Description |
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Née en 1926 en Allemagne dans une famille d'origine polonaise, juive mais peu pratiquante, Wally Aviam a raconté son histoire sur le tard à Valérie Villieu. Celle-ci en a tiré un scénario captivant, mis en images avec beaucoup de talent par Antoine Houcke, dessinateur belge. L'ouvrage a été relu et préfacé par l'historienne Annette Wieviorka.
L'histoire de la famille de Wally ressemble à celle de ces milliers de Juifs d'Europe de l'Est venus chercher une vie meilleure dans la France des années 20, un pays qui exerçait encore charme et fascination pour son histoire, sa culture, ses valeurs. Wally grandit dans une famille nombreuse et unie, avec des parents aimant qui, à force de travail, parviennent à faire prospérer leur activité de confection jusqu’à la veille de la guerre.
Le récit d'une adolescence partagée entre peur et insouciance pour un groupe de jeunes filles juives réfugiées en 1943 à Grenoble.
Wally, petite fille juive, n'a que six mois quand son père, sa mère, son frère et ses sœurs quittent la Pologne pour la France qui les fait tant rêver. Une nouvelle vie semble s'annoncer. Mais en 1939, l'Allemagne envahit la Pologne, puis fait capituler la France en 1940. Paris et tout le Nord du pays est occupé. Le port de l’Étoile Jaune devient obligatoire pour tous les Juifs ; la menace se fait de plus en plus précise, les rafles commencent… Leurs parent décident alors d'envoyer Wally et ses sœurs à Corenc dans les Alpes. Eux, resterons à Paris avec Jackie, quant à Béno, il sera arrêté et détenu dans le camp de Drancy.
Se cacher, survivre, manger, déjouer les interrogatoires sera le quotidien de Wally dans cette zone supposée sûre qui ne l'est finalement plus tant que ça, une fois les soldats italiens remplacés par les allemands. Et puis il y a la peur. La peur qui parfois cède la place au bonheur insouciant propre aux jeunes de leur âge.
Puis à la libération, l'espoir indéfectible - mais finalement déçu - de retrouver sa famille saine et sauve. |
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