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Préfecture :
Montauban
Préfets :
Louis Boucoiran
(1937 - 1940) Louis Maurice Casimir Boucoiran, préfet du Tarn-et-Garonne
Léopold Chénaux de Leyritz
(25/06/1940 - 24/01/1944) Léopold Marie Frédéric Chéneaux de Leyritz, Préfet de Haute-Garonne et préfet régional de la région de Toulouse à partir de 1941 (Ariège, Gers, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Lot, Lot-et-Garonne, Tarn et Tarn-et-Garonne et les parties non occupées des Basses-Pyrénées, de la Gironde et des Landes (1896-1970)
Albert Durocher
(1940 - 1941) Albert Lucien Jules Durocher, préfet du Tarn-et-Garonne
François Martin
(1941 - 1943) François Louis Alfred Martin, député de l'Aveyron de 1936 à 1940. Issu d’une famille protestante de Millau, il vote les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain et entre au Conseil national de Vichy. Nommé préfet du Tarn-et-Garonne, il démissionne fin 1943 et rejoint la Résistance. (06/09/1900 à Millau-20/04/1964 à Millau)
André Sadon
(24/01/1944 - 06/02/1944) André Paul Sadon, Préfet régional de la région de Toulouse (Ariège, Gers, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Lot, Lot-et-Garonne, Tarn et Tarn-et-Garonne et les parties non occupées des Basses-Pyrénées, de la Gironde et des Landes (1891-1965)
Jean Cassou
(1944 - 1944) Commissaire régional de la République de la région de Toulouse (Ariège, Gers, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Lot, Lot-et-Garonne, Tarn et Tarn-et-Garonne et les parties non occupées des Basses-Pyrénées, de la Gironde et des Landes (1897-1981)
Pierre Berteaux
(1944 - 1946) Pierre Félix Berteaux, Commissaire régional de la République de la région de Toulouse (Ariège, Gers, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Lot, Lot-et-Garonne, Tarn et Tarn-et-Garonne et les parties non occupées des Basses-Pyrénées, de la Gironde et des Landes (1907-1986)
Maurice Vincent
(1944 - 17/11/1944) Maurice Paul Vincent, préfet du Tarn-et-Garonne, suspendu de ses fonctions le 17 novembre 1944.
Auguste Rouanet
(21/08/1944 - 21/03/1946) Auguste Jacques Joseph Rouanet, désigné préfet du Tarn-et-Garonne à titre provisoire par le commissaire de la république de la région de Toulouse le 21 août 1944, délégué dans les fonctions le 18 novembre 1944. Fin de délégation le 21 mars 1946.
Pierre Maisonneuve
(21/03/1946 )
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Arrestation dans le département du Tarn-et-Garonne en 1939-1945
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28 Familles arrêtées dans le département [Compléter]
Albias
09/09/1943 Famille Bernadiner - Édouard, né le 15 décembre 1899 à Kieff (Russie), est arrêté à Albias le 9 septembre 1943 par la gendarmerie française de Nègrepelisse (Tarn-et-Garonne), requis d’office au titre de la main d'œuvre étrangère pour l’organisation Todt, il est envoyé au 212e G.T.E. de Caronte l’Avéra à Martigues (Bouches-du-Rhône) et y restera jusqu’en avril 1944. Envoyé à Drancy, il sera déporté sans retour le 15 mai 1944 par le convoi n° 73 qui fut dirigé d’abord sur Kovno (Kaunas) en Lituanie, où la moitié du convoi resta sur place et fut rapidement anéantie par les S.S. dans la forteresse de la ville, et dans le camp de Pravieniskès. L’autre moitié du convoi fur dirigée sur Reval (Tallinn), en Estonie. Enfermés et condamnés à des travaux extrêmement pénibles, les prisonniers furent presque tous assassinés par les S.S. Déportation : 15/05/1944 convoi no 73
Auvillar
18/10/1943 Famille Hirsch - Le docteur Sigismond Hirsch et son épouse, Berthe née Weyl, résistants Juifs, sont arrêtés suite à une dénonciation. Transférés à la prison Saint-Michel de Toulouse, ils seront déportés le 20 novembre 1943 via Drancy vers Auschwitz par le convoi numéro 62. Sigismond Hirsch est revenu seul, sa femme, âgée de 37 ans a été gazée dès son arrivée. Déportation : 20/11/1943 convoi no 62
05/1944 Famille Karpelès - Karl, 44 ans, né le 19 novembre 1899 à Schaerberg, en Belgique est docteur ès sciences. Après l'exode, il se réfugie à Auvillar (Tarn-et-Garonne) où il est caché chez une coiffeuse italienne, Mlle Lena Muo. Arrêté en mai 1944 sur dénonciation, il sera déporté sans retour le 15 mai 1944 par le convoi n° 73 dirigé d’abord sur Kovno (Kaunas) en Lituanie, où la moitié du convoi resta sur place et fut rapidement anéantie par les S.S. dans la forteresse de la ville, et dans le camp de Pravieniskès. L’autre moitié du convoi fur dirigée sur Reval (Tallinn), en Estonie. Enfermés et condamnés à des travaux extrêmement pénibles, les prisonniers furent presque tous assassinés par les S.S. Déportation : 15/05/1944 convoi no 73
26/08/1942 Famille Kurzweil - Bruno, 51 ans, né le 13 janvier 1891 à Josefstadt (Bohême - Autriche), avocat, son épouse Gisèle, 52 ans, née Tramer à Oderberg (Bohême - Autriche) le 25 février 1890 et leur fille Adèle, 17 ans, née le 31 janvier 1925 à Graz (Autriche), élève du Lycée Michelet de décembre 1940 à 1942, sont arrêtés à leur domicile, 3 place de l'Horloge à Auvillar. Regroupés au camp de Judes, ils sont amenés à la gare de Caussade le 1er septembre 1942, puis internés à Drancy, ils sont déportés le 9 septembre 1942 vers Auschwitz par le convoi numéro 30 et exterminés dès leur arrivée. Déportation : 09/09/1942 convoi no 30
Bouloc
26/08/1942 Famille Komornik - Hersch (Herman), né avant 1900 à Delatin (Pologne) et Régine, née le 30/07/1896 en Pologne s'installent à Vienne, où naissent leurs enfants, Susi (Sali) le 10/02/1923, puis Max le 13/09/1927. A la fin de l'année 1938, ils décident de fuir et passent clandestinement en Belgique. Ils arrivent à Bouloc au début de l'année 1941. Le 26 août 1942, au petit matin, Hersch, Régine, 46 ans, Susi, 19 ans, et Max, 15 ans, sont arrêtés parce que juifs et emmenés au camp de Noé. Ils seront déportés sans retour de Drancy vers Auschwitz le 04/09/1942 où ils sont exterminés à leur arrivée. Déportation : 04/09/1942 convoi no 28
Caussade
21/06/1943 Famille Bloch - Le 21 Juin 1943, la police allemande a opéré une arrestation à l'hôtel Larroque, près de la gare de Caussade, de la nommée Bloch, âgée de 70 ans, d'origine allemande.
17/07/1944 Famille Mélamed - Michel est né le 18 novembre 1905 à Rowne (Pologne, auj. Rivne en Ukraine). Ingénieur de l’Institut d’électrotechnique de Toulouse (Haute-Garonne) promotion 1928. Domicilié à Caussade, il s’engagea dans la Résistance dans le cadre de l’AS (Armée secrète). Il fut combattant du corps franc Dumas 6e compagnie de l’AS.
Après le combat des Brunis, le 17 juillet 1944, neuf otages furent détenus par les troupes allemandes : Borderies, André Castel, André Huguet, les frères Jouanny (Heny et André), les frères Lespinet (Hugues et René Lucien), Mazard et Michel Mélamed. Ils furent emmenés à Montauban. Dans la nuit du 23 au 24 juillet, André » Huguet, Henry Jouanny, Hugues Lespinet, tous trois de Montricoux, André Castel de Nègrepelisse, et Michel Mélamed de Caussade, furent conduits sur la place Maréchal Pétain pour y subir leur supplice.
Les tortures subies pendant une semaine les avaient considérablement affaiblis. mais au vu des préparatifs de leur pendaison aux acacias, ils tentèrent une fuite dans la nuit noire. Les résistants s’engouffrèrent dans le couloir d’un immeuble, traversèrent une petite cour qui se prolongeait sur une rue, mais avant d’y arriver, une fusillade les arrêta. Atteints par les rafales, quatre furent repris et pendus dos-à-dos aux deux acacias : André Castel, 37 ans, de Nègrepelisse, Henry Jouany, 39 ans, de Montricoux, André Lespinet, 33 ans de Montricoux et Michel Mélamed de Caussade. Hugues Lespinet s’échappa plus loin mais fut mortellement blessé ; deux autres, André Jouanny et Lucien Lespinet furent rattrapés plus tard, exécutés et enterrés dans un champ le 26 juillet 1944 à Montech. Date d'exécution : 24/07/1944 Source : Le Maîtron
Faudoas
09/1943 Famille Domb - Simon (Samuel) né le 16 juin 1895 à Prasnysz (Pologne), est arrêté en septembre à Faudoas par Beaumont-de-Lomagne, et envoyé dans un GTE de l'Organisation Todt, près de Marseille. Il sera déporté sans retour par le convoi n° 73 le 15 mai 1944 qui fut dirigé d’abord sur Kovno (Kaunas) en Lituanie, où la moitié du convoi resta sur place et fut rapidement anéantie par les S.S. dans la forteresse de la ville, et dans le camp de Pravieniskès. L’autre moitié du convoi fur dirigée sur Reval (Tallinn), en Estonie. Enfermés et condamnés à des travaux extrêmement pénibles, les prisonniers furent presque tous assassinés par les S.S. Déportation : 15/05/1944 convoi no 73
Gensac
1942 Famille Frydland - Antoinette, 12 ans, née le 21/07/1930 à Anvers, Hermann, 5 ans, né le 08/12/1936 à Anvers et Max, 5 ans, né le 24/08/1936 à Anvers, étaient réfugiés à Gensac. Arrêtés parce que juifs, ils sont internés au camps de Septfonds puis déportés sans retour de Drancy vers Auschwitz par le convoi n° 30 du 09/09/1942.
Déportation : 09/09/1942 convoi no 30 JO : Mémorial de la déportation des Juifs de France, Beate et Serge Klarsfeld, Paris 1978
Lamagistère
15/07/1942 Famille Helman - Jacob, 49 ans, né le 31 décembre 1892 à Varsovie (Pologne) est arrêté à Lamagistère parce que juif le 15 juillet 1942.
Son épouse Fanny, 45 ans, née le 27 avril 1897 à Petrokov (Pologne), et sa fille Germaine, 15 ans, née le 19 décembre 1926 à Paris sont arrêtées parce que juives le 18 décembre 1942 à La Magistère (Lot-et-Garonne).
Ils seront tous les trois déportés sans retour le 31 juillet 1943 par le convoi n° 58 vers Auschwitz (Pologne). Déportation : 31/07/1943 convoi no 58
Lamothe-Capdeville
04/05/1944 Famille Finkiel - Abraham Nathan, 34 ans, né le 17 juillet 1909 à Varsovie. Il est assigné à résidence à Ardus avec sa famille. Arrêtés par les SS cantonné dans le village le 4 mai 1944, sa femme et ses trois enfants sont relâchés et il est emmené à Drancy. Il sera déporté sans retour le 15 mai 1944 par le convoi n° 73 dirigé d’abord sur Kovno (Kaunas) en Lituanie, où la moitié du convoi resta sur place et fut rapidement anéantie par les S.S. dans la forteresse de la ville, et dans le camp de Pravieniskès. L’autre moitié du convoi fur dirigée sur Reval (Tallinn), en Estonie. Enfermés et condamnés à des travaux extrêmement pénibles, les prisonniers furent presque tous assassinés par les S.S. Ce convoi ne transportait que des hommes : 878 très exactement, dont 38 adolescents âgés de 12 à 17 ans. De ce convoi, il n’y eut, en 1945, que 22 survivants dont aucun enfant. Déportation : 15/05/1944 convoi no 73
Monclar-de-Quercy
08/05/1944 Famille Alves - Antonio , immigré portugais. Maçon. Arrêté par la police allemande. Source : Arquivo Historico Diplomatico, (Portugal), fonds Embaixada de Paris, M. 177
08/08/1944 Famille Marx - Janine née Lévy et son mari Raymond Marx, négociant en bestiaux, habitaient à Chavanges avec leurs filles Françoise, née en 1931, Nicole, née en 1934, et Claudine, née le 6 avril 1939 à Chavanges. Ils se réfugient à Monclar-de-Quercy.
De grandes rafles sont organisées par les Allemands pour arrêter tous les hommes de 16 à 60 ans demeurant dans la région.
Durant ce vaste coup de filet, Janine et Raymond Marx, 41 ans, sont arrêtés le 8 mai 1944 à Monclar-de-Quercy et conduit à la prison de Toulouse avant d'être déportés de Drancy à Auschwitz le 20 mai 1944 par le convoi n° 74 parce que juifs. Seule Janine reviendra. Déportation : 20/05/1944 convoi no 74
08/05/1944 Famille Salomon - Tobias, né le 05/01/1895 à Jérusalem (Israël) et son épouse Irène née Holczweber le 19/11/1894 à Budapest (Hongrie) sont réfugiés à Monclar-de-Quercy. Arrêtés parce que juifs, Tobias, 49 ans, et Irène, 49 ans, sont internés à Toulouse et déportés sans retour de Drancy à Auschwitz par le convoi n° 74 du 20/05/1944. Déportation : 20/05/1944 convoi no 74 Source : Mémorial de la déportation des Juifs de France
Montauban
26/08/1942 Famille Talmud et Silberschlag - Pierre Korber : durant la grande rafle des étrangers en zone sud le vingt-six août 1942, ma tante Clara Talmud (née Silberschlag), sœur de ma mère Ernestine Silberschlag , son fils Léo Talmud et ma grand-mère Malka Silberschlag sont arrêtés. Ils seront envoyés au camp de Septfonds où ils ne resteront que quelques semaines. Ils seront alors envoyés au camp de Rivesaltes où ils seront enfermés jusqu'en octobre 1942. Ils trouveront grâce à une aide extérieure (?) à s'enfuir. Ma tante Clara retournera à Montauban se cacher et y trouvera son second mari Emile Bornstein (qui a perdu sa femme ainsi que son fils assassinés par les nazis), son fils (mon cousin) Léo trouvera refuge en Suisse et ma grand-mère Malka sera cachée au Vatican. Nous les retrouverons (du moins ceux cités) après la guerre.
Montech
07/05/1944 Famille Feintuch - Paul, 11 ans, est né le 23/04/1933 à Vienne. Réfugié à Montech (Tarn-et-Garonne), il est arrêté parce que juif et déporté sans retour de Drancy vers Auschwitz le 20/05/1944 par le convoi n° 74.
Déportation : 20/05/1944 convoi no 74 JO : List of murdered Jews from Austria
07/05/1944 Famille Urbach - D'origine polonaise, les parents, David, né en 1898, et Chaya-Perla née Fryser en 1902, migrent en Allemagne, où naissent leurs deux filles, Rosa en 1925 et Régine en 1927. Ils vivent à Paris, où ils s'installent probablement avant la guerre, puis se réfugient à Montech. David Urbach est vendeur. Perla est sans emploi. Rosa est couturière.
Le 7 mai 1944, Perla et ses deux filles sont déportées de Toulouse vers Drancy puis Auschwitz. Le 13 mai 1944, David est déporté de Toulouse vers Drancy. Le 20 mai 1944, tous les quatre sont déportés vers Auschwitz, par le convoi n° 74. Arrivés à Auschwitz, David est fait prisonnier, et meurt probablement au cours de la marche de la mort de janvier 1945. Perla et Rosa ont survécu à la Shoah. Perla, la mère, est libérée de Theresienstadt en avril 1945. Régine est probablement morte dans les chambres à Gaz. Déportation : 20/05/1944 convoi no 74
Montricoux
17/07/1944 Famille Huguet - André Etienne fils de Victor Huguet, meunier et de Marie-Philomène Gauthier, marié à Mlle Lapellegerie, était père de deux enfants âgés de 29 et 25 ans en 1944. André Huguet travaillait comme conducteur de cylindres à Montricoux (Tarn-et-Garonne). Résistant.
Après le combat des Brunis, le 17 juillet 1944, neuf otages furent détenus par les troupes allemandes : Borderies, André Castel, André Huguet, les frères Jouanny (Heny et André), les frères Lespinet (Hugues et René Lucien), Mazard et Michel Mélamed. Ils furent emmenés à Montauban. Dans la nuit du 23 au 24 juillet, André » Huguet, Henry Jouanny, Hugues Lespinet, tous trois de Montricoux, André Castel de Nègrepelisse, et Michel Mélamed de Caussade, furent conduits sur la place Maréchal Pétain pour y subir leur supplice.
Les tortures subies pendant une semaine les avaient considérablement affaiblis. mais au vu des préparatifs de leur pendaison aux acacias, ils tentèrent une fuite dans la nuit noire. Les résistants s’engouffrèrent dans le couloir d’un immeuble, traversèrent une petite cour qui se prolongeait sur une rue, mais avant d’y arriver, une fusillade les arrêta. Atteints par les rafales, quatre furent repris et pendus dos-à-dos aux deux acacias : André Castel, 37 ans, de Nègrepelisse, Henry Jouany, 39 ans, de Montricoux, André Lespinet, 33 ans de Montricoux et Michel Mélamed de Caussade. Hugues Lespinet s’échappa plus loin mais fut mortellement blessé ; deux autres, André Jouanny et Lucien Lespinet furent rattrapés plus tard, exécutés et enterrés dans un champ le 26 juillet 1944 à Montech. Date d'exécution : 24/07/1944 Source : Le Maîtron
17/07/1944 Famille Jouany - Henri Né le 28 décembre 1905 à Négrepelisse était le fils de Pierre Jouany forgeron aux Reys et Marie Monié. Il avait épouse Irène Lourmes le 13 août 1927 à Montricoux et ils avaient un enfant âgé de 14 ans en 1944. Henri Jouany travaillait comme cultivateur à Montricoux. Il était résistant.
Après le combat des Brunis, le 17 juillet 1944, neuf otages furent détenus par les troupes allemandes : Borderies, André Castel, André Huguet, les frères Jouanny (Heny et André), les frères Lespinet (Hugues et René Lucien), Mazard et Michel Mélamed. Ils furent emmenés à Montauban. Dans la nuit du 23 au 24 juillet, André » Huguet, Henry Jouanny, Hugues Lespinet, tous trois de Montricoux, André Castel de Nègrepelisse, et Michel Mélamed de Caussade, furent conduits sur la place Maréchal Pétain pour y subir leur supplice.
Les tortures subies pendant une semaine les avaient considérablement affaiblis. mais au vu des préparatifs de leur pendaison aux acacias, ils tentèrent une fuite dans la nuit noire. Les résistants s’engouffrèrent dans le couloir d’un immeuble, traversèrent une petite cour qui se prolongeait sur une rue, mais avant d’y arriver, une fusillade les arrêta. Atteints par les rafales, quatre furent repris et pendus dos-à-dos aux deux acacias : André Castel, 37 ans, de Nègrepelisse, Henry Jouany, 39 ans, de Montricoux, André Lespinet, 33 ans de Montricoux et Michel Mélamed de Caussade. Hugues Lespinet s’échappa plus loin mais fut mortellement blessé ; deux autres, André Jouanny et Lucien Lespinet furent rattrapés plus tard, exécutés et enterrés dans un champ le 26 juillet 1944 à Montech. Date d'exécution : 24/07/1944 Source : Le Maîtron
17/07/1944 Famille Lespinet - Hugues Louis né le 20 août 1911 à Montauban était le fils de Jean Léon Lespinet menuisier et de son épouse Élisa Courrèges, couturière, Hugues Lespinet naquit rue de l’Avenir à Montauban au domicile de ses parents ; il se maria le 11 juillet 1936 à Puygaillard-Mauclar avec Suzanne Barlier.
Il était résistant.
Après le combat des Brunis, le 17 juillet 1944, neuf otages furent détenus par les troupes allemandes : Borderies, André Castel, André Huguet, les frères Jouanny (Heny et André), les frères Lespinet (Hugues et René Lucien), Mazard et Michel Mélamed. Ils furent emmenés à Montauban. Dans la nuit du 23 au 24 juillet, André » Huguet, Henry Jouanny, Hugues Lespinet, tous trois de Montricoux, André Castel de Nègrepelisse, et Michel Mélamed de Caussade, furent conduits sur la place Maréchal Pétain pour y subir leur supplice.
Les tortures subies pendant une semaine les avaient considérablement affaiblis. mais au vu des préparatifs de leur pendaison aux acacias, ils tentèrent une fuite dans la nuit noire. Les résistants s’engouffrèrent dans le couloir d’un immeuble, traversèrent une petite cour qui se prolongeait sur une rue, mais avant d’y arriver, une fusillade les arrêta. Atteints par les rafales, quatre furent repris et pendus dos-à-dos aux deux acacias : André Castel, 37 ans, de Nègrepelisse, Henry Jouany, 39 ans, de Montricoux, André Lespinet, 33 ans de Montricoux et Michel Mélamed de Caussade. Hugues Lespinet s’échappa plus loin mais fut mortellement blessé ; deux autres, André Jouanny et Lucien Lespinet furent rattrapés plus tard, exécutés et enterrés dans un champ le 26 juillet 1944 à Montech. Date d'exécution : 24/07/1944 Source : Le Maîtron
Nègrepelisse
17/07/1944 Famille Castel - André Castel, Né le 22 février 1907 à Nègrepelisse. Fils de Jean Castel et de Marguerite (ou Marceline) Castel, marié à Marie Delcassé, sans enfant, André Castel naquit au lieu dit Lasfonds. Il travaillait comme cultivateur à Montricoux (Tarn-et-Garonne), mais on le dit domicilié à Nègrepelisse. Il aurait rejoint la Résistance.
Après le combat des Brunis, le 17 juillet 1944, neuf otages furent détenus par les troupes allemandes : Borderies, André Castel, André Huguet, les frères Jouanny (Heny et André), les frères Lespinet (Hugues et René Lucien), Mazard et Michel Mélamed. Ils furent emmenés à Montauban. Dans la nuit du 23 au 24 juillet, André » Huguet, Henry Jouanny, Hugues Lespinet, tous trois de Montricoux, André Castel de Nègrepelisse, et Michel Mélamed de Caussade, furent conduits sur la place Maréchal Pétain pour y subir leur supplice.
Les tortures subies pendant une semaine les avaient considérablement affaiblis. mais au vu des préparatifs de leur pendaison aux acacias, ils tentèrent une fuite dans la nuit noire. Les résistants s’engouffrèrent dans le couloir d’un immeuble, traversèrent une petite cour qui se prolongeait sur une rue, mais avant d’y arriver, une fusillade les arrêta. Atteints par les rafales, quatre furent repris et pendus dos-à-dos aux deux acacias : André Castel, 37 ans, de Nègrepelisse, Henry Jouany, 39 ans, de Montricoux, André Lespinet, 33 ans de Montricoux et Michel Mélamed de Caussade. Hugues Lespinet s’échappa plus loin mais fut mortellement blessé ; deux autres, André Jouanny et Lucien Lespinet furent rattrapés plus tard, exécutés et enterrés dans un champ le 26 juillet 1944 à Montech. Date d'exécution : 24/07/1944 Source : Le Maîtron
Orgueil
1942 Famille Engelhart ou Enjelhart - Faija, 31 ans, née à Rudamin (Seiniai-Lazdijai) en Lituanie le 19/02/1911 et ses enfants, Charles, 5 ans, né le 13/04/1937 à Anvers et Édith, 3 ans, née le 07/04/1939 à Anvers, sont arrêtés parce que juifs et dirigés vers le camps de Septfonds. Ils seront déportés sans retour de Drancy vers Auschwitz le 09/09/1942 par le convoi n° 30.
Déportation : 09/09/1942 convoi no 30 JO : Mémorial de la déportation des Juifs de France, Beate et Serge Klarsfeld, Paris 1978
Saint-Nicolas-de-la-Grave
12/11/1943 Famille Campanini - La famille Campanini, arrive d'Italie en 1925 fuyant le fascisme mussolinien. Ils son naturalisés français en 1937. M. Campanini et ses deux fils, Claude (Viscardo) né le 16 mars 1925 à Parme (Italie), et Bruno sont arrêté sur dénonciation à leur domicile, interrogés à la Gestapo d'Agen et transférés à la prison Saint-Michel de Toulouse. Transférés le 26 décembre 1943, au camp de Compiègne et déportés le 15 janvier 1944 vers Buchenwald. M. Campanini décédera lors de la marche de la mort de l’évacuation du camp de Flossenburg. (Source : Claude Campanini : itinéraire d’un déporté moissagais, par Claude Campanini). Déportation : 15/01/1944
Septfonds
08/1942 Famille Hirsch - Gerst, 28 ans, né le 07/05/1915, imprimeur, apatride, est interné au camp de Septfonds. Arrêté parce que juif, il est envoyé au Camp de Sauvaud à Casseneuil, avant d'être déporté sans retour du Camp de Drancy vers Auschwitz par le convoi n° 30 du 9 septembre 1942. Déportation : 09/09/1942 convoi no 30 JO : Mémorial de la déportation des Juifs de France
Varennes
26/08/1942 Famille Galanty - Les trois soeurs Galanty, de nationalité tchèque, venant d’Anvers, arrivent à Varennes en juin 1940 :
- Estera, née le 24/07/1902 à Stropkopf, sans profession.
- Bertha, née le 27/04/1910 à Stropkopf, sans profession.
- Margita dite Marguerite, née le 08/08/1916 à Stropkopf, sans profession. Elle vivra quelques temps en concubinage avec Heinrich Traubenberg.
Célibataires, Estera, Bertha et Margita sont logées dans une maison appartenant au garde-champêtre, Languedoc Vidal. En entrant dans le village, c’est la deuxième maison à droite, juste après le monument aux morts. A la date du 20 septembre 1940, elles envisagent de rentrer à Anvers, mais faute d’autorisation et de moyens financiers le voyage de retour n’aura pas lieu.
Estera, 40 ans, Bertha, 32 ans, et Margita dite Marguerite, 26 ans, sont arrêtées par les gendarmes de Villebrumier parce que juives le 26/08/1942. Elles sont déportés sans retour le 9 septembre 1942, par le convoi n° 30 du Bourget-Drancy pour Auschwitz. Déportation : 09/09/1942 convoi no 30 JO : Régis Pinson
03/1942 Famille Herskovic - Émile, né le 11/10/1884 à Senne (Tchécoslovaquie), fromager, son épouse Emma, née Hoffman le 27 mars 1893 à Vienne (Autriche) et leurs enfants David né le 05/10/1920 à Fisar (Tchécoslovaquie), Armin dit Armand né le 06/10/1924 en Tchécoslovaquie, , Hilda née le 31/05/1928 en Tchécoslovaquie et Otto né le 11/10/1931 à Anvers (Belgique), sont réfugiés à Varennes depuis le 23/06/1940.
David, 21 ans, est arrêté par les gendarmes de Villebrumier parce que juif et conduit au camp de Septfond, où il est affecté à une compagnie de travailleurs étrangers. Il sera déporté sans retour de la gare du Bourget-Drancy pour Auschwitz le 28 août 1942 par le convoi n° 25.
Déportation : 28/08/1942 convoi no 25 JO : Daf-Ed Armand Herskovic
11/09/1942 Famille Lewald - La famille Lewald, de nationalité allemande, est arrivée à Paris le 8 août 1938 pour y exercer le métier de tapissier. Ils arrivent à Varennes via Saint-Pierre-le-Moûtier dans la Nièvre,
- Bernard, né le 13/04/1891 à Francfort, tapissier, s'est engagé dans l'armée française le 14/03/1940. Il restera jusqu'au 18/10/1940 à Sidi Bel Abbes au sein du 1ier régiment étranger d’infanterie. Démobilisé sans avoir combattu, il arrive à Varennes le 29 novembre 1940, pour rejoindre sa femme déjà installée, et exerce depuis la profession de journalier agricole chez divers propriétaires de la localité. Il cultive également un jardin potager pour son compte.
- Sarah, née Perrel le 15/09/1885 à Wilna, Lituanie,
Le couple loge dans une maison appartenant à Laval François, située à la sortie Est du village. Cette adresse correspond de nos jours au n° 331 de la route des Auriols.
Bernard et Sarah Lewald ont trois enfants. Leur fille aînée est mariée et installée aux États-Unis. Ils sont sans nouvelles des deux plus jeunes : Henri, 21 ans, et Helzée, 18 ans, seront arrêtés durant l'été 1942, l’un en Allemagne, l’autre en Belgique et déportés sans retour à Auschwitz.
Bernard et Sarah échappent à la rafle du 26/08/1942 mais ils sont arrêtés le 11/09/1942 parce que juif par les gendarmes de Villebrumier. Ils sont internés au camp de Gurs. Bernard et Sarah Lewald sont libérés du camp de Gurs. Un document, daté du 18 avril 1944, indique que Bernard Lewald est autorisé à transférer sa résidence à Montauban, 15 rue d’Elie, où il occupe un emploi à la société des lignes télégraphiques et téléphoniques. Ils ne quitteront pas Varennes pour autant, car sur proposition du maire, le préfet leur attribuera un bon d’achat, le 19 septembre 1944. JO : Régis Pinson
26/08/1942 Famille Moses - La famille Moses, de nationalité allemande, venant de Belgique, arrive à Varennes en juillet 1941 :
- le père, Walter, né le 14/09/1893 à Essen, confiseur,
- la mère, Lily, née Blumenthal le 02/04/1897 à Dusseldorf,
- Hélène, née le 22/08/1922 à Cologne (Allemagne), puéricultrice,
- Kurt dit Pierre né le 24/05/1928 à Cologne (Allemagne).
C’est la dernière famille juive arrivée à Varennes, probablement après le 12 juillet 1941. Walter et Lily sont logés chez Pierre Chaubard dit Cadet, propriétaire d’une grande maison d’époque Napoléon III. Cette adresse correspond de nos jours au N° 441 de la route des Auriols. Sur la même parcelle, une petite maison est occupée par Jeanne Esquié, son fils Jean-Raymond et Appolonie l’épouse de ce dernier. Quant à Hélène et son frère Pierre, ils logent dans une chambre située au rez-de-chaussée du domicile de Mme Brégal, juste en face la maison du maire. Cette adresse correspond aujourd’hui au N° 248 de la route des Auriols.
Les gendarmes de la brigade de Villebrumier arrêtent Walter, 49 ans, et Lily Moses, 45 ans, à leur domicile chez Pierre Chaubard et leurs enfants Hélène, 20 ans, et Pierre, 14 ans, chez Mme Brégal parce que juifs. Ils sont internés au camp de Septfonds. Arrivée au camp de Septfonds, Hélène Moses écrit une lettre à René Vacquié, le fils du maire décédé. Elle lui demande un pot de confiture oublié sur une étagère dans la cuisine de Mme Brégal. René enfourche sa bicyclette et parcourt les 46 kilomètres. Arrivé sur place, à travers le grillage du camp de Judes, il remet à Hélène le pot de confiture.
Walter, 49 ans, Lilly, 45 ans, Hélène, 20 ans, et Kurt Moses, 14 ans, sont déportés le 9 septembre 1942, par le convoi n° 30 du Bourget-Drancy pour Auschwitz.
Kurt (Pierre) Moses survit à Auschwitz et est transféré en décembre 1944 à Buchenwald. Le 11/04/1945 il est libéré par les Américains. Il rentre seul en France le 10/05/1945, son père, sa mère et sa sœur ont été assassinés à Auschwitz. Renvoyé sur Montauban, il est alors hébergé par la famille du pépiniériste Daniel Ladoux, au lieu-dit "La Crespine" à Varennes. Déportation : 09/09/1942 convoi no 30 JO : Régis Pinson
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