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Jack Sibard



 
Bordeaux 33000 - Gironde
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Jack-Sibard
Jack L. Sibard, 1942
source photo : Arch. fam. Jack Sibard
crédit photo : D.R.
Histoire
Jack L. Sibard est né à Paris le 29 mars 1921. En septembre 1939, il s'engage dans la marine marchande française. Il y demeure jusqu'au 3 novembre 1941, où il réussit à rallier les Forces Françaises Libres. Après avoir suivi un entraînement de parachutiste en Égypte, au camp nouvellement constitué de Kabrit, il prend part à l'une des premières missions de l'"escadron français du S.A.S (Special Air Service) : le sabotage de l'aéroport d'Héraklion (Crète), les 13 et 14 juin 1942. Alors que le commando tente de gagner la côte sud de l'île, Sibard et deux de ses camarades sont faits prisonniers par les Allemands, puis transférés dans un camp de concentration en Allemagne. Il parvient à s'évader le 13 février 1943 et traverse l'Europe occupée. Un mois plus tard, sa mère Germaine-Thérèse Ballini est arrêtée par la Gestapo ; elle restera emprisonnée jusqu'à la fin de la guerre. Sibard gagne la Grande-Bretagne où l'attend une fâcheuse surprise, soupçonné d'espionnage, il est emprisonné le 3 juin 1943. Lavé de tout soupçon, il est libéré fin mars 1945. En août de la même année, il se marie après avoir démissionné du S.A.S. Plusieurs fois décoré, notamment de la médaille hellénique de l'Ordre de Georges Ier, et titulaire de multiples citations, Jack Sibard est Chevalier de la Légion d'Honneur. Après la fin de la guerre, il cherche à renouer les contacts avec l'un de ses camarades, Kostas Pétrakis. Persécuté en raison de ses opinions politiques, ce dernier vit son propre chemin de croix. Sibard envoie alors une série de lettres aux gouvernements grecs de l'époque, pour réclamer sa libération et sa réhabilitation. En 1962, il revient en Crète baptiser le fils de Pétrakis, auquel il donne le nom du plus jeune membre du commando, Pierre Léostic, tué dans l'île par les Allemands. Depuis, il se rend régulièrement en Crète.

17/04/2009

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Titre

Mission en Crète

Mission en Crète

Auteur   Jack Sibard  
Édition   Société des Études Historiques Crétoises  
Année   2006  
Genre   témoignage  
Description   " Un sous-officier pénètre dans ma piaule, il me donne l'ordre de me préparer. J'abandonne mes chaussures entièrement éventrées, déchirées, qui ne peuvent que m'empêcher de marcher, de courir et qui seraient un handicap si j'avais l'opportunité de m'enfuir. Il est 16 heures, il y a 24 heures que nous sommes prisonniers, pourtant il me semble qu'il y a déjà une éternité. La fin de notre vie nous tient éveillés. Des gardes armés jalonnent la route jusqu'à un camion débâché sur lequel j'embarque solidement encadré. Je retrouve Bergé et Jacques. D'être à nouveau réunis, vivants, j'éprouve beaucoup de joie et trouve dans la présence de mes deux camarades d'infortune le soutien moral nécessaire. Nous devons aller à la Kommandantur d'Héraklion qui doit décider de notre sort. "  

Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Les vignerons font de la résistance (Blog de Philippe Poisson - Les vendanges de l'automne 1939 débutent en même temps que la guerre. Dans toutes les régions viticoles, on s'organise pour cacher les bonnes bouteilles et vendre la piquette à l'occupant. )




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