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L'enfant cachéeDas versteckte Kind
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Région :
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| Juste parmi les Nations |
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Dossier Yad Vashem :
2381
Remise de la médaille de Juste : 18/10/1982 Sauvetage : Colombes 92700 - Hauts-de-Seine | ||
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 Elbis et Yervante Beurkdjian source photo : Arch. fam. crédit photo : D.R. |
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Yervante Beurkdjian* et son épouse Elbis* ont participé au sauvetage de Joseph et Hélène Goldhamer, qu'ils logèrent dans une pièce de leur appartement. Les Goldhamer passèrent huit moi chez leurs hôtes, jusqu'à l'été 1943.
Joseph et Hélène Goldhamer, juifs d'origine polonaise, s'étaient mariés à Paris au début des années 1920. Joseph avait ouvert un petit commerce de vêtements d'enfants.
Yervante Beurkdjian*, un chrétien arménien qui vivait avec sa famille à Colombes, était l'un de ses clients.
A partir des lois antisémites d'octobre 1940 et l'aryanisation des biens juifs en juin 1941, Joseph perdit son magasin et son gagne-pain.
Ils quittèrent alors leur appartement du 3e arrondissement de Paris et déménagèrent au grenier du même immeuble, échappant ainsi à la rafle du Vel d'Hiv le 16 juillet 1942.
Yervante Beurkdjian* les invite à venir chez lui. Pendant que son fils, Alfred-Francois, vérifie qu'il n'y a pas de dangers, Yervante Beurkdjian* les emmène chez lui.
Joseph et Hélène Goldhamer vont rester avec les six membres de la famille Beurkdjian durant 8 mois, refusant tout paiement.
Au printemps 1943, après les annonces répétées des peines sévères qui seraient infligées aux personnes qui aident les Juifs, le Goldhamers décident de quitter l'appartement pour leur épargner le danger. Joseph et Hélène Goldhamer quittent l'appartement de Colombes et réussiront à survivre à la guerre.
Les deux familles resteront très proches après la guerre.
Lien vers le Comité français pour Yad Vashem
Histoire
Yervante & Elbis Beurkdjian - Armenia/France
On October 18, 1982, Yad Vashem recognized Yervante and Elbis Beurkdjian as Righteous Among the Nations.
17/06/2011
Lien : Yad Vashem
Réseau de sauvetage Elbis Beurkdjian |
Familles hébergées, cachées, aidées ou sauvées par Yervante Beurkdjian Hélène Goldhamer Joseph Goldhamer |
Chronologie [Ajouter] Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires
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Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse
7 pages,
réalisation 2013 Liens externes
2009 -
Alfred-François Beurkdjian, Villennois, a reçu la médaille d’honneur de la ville de Villennes-sur-Seine remise lors de la cérémonie de présentation des voeux pour lui même et pour les membres de sa famille honorés par la Médaille des Justes, remise par le Consul Général d’Israël en France, pour leur attitude courageuse en faveur des Juifs durant la seconde guerre mondiale.1
Auteur :
Thierry Noël-Guitelman
- terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.
1 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
2 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
3 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
4 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
5 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )
Notes
- 1 - La lettre de Villennes, n° 125, janvier 2009.
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