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Ariège

Région :
Occitanie
Département :
Ariège

Préfecture :
Foix

Préfets :
Léopold Chénaux de Leyritz
(25/06/1940 - 24/01/1944) Léopold Marie Frédéric Chéneaux de Leyritz, Préfet de Haute-Garonne et préfet régional de la région de Toulouse à partir de 1941 (Ariège, Gers, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Lot, Lot-et-Garonne, Tarn et Tarn-et-Garonne et les parties non occupées des Basses-Pyrénées, de la Gironde et des Landes (1896-1970)
) secrétaire général de la sous-préfecture de Saint-Girons (Ariège), résistant
André Sadon
(24/01/1944 - 06/02/1944) André Paul Sadon, Préfet régional de la région de Toulouse (Ariège, Gers, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Lot, Lot-et-Garonne, Tarn et Tarn-et-Garonne et les parties non occupées des Basses-Pyrénées, de la Gironde et des Landes (1891-1965)
Jean Cassou
(1944 - 1944) Commissaire régional de la République de la région de Toulouse (Ariège, Gers, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Lot, Lot-et-Garonne, Tarn et Tarn-et-Garonne et les parties non occupées des Basses-Pyrénées, de la Gironde et des Landes (1897-1981)
Pierre Berteaux
(1944 - 1946) Pierre Félix Berteaux, Commissaire régional de la République de la région de Toulouse (Ariège, Gers, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Lot, Lot-et-Garonne, Tarn et Tarn-et-Garonne et les parties non occupées des Basses-Pyrénées, de la Gironde et des Landes (1907-1986)

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Septfonds, 1939-1944. Dans l'archipel des camps français

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Arrestation dans le département de l'Ariège en 1939-1945



39 Familles arrêtées dans le département [Compléter]

Alos
25/11/1943 Famille Cazalé - André Cazalé, né à Alos est passeur avec la famille Pujol. L’équipe composée de six personnes a pour instigateur Noël Peyrevidal, responsable du mouvement de Résistance socialiste "France au Combat". De nombreux évadés ont emprunté cette filière, notamment des militaires français et alliés. La Gestapo aidée par des collaborateurs français réussit à identifier l’équipe principale et arrête huit personnes (25 novembre 1943). Deux sont déportés : François Pujol (le père) et son neveu André Cazalé ne reviendront pas.
JO : L'Etat en Ariège


25/11/1943 Famille Pujol - François, né en 1893 à Alos et Louis, né en 1920 à Alos sont passeurs avec la famille Cazalé. L’équipe composée de six personnes a pour instigateur Noël Peyrevidal, responsable du mouvement de Résistance socialiste "France au Combat". De nombreux évadés ont emprunté cette filière, notamment des militaires français et alliés. La Gestapo aidée par des collaborateurs français réussit à identifier l’équipe principale et arrête huit personnes (25 novembre 1943). Deux sont déportés : François Pujol (le père) et son neveu André Cazalé ne reviendront pas. Louis Pujol ( le fils) s’évade du siège de la Gestapo de Foix, à Lauquié, et rejoint les environs d’Alos. Décidé à passer en Espagne, il fait halte, en pleine montagne enneigée, dans une grange du plateau de Larrech. Surpris, en train de se chauffer, il est abattu par les Allemands.
JO : L'Etat en Ariège

Aulus-les-Bains
26/08/1942 Famille Véléris - Irène, est née à Kaunas (Lituanie) en 1904. Issue d’une famille juive de Kaunas (Kovno) en Lituanie russe, Seine (Irène) Malka Veleris a migré en Belgique, en passant par l’Allemagne. De Bruxelles, où elle est modiste, elle fuit en mai 1940, devant l’avance des troupes allemandes avec son mari et son jeune fils, Isy. Elle s’installe à Labarthe–Inard (Haute-Garonne), puis à Beauchalot. Après la mort de son mari, elle est assignée à résidence à Aulus-les- bains, avec son fils. Arrêtés lors de la rafle du 26 août 1942, ils sont internés au Camp du Vernet. Irène Véléris y rencontre Mlle Naef, directrice suisse de la Colonie d’Enfants Juifs du château de La Hille, près de Montégut Plantaurel, qui vient sauver les enfants protégés par la Croix Rouge suisse (Secours aux enfants). Mlle Naef arrive, malgré la surveillance, à amener avec elle, le jeune Isy Veleris. Quelques jours après, Irène Véléris, sachant son fils en sûreté, quitte Le Vernet pour Drancy, d’où elle part avec le convoi n° 33 vers Auschwitz, où elle disparaît. convoi no 33

Auzat
02/02/1944 Famille Albino Domingues - Immigré portugais. Accusé de contrebande, il est arrêté par la police allemande. Conduit à la prison militaire de Toulouse, Albino Domingues finit par être libéré par manque de preuves mais il est contraint de s'engager dans l'organisation TODT en France. Il sera envoyé en Allemagne.
Source : Arquivo Historico Diplomatico, (Portugal), fonds Embaixada de Paris, M. 177


02/02/1944 Famille Domingos da Costa - Immigré portugais. Accusé de contrebande, il est arrêté par la police allemande. Conduit à la prison militaire de Toulouse, Domingos da Costa finit par être libéré par manque de preuves mais il est contraint de s'engager dans l'organisation TODT en France. Il sera envoyé en Allemagne.


02/02/1944 Famille Joaquim Fernandes - Immigré portugais. Accusé de contrebande, il est arrêté par la police allemande. Conduit à la prison militaire de Toulouse, Joaquim Fernandes finit par être libéré par manque de preuves mais il est contraint de s'engager dans l'organisation TODT en France. Il sera envoyé en Allemagne.
Source : Arquivo Historico Diplomatico, (Portugal), fonds Embaixada de Paris, M. 177


02/02/1944 Famille José Carvalho de Souza - Immigré portugais. Accusé de contrebande, il est arrêté par la police allemande. Conduit à la prison militaire de Toulouse, José Carvalho de Souza finit par être libéré par manque de preuves mais il est contraint de s'engager dans l'organisation TODT en France. Il sera envoyé en Allemagne.
Source : Arquivo Historico Diplomatico, (Portugal), fonds Embaixada de Paris, M. 177


02/02/1944 Famille José Domingues - Immigré portugais. Accusé de contrebande, il est arrêté par la police allemande. Conduit à la prison militaire de Toulouse, José Domingues finit par être libéré par manque de preuves mais il est contraint de s'engager dans l'organisation TODT en France. Il sera envoyé en Allemagne.
Source : Arquivo Historico Diplomatico, (Portugal), fonds Embaixada de Paris, M. 177


02/02/1944 Famille Manuel Antonio Domingues - Immigré portugais. Accusé de contrebande, il est arrêté par la police allemande. Conduit à la prison militaire de Toulouse, Manuel Antonio Domingues finit par être libéré par manque de preuves mais il est contraint de s'engager dans l'organisation TODT en France. Il sera envoyé en Allemagne.
Source : Arquivo Historico Diplomatico, (Portugal), fonds Embaixada de Paris, M. 177


02/02/1944 Famille Manuel José Amorim - Immigré portugais. Accusé de contrebande, il est arrêté par la police allemande. Conduit à la prison militaire de Toulouse, Manuel José Amorim finit par être libéré par manque de preuves mais il est contraint de s'engager dans l'organisation TODT en France. Il sera envoyé en Allemagne.
Source : Arquivo Historico Diplomatico, (Portugal), fonds Embaixada de Paris, M. 177


02/02/1944 Famille Manuel José Monteiro - Immigré portugais. Accusé de contrebande, il est arrêté par la police allemande. Conduit à la prison militaire de Toulouse, Manuel José Monteiro finit par être libéré par manque de preuves mais il est contraint de s'engager dans l'organisation TODT en France. Il sera envoyé en Allemagne.
Source : Arquivo Historico Diplomatico, (Portugal), fonds Embaixada de Paris, M. 177

Ax-les-Thermes
08/08/1942 Famille Vonau - Henri, né à Colmar en 1919 est lithographe à Niederhergheim, près de Colmar. L'Alsace devenue allemande, il est requis par les Allemands et incorporé dans une compagnie de travail. Il déserte avec son ami, Aimé Echinger. Ils parviennent à gagner les Pyrénées, en passant par la vallée de l’Ariège, mais sont arrêtés à Ax-les-Thermes, le 8 août 1942, pour tentative de passage de la frontière. Envoyé à Bordeaux (Fort du Hâ), il est déporté en Allemagne à Sachsenhausen, puis meurt d’épuisement au camp de Shoenebeck, le 31 juillet 1944. Aimé Echinger a survécu.

Baulou
23/05/1944 Famille Amardeil - Gilberte, née en 1927 à Baulou dans une famille de paysans de l’Ariège, habitant au Col du Portel (Baulou), elle est arrêtée avec toute sa famille le 23 mai 1944, par les Allemands. Lors d’une opération militaire contre les maquis des guérilleros espagnols, le Portel a été encerclé par les Allemands. Un espagnol caché dans une maison voisine s’est sauvé, in extremis, en tuant un officier allemand. Les Amardeil, chez qui les maquisards viennent se ravitailler, sont arrêtés. Noël, le père, est emprisonné à Toulouse jusqu’à la Libération. La mère, Léocadie, et ses trois filles, Marie-Jeanne (23 ans), Noélie (20 ans) et Gilberte (17 ans) se retrouvent déportées au camp de Ravensbruck. La plus jeune, séparée des autres, disparaît à jamais. Les autres survivent et rentrent en Ariège.
JO : L'Etat en Ariège

Campagne-sur-Arize
23/02/1943 Famille Wajsglus - La famille Wajsglus, d’origine polonaise, est réfugiée en France depuis le 20 mai 1940. La famille réside dès 1940 à Castillon-en-Couserans (Ariège). Le 19 février 1942, elle se fait recenser à la mairie de la commune. La famille est alors composée de : Mordka, tailleur de profession, né à Varsovie en 1908 ; son épouse Chaja, née Naparstek en 1913 à Ostrowiec, sans profession ; Abraham Albert, leur fils, né à Pamiers en 1941. En décembre 1942, la famille reçoit l’ordre de quitter Castillon-en-Couserans, situé trop près de la frontière espagnole ; elle est alors assignée à résidence à Campagne-sur-Arize mais obtient un sursis d’un mois pour s’y rendre en raison de la grossesse avancée de Chaja. Après la naissance de Jean Jacob à Castillon, la famille se rend à Campagne-sur-Arize. C’est là que Mordka est finalement arrêté le 23 février 1943 par les gendarmes du Mas-d'Azil ; il est immédiatement transféré au Camp du Vernet-d'Ariège, puis au Camp de Gurs. Il figure dans la liste des déportés du convoi n°50 parti de Drancy vers Maidanek le 4 mars 1943.
Déportation : 04/03/1943 convoi no 50

Castillon-en-Couserans
26/08/1942 Famille Fuhrer - La famille Fuhrer, d’origine polonaise, est réfugiée en France depuis le 19 mai 1940. Schaja, né à Tymowa en 1910 a travaillé le diamant à Anvers avant d’être ouvrier agricole à Castillon. Il a été mobilisé en France dans l’armée polonaise jusqu’au 10 juillet 1940. Mindla, son épouse (née Bleich à Dukla en 1902 ), est sans profession lors du recensement à la mairie de Castillon le 18 février 1942. Abraham, leur fils, est né en 1938 à Anvers. Les 3 membres de la famille sont arrêtés à l’occasion de la rafle du 26 août 1942. Après un bref internement au camp du Vernet, ils sont transférés le 1er septembre 1942 à Drancy, d’où ils sont déportés à Auschwitz par le convoi n°28 du 4 septembre 1942.
Déportation : 04/09/1942 convoi no 28

Foix
09/04/1944 Famille Auge - François, dit "Bengali" est né à Sem en 1909. Peintre à Foix, il fréquente les milieux de la Résistance. Le 9 avril 1944, alors qu’il est au Café du Rocher, il est arrêté pour avoir parlé trop fort contre les Allemands, alors qu’à la table voisine se trouve l’agent de la Gestapo Walter Buchmann, le "Sarrois". Déporté à Mauthausen et Gusen, il est fusillé. Son frère Antoine a été Proviseur du Lycée de Foix.
JO : L'Etat en Ariège


25/06/1944 Famille Soubrie - Roland, né en 1919 à Saurat, est métallurgiste à Foix. Membre d’un groupe F.T.P. urbain, il est arrêté le 25 juin 1944, avec quatre autres ouvriers, à la suite d’une distribution de tracts dans l’usine, qui appartient au chef de la Milice. Il meurt à Buchenwald le 1e mars 1945.
JO : L'Etat en Ariège

Lavelanet
23/02/1943 Famille Kahn - Edgar, né à Mertzig (Sarre-Allemagne) le 12 octobre 1907, est le fils de Julius et de Ida née Kaufmann et est marié avec Liesel née Salomon. Ils quitte la Sarre lors de l’annexion par l’Allemagne (1935) et arrivent en Palestine en 1936. En 1938, il arrivent en France et s’installent à Alençon. Engagé volontaire en 1939, puis démobilisé, Edgar et son épouse s’installent à Lavelanet où il travaille comme maçon. Le 23 février 1943, lors de la 2e rafle des juifs en Ariège, il est arrêté et conduit au Camp du Vernet où on le garde quelques jours. Envoyé au Camp de Gurs où il ne reste que quelques heures, il est acheminé sur Drançy. Il fait partie du convoi n° 50 dirigé, le 4 mars 1943, vers le camp d’extermination de Sobibor, en Pologne. Une rue porte son nom à Alençon. Ses parents, arrêtés à Alençon, ont été déportés sans retour vers Auschwitz en novembre 1942.
Déportation : 04/03/1943 convoi no 50
JO : L'Etat en Ariège

Les Bordes-sur-Lez
26/08/1942 Famille Grossmann - La famille Grossmann est apatride d’origine autrichienne. Adolphe, né en 1912 à Vienne, est arrivé le 1er juillet 1938 en France à Mulhouse ; c’est un ancien ouvrier en parapluie. Il s’est engagé dans la légion étrangère le 21 novembre 1939 (2e régiment étranger d’infanterie, division de Meknès) où il obtient un certificat de bonne conduite. Sa mère, Jutte (Juth), née à Brody en Pologne en 1884, est arrivée en France le 23 mai 1940. La sœur de sa mère, Hené Wilder née en 1875, elle aussi de Brody, vit avec eux à Bordes quand ils se font recenser à la mairie le 17 février 1942. Adolphe Grossmann et sa mère sont raflés le 26 août 1942 et internés au Vernet. Ils sont transférés le 1er septembre 1942 à Drancy, d’où ils sont déportés à Auschwitz par le convoi n°28 du 4 septembre 1942. Hené Wilder aurait dû être assignée à résidence au Mas d’Azil fin décembre 1942, mais elle avait déjà quitté Bordes depuis le début novembre 1942 quand les gendarmes de Sentein veulent lui signifier l’assignation.
Déportation : 04/09/1942 convoi no 28


26/08/1942 Famille Kirschner - Rachela (Rachel) Kirschner (née Kolber) et sa fille Hélène sont d’origine polonaise, réfugiées en France depuis le 23 mai 1940. Rachela est née à Zmigrod en 1892, Hélène est née à Berlin en 1922. Toutes deux sont sans profession lorsqu’elles se font recenser à la mairie de Bordes le 19 février 1942. Elles sont raflées à Bordes le 26 août 1942. Après un bref internement au camp du Vernet, elles sont transférées le 1er septembre 1942 à Drancy, d’où elles sont déportées à Auschwitz par le convoi n°28 du 4 septembre 1942.
Déportation : 04/09/1942 convoi no 28


26/08/1942 Famille Meyer - La famille Meyer, d’origine allemande, réside en France depuis le 12 mai 1940. Elle était composée d’Hans-Adalbert (le père, né à Berlin en 1881), d’Elisabeth (la mère, née à Berlin en 1894), et de leurs deux enfants (Lotte et Kurt nés à Berlin respectivement en 1924 et en 1926). Ancien avocat, Hans-Adalbert est employé pour la taille des arbres fruitiers par le directeur des services agricoles de l’Ariège et exerce le métier de cultivateur à Bordes. Elisabeth, Lotte et Kurt sont raflés le 26 août 1942 à Bordes. Après un bref internement au camp du Vernet, tous les 3 sont transférés le 1er septembre 1942 à Drancy, d’où ils sont déportés à Auschwitz par le convoi n°28 du 4 septembre 1942. Hans-Adalbert est lui assigné à résidence au Mas d’Azil à partir du 28 décembre 1942.
Déportation : 04/09/1942 convoi no 28


26/08/1942 Famille Schimmel - Sura (Sarah) Schimmel (née Rolmensch) et son fils Henri (Harry) sont des réfugiés polonais, en France depuis le 19 mai 1940. Sura est née à Wolbron en Pologne en 1902, elle est « sans profession » lorsqu’elle se fait recenser à la mairie de Bordes le 16 février 1942 ; Henri est né à Vienne (Autriche) en 1933. Tous 2 sont raflés à Bordes le 26 août 1942. Après un bref internement au camp du Vernet, ils sont transférés le 1er septembre 1942 à Drancy, d’où ils sont déportés à Auschwitz par le convoi n°29 du 7 septembre 1942.
Déportation : 07/09/1942 convoi no 29


26/08/1942 Famille Srulovitz - La famille Srulovitz, d’origine tchécoslovaque, est réfugiée en France depuis le 25 mai 1940. Elle était composée des parents, Maurice (Moric, né en 1902) et Rachel (née en 1907), ainsi que de leurs deux filles Sylvia (9 ans en 1942) et Myriam (7 ans en 1942); la famille est arrivée en France en provenance d’Anvers où Moric a travaillé le diamant pendant 16 ans. A Bordes sur Lez, les Srulovitz habitent chez Monsieur et Madame Joulé, instituteurs retraités. Les 4 membres de la famille sont arrêtés à l’occasion de la rafle du 26 août 1942. Après un bref internement au camp du Vernet d'Ariège, ils sont transférés le 1er septembre 1942 à Drancy, d’où ils sont déportés à Auschwitz par le convoi n°29 du 7 septembre 1942.
Déportation : 07/09/1942 convoi no 29

Montégut-Plantaurel
02/1943 Famille Helft - Ingeborg, 6 ans et demi, né le 21 mars 1936 à Winzen, est réfugié à Montégut-Plantaurel au château de la Hille. Arrêté parce que Juif, il est déporté sans retour de Drancy vers Auschwitz le 9 février 1943 par le convoi n° 46.
Déportation : 09/02/1943 convoi no 46


Famille Hochberger - Adèle, 16 ans, née le 15 septembre 1926 à Berlin (Allemagne) est réfugiée à Montégut-Plantaurel au château de la Hille. Arrêtée parce que Juive, elle est déportée sans retour de Drancy vers Auschwitz le 9 février 1943 par le convoi n° 46.
Déportation : 09/02/1943 convoi no 46


06/1943 Famille Moser - Kurt, 21 ans, né le 20 juin 1922 à Hannovre (Allemagne) est réfugié à Montégut-Plantaurel au château de la Hille. Arrêté parce que Juif, il sera déporté sans retour de Drancy vers Auschwitz en juin 1943.

Montoulieu
04/1944 Famille Barre - Casimir, né en 1897, est instituteur et secrétaire de mairie de Montoulieu (Ariège). Il est l’homme orchestre de la Résistance locale. Il fournit papiers et cartes d’alimentation aux réfractaires cachés dans les bois et les granges du massif du Prat d’Albis. En contact, avec l’Armée Secrète et les passeurs espagnols et français, il cache des fugitifs et accompagne parfois des groupes de candidats au passage. A la suite d’une embuscade des guérilleros espagnols au Pont du Diable, marquant l’anniversaire de la République espagnole (14 avril 1931), la Gestapo décide des représailles et arrête Barre et son ami Denjean. Déporté à Neuengamme, Barre survit jusqu’à la Libération et meurt, quelques jours après, à l’hôpital de Celle, le 1e juin 1945.
JO : L'Etat en Ariège

Moulis
26/08/1942 Famille Fendel-Merkur - Isak (Isaac) Fendel-Merkur est d’origine polonaise ; né en 1902 à Kalisz, il est réfugié en France à partir du 5 mai 1940. Lors de son recensement à la mairie de Moulis le 19 février 1942, il se dit apatride et sans profession. Il est arrêté à l’occasion de la rafle du 26 août 1942. Après un bref internement au camp du Vernet, il est transféré le 1er septembre 1942 à Drancy, d’où il est déporté à Auschwitz par le convoi n°28 du 4 septembre 1942.
Déportation : 04/09/1942 convoi no 28

Pamiers
28/12/1943 Famille Constant - Philippe, né en 1890 à Saint-Dié (Vosges) est capitaine de l’Infanterie Coloniale, lorrain et socialiste. Lors de l’occupation de la Rhénanie par la France, il épouse une sarroise antifasciste. Retraité, il participe à la création de l’Association des officiers et sous-officiers républicains (1936) aux côtés du Lt-Colonel Costedoat. Résistant de la première heure, il forme avec Costedoat la branche ariégeoise de l’Armée Secrète du Groupe Froment, créée par des agents gaullistes du B.C.R.A. en avril 1941. Le capitaine Philippe devient responsable militaire de l’Arrondissement de Pamiers. Lié avec Amouroux et Giret (socialistes), il participe à la formation du mouvement Franc-Tireur et coopère avec Henri Cazalé, responsable pour Pamiers. Commandant adjoint de l’A.S., après l’internement à Evaux-les-Bains de Costedoat (juillet 1943), il seconde le nouveau responsable Louis Destrem. Philippe est arrêté par la Gestapo le 28 décembre 1943 et déporté. Il meurt le 1e décembre 1944 au camp de Neuengamme.
JO : L'Etat en Ariège


17/06/1944 Famille Rambaud - Joseph-Paul Rambaud, maire de Pamiers de 1919 à 1940, résistant au sein du mouvement Combat, fondateur de l'Armée secrète en Ariège, est arrêté et déporté sans retour à Buchenwald où il meurt le 12 octobre 1944.

Pradières
03/11/1943 Famille Féron - Blanche et Jules seront d'abord transférés en Belgique, au fort de Breendonk, les nazis poussant l'organisation jusqu'à refaire passer tous les Belges par leur pays avant de les envoyer vers les camps de concentration. Blanche racontait y avoir retrouvé l'oncle Paul-Emile Janson, lui aussi partant pour la déportation.


03/11/1943 Famille Féron - Jules, né en 1901 à Bruxelles (Belgique) est un médecin psychanalyste belge d’une famille connue dans la politique belge : neveu du ministre de la justice Paul-Emile Janson (mort en déportation) et cousin de Paul-Henri Spaak, ministre des Affaires Etrangères, réfugié à Londres, en 1940 et, plus tard, Premier Ministre de Belgique, sa notoriété et ses idées antifascistes attirent l’attention des occupants nazis. Venu en Ariège en 1940 avec son épouse française, Blanche Serpereau, ils reviennent en avril 1942, et achètent la ferme de Couchet à Pradières. Bientôt, Jules crée une filière d’évasion belge vers l’Espagne (1942). Jules Féron fait les passages en montagne, tandis que Blanche convoie les évadés par le train jusqu’à Bourg-Madame. Vingt-cinq personnes passent avec le réseau Féron. Le 3 novembre 1943, la Gestapo arrête Jules Féron et un alsacien candidat au passage, le lendemain sa femme est emprisonnée. Jules Féron, déporté à Buchenwald, puis à Dora, meurt à Ellrich. Sa femme reviendra.

Roquefixade
06/07/1944 Famille Berlin - Egon, né le 17 janvier 1928 à Coblence, Juif allemand, rejoint le maquis après avoir quitté le Château de la Hille. Il sera tué lors des combats de Roquefixade à l'âge de seize ans.
Date d'exécution : 06/07/1944

Saint-Girons
19/05/1944 Famille Bertino - Louis, né en 1909 à Rumelange (Luxembourg), adjudant, membre de l’École d’Enfants de Troupes d’Audinac (Ariège), il devient l’adjoint du chef départemental de l’Organisation de Résistance de l’Armée (O.R.A.), le Lieutenant Puyo (1er décembre 1943). Dénoncé il est arrêté à Saint-Girons par les Allemands, le 19 mai 1944. Déporté à Buchenwald, il y meurt en février 1945.
JO : L'Etat en Ariège


26/08/1942 Famille Reich - Oscar, né à Vienne (Autriche) le 16 juillet 1885, Wolf né à Przemysl (Pologne) le 31 décembre 1903, son épouse Mindla, né à Zdunska Wola (Pologne) en 1901, réfugiés polonais, et leurs deux enfants, Fanny, née à Liège (Belgique), le 21 février 1940, et Joseph, né le 30 mars 1932 à Liège, sont réfugiés à Saint-Girons, près de l’église Saint-Valier, 48, rue Saint-Valier. Arrêtés parce que juifs le 26 août 1942, Oscar, 57 ans, Wolf, 38 ans, Mindla (Meundla), 41 ans, Joseph, 10 ans, et Fanny, 2 ans, sont internés au camp du Vernet. Le 1er septembre 1942, un convoi de 293 juifs, dont 32 enfants et adolescents de moins de 18 ans, quitte la gare du Vernet pour le camp de Drancy où il arrive le 2 septembre. Le 4 septembre, Fanny et les siens sont déportés sans retour de Drancy vers Auschwitz par le convoi n° 28, dont 248 juifs venant de l’Ariège. Ils arrivent à Auschwitz le 6 septembre. La plupart sont, aussitôt, exterminés.
Une association Fanny Reich s’est créée et le 21 mai 1998, une journée de mémoire "Fanny Reich" s'est tenue à Saint-Lizier dont l’école primaire porte le nom de "Fanny Reich".
Déportation : 04/09/1942 convoi no 28
JO : L'Etat en Ariège

Sentein
26/08/1942 Famille Poznanski - La famille Poznanski, d’origine polonaise, réside en France depuis le 29 mai 1940. Elle est composée de Basia (ou Bachaia, née en 1898 à Pultusk), et de ses 4 enfants : Calel (né à Varsovie en 1918), Helena (née à Cracovie en 1920), Bernard (né à Anvers en 1926) et Régine (née à Anvers en 1934). Lors du recensement à la mairie de Sentein le 16 février 1942, tous sont sans profession, à l’exception de Calel (cliveur de diamants). La famille louait un logement à Sentein chez Mme Soulé quand elle est raflée le 26 août 1942. Calel, Helena, Bachaia et Régine sont internés au Vernet jusqu’au 1er septembre 1942, date à laquelle ils sont transférés à Drancy. De là, ils sont déportés à Auschwitz par le convoi n°28 du 4 septembre 1942. Bernard est déporté de Drancy vers Auschwitz dans le convoi n°33 du 16 septembre 1942. Il figure dans une liste de personnes provenant du camp de Rivesaltes.
Déportation : 04/09/1942 convoi no 28 et 33

Sentenac-d'Oust
25/04/1943 Famille Barrau - Jean-François, né en 1896 à Sentenac d’Oust, Norbert, né en 1898 à Sentenac d’Oust et son fils Louis, né en 1924 à Sentenac se consacrent, très tôt, aux passages. Jean-François, garde des Eaux et Forêts, Norbert, convoyeur à la gare de Saint-Girons, font passer des dizaines de fugitifs cherchant à gagner l’Espagne. Comme tous les passeurs de la première génération, ils ont une durée d’activité très courte. Le 25 avril 1943, la Gestapo arrête Norbert à l’Hôtel Mirouze où il logeait pour faire le convoyeur de voyageurs à la gare. Déporté à Buchenwald, puis à Dora, il y meurt le 8 février 1944. Le 3 mai 1943, c’est l’arrestation de Jean-François à Seix. Déporté, d’abord à Buchenwald, il meurt au camp de Flossenburg, le 14 mars 1944. La famille Barrau est encore touchée par la répression : Louis Barrau, fils de Norbert, est cerné dans une grange en flamme et fusillé par la Gestapo, le 12 septembre 1943.

Ussat
1943 Famille Luengo Guillen - Miquel Luengo Guillen, né le 18 octobre 1907 est mort pour la France le 20 mai 1943 (le 15 mai pour Cl. Delpla). Passeur, il a été tué au pont d'Ussat. Il est enterré à Saint-Paul-de-Jarrat (car son corps a été retrouvé aux anciennes usines de Saint-Antoine). Il serait le premier "fusillé" de l'occupation en Ariège.
Date d'exécution : 20/05/1943
JO : Ornolac

Varilhes
Famille Siret - Louis, né en 1886 à Varilhes, maire socialiste de le commune (1925-1940), il est révoqué par Vichy en 1940. Louis Siret entre en résistance très tôt. Les résistants communistes déclenchent une série de sabotages et d’attentats, notamment contre les chefs de la Milice qui ripostent par une série d’arrestations dans les familles résistantes. Ces représailles entraînent la déportation de 19 Varilhois (15 hommes et 4 femmes) ; 14 déportés et une déportée ne reviendront pas. Louis Siret, symbole de la résistance à Vichy et au nazisme, a payé de sa vie son engagement et celui de la grande majorité des Varilhois.
JO : L'Etat en Ariège






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