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Paris

Région :
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Département :
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(14/05/1941 - 01/06/1942) Amiral François Marc Alphonse Bard, Préfet de police de la Seine (1889-1944)
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(01/06/1942 - 19/08/1944) Préfet de police de la Seine lors de la rafle du Vél d’Hiv (1886-1953)
René Bouffet
(19/08/1942 - 19/08/1944) Préfet de la Seine. Arrêté et révoqué par la Résistance le 19 août 1944 (1896-1945)
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(1944 - 1946) Préfet de la Seine (1892-1971)
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Bernard Dargols

Texte pour ecartement lateral

Paris 75000 Paris
Nom de naissance: Dargoltz
Date de naissance: 05/05/1920 (Paris 12e)
Date de décès: 28/04/2019 (Courbevoie (92))
Profession: Industriel
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Bernard-Dargols
Bernard Dargols dans son appartement de Courbevoie.
source photo : Inconnu
crédit photo : X
Bernard-Dargols
Couverture du livre de Caroline Jolivet
source photo : Inconnu
crédit photo : X
Histoire

Le seul Français à avoir pris part au débarquement à Omaha Beach en portant l'uniforme du GI américain.

Bernard Dargoltz, alias Dargols est venu au monde le 5 mai 1920, à l'hôpital Rothschild situé dans le 12e arrondissement de Paris.

Son père a alors 24 ans, est diplômé en mécanique. Il est de descendance juive d’Ukraine. En association avec un certain M. Gliks, il a ouvert une officine le 11 septembre 1919, dans le quartier du Marais, au 8, rue des Francs-Bourgeois. Ils proposent à la vente et à la réparation de mécanismes pour l'industrie de la confection, tels que des machines à coudre, des coupeuses et des ciseaux électriques. Dargoltz et Gliks œuvrent en tant que représentants des plus prestigieuses marques américaines.

Sa mère, Yetta Bloom est née le 23 avril 1900 en Angleterre. Elle a des origines au sein de la communauté juive de la ville de Londres. C'est à l'âge de dix-neuf ans que cette jolie Anglaise s'unit à Paul Dargoltz par les liens du mariage en 1919, à Paris.

Madame Dargoltz, mère de famille, se consacre à l'éducation de ses trois garçons, parmi lesquels se trouvent Marcel et Simon, les frères cadets de Bernard. La famille habite au-dessus du magasin, au 8, rue des Francs-Bourgeois, Paris 12e.

Lorsque Bernard prépare les Arts et Métiers, son père, décide de l’envoyer faire un stage aux États-Unis en se justifiant : « Si un jour, tu dois me succéder, on ne pourra pas dire que c’est parce que tu es mon fils… »

Sa mère l’accompagne jusqu’au Havre. Elle pleure en regardant son fils partir.

A 18 ans, Bernard découvre le Nouveau Monde en décembre 1938. Il travaillera dans les manufactures de Cincinnati, Jersey City et New York City. Les usines de mécanique de précision américaines travaillent à une échelle démesurée par rapport à l’atelier de son père.

Bernard est un garçon sympathique, mais pour se faire encore plus d’amis, il est à l’initiative d’un club de jeunes Français expatriés dans le New Jersey. À cette occasion, il fait la connaissance d’une certaine Françoise qui deviendra sa femme après la guerre.

Le jeune Dargoltz est en stage depuis plus d’un an lorsque les autorités françaises le contactent pour accomplir son service militaire.

En juin 1940, Bernard a 20 ans, il est convoqué avec huit autres Français au Consulat de France de New York sur la 5e avenue. Il s'agissait d'y passer le conseil de révision. Après son examen, le médecin l’a déclaré "bon pour le service". Un officiel lui a assuré que, bientôt, il sera rapatrié pour rejoindre l'armée du maréchal Pétain. On lui donne pour consigne de ne pas changer d’adresse et d’attendre les ordres pour remplir ses obligations militaires.

Il respecte ces consignes, mais découvre aux actualités cinématographiques, le pacte scellé entre Hitler et Pétain en octobre 1940. Le jeune Bernard est abasourdi de voir Pétain serrer la main d’Hitler. À cette époque, la France et les États-Unis avaient encore des relations diplomatiques. Par l’intermédiaire de l'amiral William Leahy, l’ambassadeur des États-Unis en France, le public et les français expatriés avaient une connaissance assez précise de ce qui se passait en France.

Bernard n'accepte pas l'option d'être incorporé dans les forces armées du régime de Vichy. Il ne peut penser un seul instant à revenir en France. Encore moins, se mettre au service d'une idéologie qui promulgue des lois hideuses et lâche ses chiens de miliciens sur ses citoyens. D’autant plus que sa famille, restée en France, est menacée par les lois antisémites Vichystes. Bien que Bernard ne sache pas comment s'y prendre, il décide de résister coûte que coûte.

Quelques jours plus tard, toujours à New York, le jeune Dargols contacte le colonel De Manziarly, le sympathique représentant du général De Gaulle. Après un entretien chaleureux dans son bureau, le colonel promet à Bernard qu'il le ferait acheminer à Londres, sans délai, pour être officier dans les Forces Françaises Libres. Les mois s'écoulent, mais rien.

Le 7 décembre 1941, les Japonais attaquent la base navale américaine de Pearl Harbor, précipitant les États-Unis dans la guerre totale contre le Japon et l'Allemagne. C'est dans ces circonstances que Bernard a décidé de rejoindre l'armée des États-Unis. La convocation pour intégrer le camp d'entraînement militaire de Fort-Dix, dans le New Jersey, lui est adressée à la fin de l'année 1942. Après trois mois d’entraînement de base, il est envoyé dans le camp de Croft en Caroline du Sud pour effectuer le "basic training". Ce stage avait pour but d'intégrer, en 12 semaines, un civil dans sa vie militaire. La formation portait sur le combat et sur l'enseignement du commandement.

Le gouvernement lui offre la nationalité américaine en complément de sa citoyenneté française. Bernard Dargoltz est dès lors, franco-américain.

Bernard est versé au camp spécial de Ritchie dans la ville de Cascade dans le Maryland en avril 1943. Dans ce casernement, Bernard y rencontre bon nombre d'Allemands antinazis, pour la plupart juifs. Comme lui, ils se sont engagés dans l'US Army pour lutter contre le nazisme. Ils furent spécialement formés aux techniques de la guerre psychologique contemporaine. En effet, leur connaissance de la langue, de la culture et de l'esprit de leur pays natal vaut de l'or pour les renseignements américains. Bernard y apprend les différentes techniques pour accomplir sa future mission qui sera d’interroger des civils français proches de la ligne du front ou, mieux, au-delà.

Le 30 novembre 1943, Bernard Dargoltz rédige son testament. Avant de partir combattre en Europe, Françoise et Bernard tombent d’accord. Après la guerre, s’ils ont encore des sentiments amoureux réciproques, ils se marieront.

Après 6 mois d’entraînement intensif, Bernard est affecté à la 2e division US, surnommée « Indian Head » à cause de son insigne. Il embarque avec ses camarades, à bord d’un Liberty Ship. Ils mettent le cap sur l'Irlande du Nord. Le 18 octobre 1943, Bernard et ses camarades débarquent à Belfast. Ils s'installent dans les camps des comtés d'Armagh et de Down où ils subissent un entraînement intensif en vue de l'assaut de l'Europe continentale. Le 19 avril 1944, l’US 2d Infantry Division se retrouve au Pays de Galles à Swansea. Fin mai 1944, elle fait mouvement vers les ports britanniques de Bristol et de Cardiff, dernières étapes avant la France.

L'entraînement en vue du débarquement se poursuit dans un camp retiré et bien camouflé au Pays de Galles. L’équipe de Military Intelligence Service à laquelle appartenait le soldat Dargols se composait de six hommes, deux officiers et quatre sous-officiers. Tous parlaient plus ou moins bien français et certains avaient des notions d'Allemand. Leur équipement était constitué de deux jeeps, boussoles, cartes et montres... Chacun avait un casque, une mitraillette et un pistolet. Un masque à gaz encombrant complétait cet attirail.

En ce début juin, les hommes de la 2e division d’infanterie américaine subissent une météo exécrable. Le 5 juin 1944, malgré une météo toujours défavorable, le GI Dargols et ses camarades appareillent de Cardiff à destination des côtes françaises. La mer est déchaînée à tel point qu’elle rend malade une partie des soldats. Lors du premier jour de mer, leur bateau navigue plein Ouest pour longer le Bristol Chanel. Aucune autre embarcation ne navigue à leur côté. En revanche, le 2e jour, en croisant la pointe de Land's End, une centaine de bateaux de tous tonnages se dirigent, comme eux, au Sud-Est. Arrivés dans la Manche, avant le lever du soleil du mardi 6 juin, ils sont entourés de 4988 navires de toutes sortes. La météo est un peu plus favorable que la veille et la mer est basse.

Le ciel est encombré par de nombreux ballons de barrage, suspendus à une centaine de mètres au-dessus de la majorité des navires. Ces ballons étaient gonflés à l'hélium et rattachés aux bâtiments du débarquement par des câbles d'acier. Ils avaient pour tâche d'obliger l'aviation adverse à s'élever en altitude, l'empêchant ainsi d'ajuster correctement ses tirs aériens. À une altitude d'environ 450 mètres, en provenance du Nord, les avions transportant les parachutistes franchissent le littoral.

Le débarquement des fantassins débute à 6 h 35 en ce 6 juin. La première vague d'attaque débarque sur Omaha Beach. 1450 soldats répartis dans 36 embarcations à fond plat se lancent sous le feu ennemi.

2 jours plus tard, dans la soirée du 8 juin, une péniche de débarquement vient se mettre à couple avec le Liberty Ship transportant Bernard et ses camarades. Les 2 jeeps et le matériel y sont hissés. Les soldats quittent leur navire par l’intermédiaire d’échelle de corde. La péniche à fond plat s’éloigne du Liberty Ship pour venir s’échouer sur le sable.

Les 6 membres du Military Intelligence Service, dont le sergent-chef Dargols, franchissent dans leur jeep les 100 mètres de la plage d'Omaha beach. Arrivés sur la terre ferme, ils se mettent en route vers Saint-Laurent-sur-Mer, qui se situe à 1,6 kilomètre.

Commandée par le général Robertson, la 2e division US libère le village de Trévières le 10 juin 1944. Par la suite, elle libérera la forêt de Cerisy avant de s’emparer de la route de Saint-Lô.

En sa qualité de sergent-chef des services de renseignements militaires, la mission de Bernard est de trouver des informations auprès de la population normande. Celle-ci se fait un plaisir de renseigner ce soldat avenant qui parle si bien le français. Le but était de recueillir des informations à propos de l'ennemi qui leur faisait face : position exacte, le nom de leur unité, leur nombre, leur type d'équipement, l'emplacement de mines et des dépôts de munitions, etc. Leur rôle était aussi d'interpréter et de vérifier rapidement l'exactitude des renseignements obtenus et de les transmettre sans délai au colonel Christensen du 2e bureau, de la division. Aucune attaque ou contre-attaque ne pouvait être entreprise sans avoir le plus de renseignements militaires possibles sur l'ennemi.

L’US 2d Infantry Division traverse Vire et le village de Tinchebray-Bocage. Le jeune Dargols espère rallier Paris au plus vite. Ceci pour retrouver sa mère, mais ce sera pour plus tard, car il reçoit l’ordre d’aller à Brest. Là, les Allemands résistent et forment ce qu’on appelle « la poche de Brest ». Les troupes américaines étaient arrivées sur la pointe bretonne le 7 août, mais furent stoppées aux portes de Brest. La ville était déjà ruinée par les nombreux bombardements aériens américains depuis septembre 1940. Brest sera encore plus dévastée en ce mois d’août 1944 par le pilonnage du centre-ville par les navires alliés mouillés en rade. Malgré cela, les Allemands opposent une résistance farouche. Ces derniers empêchent les soldats US de progresser. Le commandement constate qu’avancer rue par rue, coute très chère en vies humaines. La solution américaine consiste à faire progresser ses fantassins de cave en cave, à coup d'explosifs. Bravant les risques énormes et avec prudence, Bernard recueille des informations stratégiques auprès de la population brestoise. Le siège de Brest durera 43 jours. La ville ne sera libérée que le 18 septembre 1944. Sa mission étant accomplie, Bernard quitte Brest et rejoint son unité.

Le 25 septembre, Bernard Dargoltz, le Parisien, se débrouille pour trouver un moment pour revenir chez lui, au numéro 8 de la rue des Francs-Bourgeois. Il tombe dans les bras de sa maman et tous deux pleurent. Ce sont des larmes de soulagement et de bonheur. Bernard est fou de joie de constater de ses yeux, que sa mère n’a pas été déportée.

La 2e division US reprend la route. Elle avance en direction de la Belgique en passant par les Ardennes.

Le 11 décembre 1944, la 2e Indianhead reçoit l’ordre de s’emparer des barrages sur la Roer en Allemagne. Suite à la contre-offensive allemande dans les Ardennes, la division est contrainte à se replier à Elsenborn avant de reprendre l’offensive à partir de février 1945. Elle s’empare de Gemünden le 4 mars 1945, atteint le Rhin le 9 mars. Elle libérera Breisig le 10 mars avant d’assurer la garde du pont de Remagen du 12 au 20 mars 1945.

Après avoir franchi le Rhin, le 21 mars, la division s’empare de nombreuses villes allemandes comme Göttingen, Mersebourg ou encore Leipzig le 18 avril. Elle atteint la frontière tchèque le 4 mai 1945. Le 8 mai, date de la victoire alliée en Europe, elle fait le siège de la ville tchèque de Pilsen.

De retour à Paris, Bernard est recruté par le controversé Counter Intelligence Corps (CIC) (le service du contre-espionnage de l’armée de terre américaine). Par la suite, il sera muté à Châlons-sur-Marne avec les mêmes attributions.

Bernard rentre aux USA en janvier 1946, date à laquelle il est démobilisé. A New York, il retrouve Françoise pour l’épouser le 7 avril 1946.

Rentré à Paris, Bernard apprendra qu’un de ses oncles et une de ses tantes furent déportés et sont morts, assassinés à Auschwitz. En revanche, il retrouve un cousin survivant de ce même camp de la mort. Bernard ira visiter Auschwitz avec lui.

Par décision judiciaire, Bernard est autorisé à changer son nom. Le 5 janvier 1947, son patronyme Dargoltz, devient officiellement Dargols.

Françoise et Bernard auront 3 enfants. D'abord deux filles ; Liliane et Annie, et ensuite un garçon ; Alain.

Bernard Dargols connaîtra une réalisation de soi fructueuse dans les sphères privée et professionnelle.

Après avoir pris sa retraite, il s'est consacré sans relâche à sensibiliser les jeunes à l'importance de rester attentifs afin de sauvegarder la Paix. Il a été le sujet de plusieurs reportages télévisés dans lesquels il portait sur la poitrine, l'insigne "Indien Head" de l’ US 2d Infantry Division.

Caroline Jolivet, sa petite-fille, écrira l’émouvant témoignage de son grand-père dans un livre passionnant : « un GI français à Omaha Beach » édité par Orep et disponible en ligne.

Bernard Dargols, s'éteint à l'âge de 98 ans, le dimanche 28 avril 2019 à Courbevoie.



Marc Danaux, juin 2024

21/06/2024
Lien : Consulter la généalogie de Bernard Dargols

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Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse 7 pages, réalisation 2013
Auteur : Thierry Noël-Guitelman - terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.


Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
2 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
3 Notre Dame de Sion : les Justes (La première religieuse de Sion à recevoir ce titre en 1989 est Denise Paulin-Aguadich (Soeur Joséphine), qui, à l’époque de la guerre, était ancelle (en religion, fille qui voue sa vie au service de Dieu). Depuis, six autres sœurs de la congrégation, ainsi qu’un religieux de Notre-Dame de Sion ont reçu la même marque de reconnaissance à titre posthume. Ils ont agi à Grenoble, Paris, Anvers, Rome. L’action de ces religieuses et religieux qui ont sauvé des Juifs pendant la deuxième guerre mondiale mérite de ne pas être oubliée. Et il y en a d’autres, qui, même s’ils n’ont pas (encore ?) reçu de reconnaissance officielle, ont œuvré dans le même sens, chacun à leur place. )
4 L'histoire des Van Cleef et Arpels (Blog de Jean-Jacques Richard, très documenté. )
5 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
6 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
7 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )
8 Les grands entretiens : Simon Liwerant (Témoignage de Simon Liwerant est né en 1928. Son père Aron Liwerant, ouvrier maroquinier né à Varsovie, et sa mère Sara née Redler, seront arrêtés et déportés sans retour. )

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