politique répressive implacable avec de multiples arrestations arbitraires. Le débarquement du 6 juin 1944 tend un peu plus la situation. Le 17 juin, l’Armée Secrète commandée par Joseph Lambroschini dit Nizier et les Francs Tireurs Partisans Français dirigés par André Augagneur dit Grand constituent un état major des Forces Françaises de l’Intérieur (FFI) afin de coordonner leurs actions et améliorer leurs capacités d’intervention. La Résistance haut-savoyarde cherche, dès lors, à isoler les garnisons de la Wehrmacht, à limiter leurs communications et à les détruire ville par ville.
Le parachutage des Glières
Le 1er août 1944, 36 avions américains larguent des centaines de containers qui vont s’éparpiller sur le plateau des Glières. Grace à cet apport d’armes, la libération du département commence à s’organiser. Le vendredi 11 août, la mobilisation générale est lancée par les FFI. Le débarquement de Provence entre dans sa phase active le 15 août et la Résistance en profite pour harceler encore un peu plus l’occupant.
Les premières villes de Haute-Savoie libérées
Evian les Bains est la première grande ville libérée, le 16 août 1944 : 800 soldats Allemands capitulent face aux forces de la Résistance. Saint-Julien-en-Genevois est reprise le même jour, nombre d’allemands fuient vers la Suisse. Le 17 août, se sont les durs combats de Thonon-les-Bains, ville libérée au prix de 17 résistants tués. Chamonix et Le Fayet sont reprises le même jour, malgré une forte présence de douaniers allemands. Après quatre jours d’encerclement, Cluses tombe aux mains des résistants le 18 août. Annemasse est libéré le même jour.
La libération d’Annecy signe celle du département
Le 18 août au soir, le nord du département est aux mains de la Résistance mais l’étendard nazi à croix gammée flotte toujours sur l’Impérial à Annecy. Les efforts des FFI se portent alors sur la libération de la ville chef lieu où les allemands restent très puissants. L’état major FFI verrouille les entrées d’Annecy. Toutefois, afin d’éviter un bain de sang, le commandant Nizier organise pour le 19 août à 6h du matin une réunion pour négocier la reddition des troupes allemandes. Le colonel Mayer, commandant les forces d’occupation, signe l’acte de reddition à 14h à l’hôtel Splendid. La libération d’Annecy, sans combats ou actions de violence, signe celle du département. La Haute-Savoie est libérée par les seules forces de la Résistance réunies, avant d’autres villes importantes comme Lyon ou Grenoble. Le département de la Haute Savoie a su être un pilier de la Résistance Française. Nombre de savoyards se sont battus pour le retour des valeurs de la République : la liberté, l’égalité et la fraternité.
01/07/2021
Lien : Les services de l'Etat en Haute-Savoie
Le sort des juifs dans la vallée de l’Arve (1940-1944)
A l’été 1941, c’est un millier de juifs qui vivent en Haute-Savoie, soit 0,3 % de la population locale.
Aux juifs français s’ajoutaient les réfugiés d’Europe de l’Est venus chercher, dès la fin des années 1930, un abris dans les Alpes françaises.
Cette population va augmenter au fur et à mesure que les lois antisémites du régime de Vichy s’aiguisent en parallèle à la mise en œuvre par les nazis de la « solution finale ».
Dans ce climat, des refuges volontaires ou imposés naissent dans la vallée de l’Arve. Dès le mois d’octobre 1940, le régime de Vichy imposa la résidence forcée pour les juifs étrangers. Dans la vallée, ce fut par exemple le « groupe de travailleurs étrangers » à Bonne, l’hôtel Pax à Annemasse, les hôtels à Saint-Gervais et Megève.
En juin 1940, le gouvernement de Pétain ouvre un camp à Savigny, vers Saint-Julien-en-Genevois, pour y envoyer des républicains espagnols anti-franquistes (environ 200 à 300) et les grouper dans « les groupes de travailleurs étrangers » (GTE). À la fin de l’année 1941, ce camp va servir à regrouper certains Juifs étrangers alors que d’autres sont assignés à résidence aux Houches, Saint-Gervais, Sallanches…
Le 20 janvier 1942, la conférence de Wannsee proclame la «solution finale de la question juive», soit l’extermination industrielle et systématique des Juifs d’Europe.
Cette politique génocidaire va s’accompagner de la collaboration active du régime de Vichy dans la traque aux Juifs.
Le climat d’agitation antisémite gagne la vallée, comme en témoigne une lettre du Service d’Ordre Légionnaire en date du 23 juin 1942, accusant les Juifs d’être « des gens sans scrupule, et au portefeuille bien garni, font du marché noir à outrance» et que « la population travailleuse de Sallanches est surexcitée par leurs agissements ».
Il y a aussi cette déclaration de la gendarmerie locale : « Il en résulte que des individus indésirables continuent à bénéficier de tolérances injustifiées des services de la préfecture. À un moment où des mesures rigoureuses sont prises contre les Israélites de tout poil, il ne paraît guère admissible que certains d’entre eux, dont l’inconduite est notoire, puissent encore résider à Megève ».
Les 24 août 1942, les 107 travailleurs juifs du camp de Savigny furent déportés vers Culoz, puis Drancy, avant de finir à Auschwitz. Le 26 août, des rafles ont lieu à Bonneville et Sallanches par le Service d’Ordre Légionnaire (SOL, future milice française) et la gendarmerie française.
Les 83 personnes raflées sont envoyées au camp de Savigny, avant d’être également déportées vers Auschwitz. Sur les 200 juifs déportés, seul un survivant reviendra des camps de la mort…
Avec l’occupation italienne de la Savoie à partir de la fin 1942, du fait de la suppression de la zone libre contrôlée par le régime de Vichy, il y a une relative accalmie pour les juifs.
En effet, dans leur politique d’alliance mais aussi de concurrence avec l’Allemagne, les fascistes italiens « souhaitaient » conserver leur indépendance d’action, notamment en ce qui concerne l’antisémitisme.
Malgré des mesures antisémites promulguées en 1938 en Italie, les occupants italiens interdisent au préfet de la Savoie d’arrêter ou d’interner les Juifs sur les territoires occupés par leurs troupes.
Au printemps 1943, ce sont des milliers de juifs qui affluent dans la vallée. On en compte plus de 2 000 dans les résidences forcées de Saint-Gervais et Megève. Ce sont aussi 15 000 personnes qui émigrèrent vers la Suisse, avec des points de passage discrets, comme par exemple le collège Saint-François-de-Sales à Ville-la-Grand et l’aide du prêtre Louis Favre.
Traqués par les nazis et les forces collaborationnistes françaises, les juifs vont trouver dans la vallée occupée par l’Italie, des réseaux de protection avec une marge de manœuvre pour passer en Suisse. Au cœur des ces réseaux, il y a les « justes », ce titre honorifique israélien remis aux personnes ayant protégées et sauvées des juifs face au nazisme.
Témoin d’un ancrage certain du catholicisme tout autant que de la tradition du refuge montagnard, les Justes ont su utiliser les valeurs d’entre-aide et de charité chrétienne pour les mettre au service la protection des juifs.
Cette empreinte du catholicisme dans les réseaux d’entre-aide n’allait pas sans contradictions, avec de nombreux enfants « obligés » de se convertir pour ne pas se faire repérer.
De manière paradoxale, des juifs furent donc sauvés au prix d’un effacement de leur identité d’origine.
En tout, ce sont plus de 108 personnes qui ont été honorées du titre de « Juste » en la Haute-Savoie, et plus d’une quinzaine dans la vallée de l’Arve.
Dans cette organisation de solidarité, on retrouve comme figure centrale Jospeh Kott qui réside en Haute-Savoie pendant l’occupation italienne. Responsable dans les années 1930 de la « Fédération des sociétés juives de France », Joseph Kott acquiert une vaste expérience dans l’aide matérielle et culturelle aux immigrés juifs d’Europe centrale.
Basé à l’Hôtel l’Eden à Saint-Gervais (74) il loue, grâce à ses fonds personnels ou à « l’American Jewish Joint Distribution Committee », des chalets dans les montagnes. Plus d’une centaine de juifs seront ainsi cachés et/ou transférés en Suisse.
À Megève (74) ce sont 500 enfants juifs qui furent sauvés dans les chalets, comme le petit Pierre Vidal-Naquet devenant à la fin des années 1950 un grand historien et militant de gauche.
On trouve aussi des personnes au cœur de l’administration d’État qui, indignées par le sort des Juifs, aidèrent à la création de faux-papiers et à faire passer la frontière Suisse.
On peut citer Henri Frauli*, contrôleur départemental des services d’assistance aux réfugiés à Cluses.
Il y a également Ernest Balthazard*, responsable du Centre d’accueil au Secours National d’Annemasse (74), qui faisait jouer les enfants au football sur un terrain jouxtant la frontière Suisse. Lorsque le ballon était envoyé de l’autre côté du grillage, certains enfants pouvaient s’enfuir.
Il ne faut pas penser que la Suisse recevait passivement les juifs exilés. Dès l’été 1942, les autorités helvétiques arrêtent et expulsent les clandestins.
Par exemple, entre avril et et septembre 1942, ce sont près de 2 000 juifs qui sont arrêtées et renvoyés en France car si « la Suisse désirait aider les malheureux, elle ne pouvait les aider tous et que, d’autre part, la sollicitude helvétique avait pour limite la sécurité du pays » (Von Steiger, conseiller fédéral chef du département de justice et de police Suisse).
En septembre 1943, le fascisme italien s’écroule et la Haute-Savoie est investie par les nazis. Soucieux du sort des juifs, les italiens organisent un va-et-vient de 85 camions entre Megève/Saint-Gervais et Nice pour évacuer les juifs. Malgré tout, nombreux furent les juifs raflés et déportés.
Avec l’occupation de l’Allemagne nazie, l’étau se referme d’autant plus qu’en janvier 1944 la Haute-Savoie est déclaré en « état de siège ». En effet, dès février 1943 le refus du S.T.O (service du travail obligatoire) amènent nombre de jeunes à se réfugier dans les maquis haut-savoyards.
Assurés d’une protection et d’un ravitaillement par les mêmes réseaux d’entre-aide montagnards, les forces de la résistance organisent et militarisent ces jeunes réfractaires, en partie composés de juifs en fuite. En août 1944, la Haute-Savoie est un des premiers départements à se libérer par ses propres forces.
05/01/2022
Lien : Arve à gauche
Léon Balland (Saint-Cergues) | Ernestine Ducret (Arthaz-Pont-Notre-Dame) | Joseph Lançon (Veigy-Foncenex) |
Ernest Balthazard (Annemasse) (Labaroche) | Irène Ducret (Arthaz-Pont-Notre-Dame) | Thérèse Lançon Neury (Veigy-Foncenex) |
Cläre Barwitzky (Chamonix-Mont-Blanc) | Robert Ducret (Arthaz-Pont-Notre-Dame) | Arthur Lavergnat (Bossey) |
Émile Bernard (Collonges-sous-Salève) | Louis Favre (Ville-la-Grand) | Claudius Longeray (Annecy) (Saint-Martin-Bellevue) |
Raymond Boccard (Ville-la-Grand) | Marie-Amédée Folliet (Annecy) | Marie Meienhofer Berchmans (Thonon-les-Bains) |
Marthe Bouvard (Saint-Cergues) | Claudius Fournier (Vers) | Pierre Mopty (Lyon) (Évian-les-Bains) (Rivesaltes) |
Camille Claret-Tournier (Chamonix-Mont-Blanc) | Agnès Gilardino (Monnetier-Mornex) | Maria Perrod (Douvaine) |
Fernande Claret-Tournier (Chamonix-Mont-Blanc) | Laurent Gilardino (Monnetier-Mornex) | François Périllat (Veigy-Foncenex) |
Geneviève de Menthon (Menthon-Saint-Bernard) | Pierre Golliet (Thônes) | Henri Revol (Saint-Gervais-les-Bains) |
Émile Deffayet (Sixt-Fer-à-Cheval) | Élise Gratien (Anthy-sur-Léman) | Rose Roux (Saint-Gervais-les-Bains) |
Ludivine Deffayet (Sixt-Fer-à-Cheval) | Marcel Gratien (Anthy-sur-Léman) | Auguste Rutschi (Monnetier-Mornex) |
Joséphine Demeyrier (Ballaison) | Geneviève Gruffat (Thonon-les-Bains) (Saint-Jean-d'Aulps) | Cécile Rutschi (Monnetier-Mornex) |
Oscar Desailloud (Les Houches) | Édouard Hudry (Le Grand-Bornand) | Roger Taillefer (Chamonix-Mont-Blanc) (Marseille) |
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25/08/1942 -
Rafle des Juifs étrangers effectuée par la police et la gendarmerie française dans la nuit du 25 au 26 août.
11/11/1942 -
Les Allemands et les Italiens se partagent la zone dite "libre".
01/01/1943 -
Les Italiens occupent l'intégralité de la Savoie. Ils contrôlent la frontière franco-suisse.
16/04/1943 -
Fermeture complète de la frontière franco-suisse du 16 avril au 3 mai 1943.
29/06/1943 -
Rafle de la Gestapo à la Maison des Roches au Chambon-sur-Lignon. Dix-huit pensionnaires et le directeur, Daniel Trocmé*, sont arrêtés. Ils seront déportés : cinq jeunes juifs mourront à Auschwitz et Daniel Trocmé à Maïdanek.
26/03/1944 -
Miliciens et Allemands donnent l'assaut au maquis des Glières en Haute-Savoie.
18/08/1944 -
Libération de la Haute-Savoie.
08/05/1945 -
L'Allemagne capitule.
1 Blog sur quelques Justes et sur le livre (Blog hébergé par la Tribune de Genève sur quelques justes honorés par Yad Vashem sur l'intervention du délégué pour la Suisse et la région frontalière Ain et Haute-Savoie, Herbert Herz, ainsi que sur divers événements organisés autour de la parution du livre "Mon combat dans la Résistance FTP-MOI" )
2 R.P. Louis Adrien Favre (Site est consacré à la mémoire du R.P. Louis Adrien Favre, afin que son action durant la dernière guerre mondiale 1939-45 (période de la Résistance) soit connue du grand public ; et que cette mémoire soit porteuse de valeurs humaines, de tolérance, d'espoir, de Liberté, et de paix pour notre société actuelle, et les générations futures. )
3 Le site du poète Pierre Emmanuel (Le site officiel du poète Pierre Emmanuel. Vous y trouverez aussi des pages sur sa vie et son action à Dieulefit durant la guerre, à Beauvallon, puis à la Roseraie. )
4 La famille Wildmann (Le parcours de la famille Wildmann en Allemagne, en Belgique et en France durant la Seconde Guerre mondiale. )
5 Guy Sanglerat, ancien membre du Coq Enchaîné (Le Coq Enchaîné était un réseau de résistance de la région qui pendant l'occupation allemande rassemblait des syndicalistes, des socialistes et des radicaux de la mouvance d’Édouard Herriot. Membre du réseau, Guy Sanglerat publie ses souvenirs.. )
6 Le Coq enchaîné (Le Coq enchaîné : un journal clandestin sous l'occupation allemande. Le premier numéro fait son apparition en mars 1942. Les membres du Coq Enchaîné mèneront aussi des actions de résistance. Il a compté jusqu'à 400 membres. Le réseau sera décimé en 1943. Guy Sanglerat raconte ... )
7 Les archives du conseil général de Savoie (La liste des 168 "travailleurs israëlites" en partance de Ruffieux, établie le 24 Août 1942. )
8 Là où coule le Gier (La guerre, énorme chaos bouleversant les vies. Tel est le décor dans lequel évoluent René et Aima. De leur jeunesse à leurs combats, l'auteur nous invite à les suivre dans cette aventure où chacun fera preuve d'un courage incroyable. Ce roman, basé sur des faits réels, nous emmène de la Vallée du Gier dans la Loire à Clermont-Ferrand et nous fait traverser certains camps de concentration en Allemagne en suivant le parcours de deux jeunes gens que la vie a forgé pour combattre aussi bien dans l'univers ouvrier des années 30 que pendant la seconde guerre mondiale avec leur implication dans la résistance. Cette plongée dans le passé a nécessité de nombreuses recherches suivies d'une longue enquête menée sur la vie de ces deux personnages. )
9 Marianne Cohn (Page dédiée à Marianne Cohn et à ses compagnons de résistance. Un mois avant d"être arrêtée, elle a sauvé ma tante Eva et mon père Maurice Finkelstein )
10 L'attentat de la Poterne du 8 mars 1944 (Page consacrée à l'ouvrage "L'attentat de la Poterne, un drame au cœur de Clermont" (2015).
Cette étude sur l'attentat de la Poterne du 8 mars 1944 recoupe des documents d'archive à des témoignages oraux et écrits. Elle reprend de manière chronologique les évènements, de l'attentat de résistants sur un détachement allemands à l'immensité des représailles qui ont suivi : incendie d'immeubles, nombreuses arrestations, déportations et condamnations à mort.
)
11 "Objectif Lyon !"
12 Laurent Neury, l'espoir au bout du pont. Histoire et mémoire de la filière de Douvaine, Cabedita, 2019
13 L'abbé André Payot, résistant et chef de réseau (Biographie détaillée d'André Payot et de ses activités de résistant durant la seconde guerre mondiale à Chamonix et Vallorcine (Haute-Savoie). Livre écrit par Jean-Luc de Uffredi, publié en 2019 aux éditions les Passionnés de bouquins. )
- 1 - Le diocèse d’Annecy de la Séparation à Vatican II (1905-1962), Thèse de doctorat d’histoire d'Esther Deloche, Université Lumière Lyon 2, 2009.
*** Informations sur une photo Déposée le 27/08/2023
Bonjour,
Je recherche toutes les informations possibles sur cette photo publiée sur votre site sur la page dédiée à Saint Gingolph. Elle représente le poste de douane de Saint Gingolph occupé par des allemands. Je souhaiterais identifier les personnes photographiées, en particulier l'homme debout, en costume, avec sa cigarette.
Il est précisé que la source de la photo est Inconnu - crédit photo : D.R.
Merci de votre aide,
Cécile Joséphine
[répondre]
*** Renée Léger Déposée le 23/12/2021
Je cherche à retracer le parcours de ma mère, Renée Léger, entre 1942 et 1945 qui se trouvait à Megève et travaillait dans une maison d'enfant ou pensionnat..? Dans ces photos j'ai un portrait, si quelqu'un reconnais cette personne qui se prénomme Nicole, merci de me contacter. J'ai aussi 2 lettres écrites au crayon de papier signées Simone et sur l'une elle termine en écrivant "je ne vous oublierai jamais jamais à la maison mé" et le papier est coupé donc je n'ai pas le nom complet... en recherchant j'ai trouvé home Méribel qui pourrait étre cette maison mais je ne sais pas du tout. Merci à tous
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