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Emmanuel d'Astier de la Vigerie



 
Clermont-Ferrand 63000 - Puy-de-Dôme
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Emmanuel-d-Astier-de-la-Vigerie
Emmanuel d'Astier de la Vigerie
source photo : © 2002 - Chancellerie de l'Ordre de la Libération
crédit photo : D.R.
Histoire

Compagnon de la Libération

Emmanuel d'Astier de la Vigerie est né le 6 janvier 1900 à Paris. Ses frères aînés Henri et François sont tous deux également Compagnon de la Libération.

Après des études au lycée Condorcet, puis à l'école Sainte-Geneviève à Versailles, il entre à l'École navale en 1919.

Il démissionne de la Marine en 1931 pour entamer une carrière journalistique.

Mobilisé en août 1939 au centre de renseignements maritimes de Lorient, il rejoint, en juin 1940, le 5e Bureau replié à Port-Vendrès avant d'être démobilisé le mois suivant.

Dès septembre 1940, refusant l'armistice, il fonde à Cannes le mouvement La Dernière Colonne, qui se destine au sabotage.

Après l'arrestation du co-fondateur, Edouard Corniglion-Molinier, en décembre 1940, il gagne Clermont-Ferrand où règne une atmosphère favorable à la Résistance, notamment au sein de l'équipe de rédaction de La Montagne.

En janvier 1941, La Dernière Colonne étant décimée par les arrestations, il entre dans la clandestinité sous le pseudonyme de Bernard.

Il crée en juin 1941, avec Jean Cavaillès, le mouvement Libération qui, avec Combat et Franc-Tireur, deviendra l'un des trois plus importants mouvements de résistance de la zone sud. Libération recrutant le plus souvent ses membres dans les milieux syndicaux (CGT) et socialistes. A la tête de du mouvement il fait paraître affiches, tracts et le journal du même nom dont le premier numéro paraît en juillet 1941.

En janvier 1942, une liaison est établie avec Londres par Yvon Morandat, représentant du général Charles de Gaulle, puis par Jean Moulin qu'Emmanuel d'Astier rencontre pour la première fois. En mars a lieu la première réunion, à Avignon des responsables de Libération, Combat et Franc-Tireur sous la présidence de Jean Moulin.

Emmanuel d'Astier effectue lui-même, par sous-marin, une mission à Londres en mai 1942 au cours de laquelle il rencontre le général de Gaulle. Envoyé en mission à Washington, en juin 1942, il est chargé de négocier auprès de Roosevelt la reconnaissance de la France libre.

Il repart pour la France à bord d'un chalutier en juillet 1942, avec le titre de chargé de mission de 1ère classe, équivalant au grade de lieutenant-colonel.

En novembre 1942, après un deuxième voyage à Londres, il regagne la France avec Henri Frenay et est désigné pour siéger au Comité de coordination des Mouvements de Résistance qui devient, en janvier 1943, le Directoire des Mouvements unis de Résistance (MUR) dont il est le commissaire aux affaires politiques.

Emmanuel d'Astier repart pour Londres en avril 1943, et, retourne en métropole en juillet 1943, à la suite de l'arrestation de Jean Moulin.

De retour à Londres en octobre 1943, il prend les fonctions de commissaire à l'Intérieur du Comité français de la Libération nationale (CFLN) à Alger à partir de novembre 1943. Emmanuel d'Astier est membre du COMIDAC, Comité d'action en France, institué en septembre 1943 à Alger et chargé de définir la stratégie et les crédits affectés à l'action de la résistance métropolitaine. Dans ce cadre, il rencontre Churchill à Marrakech en janvier 1944 pour lui demander des armes pour la Résistance.

A partir de la création du Gouvernement provisoire de la République française en juin 1944, Emmanuel d'Astier devient ministre de l'Intérieur. Il débarque en France en juillet 1944.

Il quitte ses fonctions en septembre 1944 après avoir refusé la proposition de servir comme ambassadeur à Washington.

Elu député communiste de l'Ille-et-Vilaine de 1946 à 1958. Prix Lénine de la Paix 1957.

Il fonde le quotidien Libération puis en 1966, le mensuel l'Événement.

Membre titulaire des programmes de radiodiffusion.

Emmanuel d'Astier de la Vigerie est décédé le 12 juin 1969 à Paris, il est inhumé au cimetière d'Arronville (Val d'Oise).

• Chevalier de la Légion d'Honneur
• Compagnon de la Libération - décret du 24 mars 1943
• Croix de Guerre 1939-45

21/07/2011
Lien : Ordre de la Libération

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Titre

La Semaine des quatre jeudis

La Semaine des quatre jeudis

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Auteur   Emmanuel d'Astier de la Vigerie  
Édition   Editions du Félin  
Année   2011  
Genre   témoignage  
Description   Voici les mémoires jusqu'ici inédits d'Emmanuel d'Altier, compagnon de la Libération comme ses deux frères François et Henri. D'Astier en a rédigé la plus grande part entre 1968 et 1969. Il est mort avant d'avoir pu compléter son texte. C'était dans son esprit la suite de Sept fois sept jours, le récit de la Résistance et des sept allers-et-retours entre la France occupée et la France libre de Londres. Dans la Semaine des quatre jeudis, il raconte son enthousiasme pour le communisme en 1948, ses entretiens avec le général de Gaulle en 1958, son intérêt pour la jeunesse insurgée de Mai 68 dont il est le témoin attentif. Et puis toujours - parce que cet acte fondateur l'a révélé à lui-même - l'épopée de la Résistance. D'Astier se veut un classique : il écrit avec retenue. On retrouve le ton des auteurs qu'il aimait, Plutarque, Saint-Simon, Stendhal... Chroniqueur curieux de tout, moraliste fraternel et pragmatique, il se distingue par son art du portrait, de Gaulle bien sûr, Svetlana Staline, un ouvrier communiste, un clochard ou une cover-girl... Selon sa philosophie où chaque homme est lié au monde, il parle autant des autres que de lui et à travers les portraits de ses personnages trace le sien : celui d'un aristocrate progressiste et révolté qui a traversé avec panache le XXe siècle comme une aventure.

L'auteur
Emmanuel d'Astier de La Vigerie est né à Paris en 1900. Ancien officier de marine, écrivain et journaliste flottant entre l'extrême droite et l'extrême gauche, il refuse l'armistice dès juin 1940 et fonde Libération, l'un des trois grands mouvements de Résistance. Fin 1943, il se retrouve commissaire à l'Intérieur dans le gouvernement provisoire du général de Gaulle à Alger puis, à la Libération, ministre de l'Intérieur. Désormais compagnon de route des communistes, député d'Ille-et-Vilaine élu par les voix du PCF, il dirige le quotidien Libération de 1944 à 1964. Il publie de nombreux ouvrages, chroniques de la Résistance comme Sept fois sept jours ou Les Dieux et les hommes, des romans, des portraits dont un remarquable Sur Staline. Dans les années 1960, il s'éloigne du PC et se rapproche du général de Gaulle. Une émission de télévision, "le Quart d'heure d'Emmanuel d'Astier", lui apporte une notoriété bien supérieure à celle que lui avait donnée la Résistance, son action politique ou ses livres. En 1966, il lance un mensuel d'analyses et d'actualités, l'Événement. Mais en 1969 après 36 numéros, d'Astier meurt, et l'Événement avec lui, moins d'un mois et demi après le départ du général de Gaulle.
 

Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 L'attentat de la Poterne du 8 mars 1944 (Page consacrée à l'ouvrage "L'attentat de la Poterne, un drame au cœur de Clermont" (2015).
Cette étude sur l'attentat de la Poterne du 8 mars 1944 recoupe des documents d'archive à des témoignages oraux et écrits. Elle reprend de manière chronologique les évènements, de l'attentat de résistants sur un détachement allemands à l'immensité des représailles qui ont suivi : incendie d'immeubles, nombreuses arrestations, déportations et condamnations à mort. )




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