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Bernard Fride



 
Nancy 54000 - Meurthe-et-Moselle
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Histoire
Paul* et Georgette Larchet* habitent Nancy.

Les Fride et leurs deux fils, Maurice, né le 22 septembre 1929, et Bernard, né en 1932, vivaient à Nancy (Meurthe-et-Moselle).
Cyporia Fride, juif de Pologne (Fried), né à Varsovie en 1900, est membre du Bund, la branche juive de l'internationale socialiste. En 1919, à 19 ans, pour ne pas être enrôlé dans l'armée polonaise qui lutte contre le bolchevisme soviétique, il se réfugie en Allemagne, à Berlin, puis, en 1925, en France, à Nancy. Son épouse Szlama Fride, est née Ploutno le 2 avril 1900, à Checiny près de Lodz, également en Pologne.

Le 13 août 1942, M. Fride est arrêté. Sa femme décide de partir à sa recherche. Persuadée qu'elle serait rentrée au bout d'une heure environ, elle emmena l'aîné de ses garçons, Maurice, laissant le plus jeune, Bernard, qui n'avait que dix ans, chez sa couturière, Georgette Larchet*.
Arrêtée elle aussi, elle fut déportée avec son fils et son mari le 6 novembre 1942 par le convoi n° 42.

Au bout de plusieurs jours sans nouvelles, les Larchet* comprirent qu'elle ne reviendrait pas. Ils décidèrent de protéger Bernard, afin qu'il ne soit pas déporté comme sa famille.
Ils avaient un fils, qui se prénommait lui aussi Bernard, né en 1922.
Le petit Fride, lui, était né en 1932. Il n'y avait qu'un seul chiffre à changer. Le risque était somme toute mineur, le vrai Bernard Larchet effectuant son service militaire à Dakar. C'est ainsi que Bernard Fride devint Bernard Larchet.
Paul et Georgette le traitèrent le comme leur propre enfant, le réconfortant sans cesse et l'assurant qu'il était en sécurité chez eux. Ils savaient pourtant que le petit Juif était toujours recherché par la Gestapo.
Il vécut chez ses parents adoptifs jusqu'en 1947, où un cousin le retrouva et le recueillit chez lui.

Bernard resta cependant en contact avec Paul* et Georgette*, retournant chaque année passer les grandes vacances chez eux.

Près de cinquante ans après la guerre, et après le décès de Paul* et Georgette*, Bernard Fride écrivit son autobiographie (Une mauvaise histoire juive, Ramsay, Paris, 1991), où il rendit hommage à la mémoire du couple qui l'avait sauvé.

Le 26 décembre 1994, Yad Yashem a décerné à Paul* et Georgette Larchet* le titre de Juste des Nations.

21/04/2010

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Titre

Une mauvaise histoire juive

Une mauvaise histoire juive

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Auteur   Bernard Fride  
Édition   Ramsay  
Année   1991  
Genre   témoignage  
Description   En 1983 Bernard Fride veut montrer à sa femme l'itinéraire qui a été le sien à Nancy pendant l'Occupation. Rien ne rappelle rue de Villers que de cet asile pour les vieillards des enfants sont partis pour la mort. A la synagogue de Nancy la plaque commémorative de la déportation ne mentionne que deux noms ceux du grand rabbin Haguenauer et de Gustave Nordon qui l'un et l'autre ont pris à leur tour, en 1944, le chemin d'Auschwitz. Le reste de la population déportée est vouée à l'anonymat. « Citoyens au-dessus de tout soupçon » Haguenauer et Nordon ont droit l'un à une rue l'autre à un pont. Des Juifs étrangers qui ont fourni l'essentiel de la déportation rien n'est dit. Pourquoi cette discrétion ? Le livre de Bernard Fride est une tentative de réponse. Préface de Pierre Vidal-Naquet ISBN-10: 2859569014 ISBN-13: 978-2859569013  

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