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François Stupp



 
Belfort 90000 - Territoire de Belfort
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Histoire
Louis Ouillon* et Antonia*, dite "Tonia" vivent à Araules avec leurs deux enfants, Marie-Louise et Jean.

En 1942, ils recueillent deux enfants Juifs d'émigrés polonais réfugiés à Belfort, puis à Lyon : Ida Stupp, 10 ans, et son frère François, 13 ans.
Les enfants arrivent à Araules, grâce à Mme Goudart, l'employée de maison des Stupp, originaire d'Araules. Ils resteront jusqu'en 1944 dans ce petit village du Velay Oriental, à l'abri, chaleureusement accueillis et protégés par les Ouillon* et les gens du village.

François témoigne, dans son livre, Réfugié au pays des Justes - Araules 1942-1944 : "Pour cette famille qui m'a hébergé, pour tout ceux autour de moi qui, pendant ces années, ont pris le risque de me cacher, de me soutenir, de m'enseigner, je cherche encore les mots exprimant ce que je ressens de reconnaissance. Cette reconnaissance ne fait que croître quand je découvre ce à quoi j'ai échappé."

02/11/2009

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Titre

Réfugiés au pays des Justes - Araules 1942-1944

Réfugiés au pays des Justes - Araules 1942-1944

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Auteur   François Stupp  
Édition   Editions du Roure  
Année   2000  
Genre   témoignage  
Description   Araules est un village du Velay oriental, en Haute-Loire. à 6 kilomètres d'Yssingeaux. A l'abri de ce village entre 1942 et 1944, François Stupp, 13 ans fils d'émigrés polonais et juif, caché, réfugié, a été accueilli.

Plus de 50 ans après, François Stupp a voulu témoigner. Serge Klarsfeld, lui aussi réfugié dans un village tout proche, Saint-Julien-Chapteuil, présente ce récit: François a tout mémorisé : les paysages, les odeurs, les événements les animaux, les plantes. Tous les mots, toutes les descriptions ont le charme de la précision. C'est un véritable hymne qu'il a composé ; un hymne que ce coin de France n'aurait jamais, connu et qu'il doit a la chaleur humaine dont il a entouré ces enfants juifs qui, grâce à lui, ont échappé à la Shoah. Tout est resté dans les yeux de Francois : le double sommet du Lizieux, la rivière Auze, au fond de l'horizon la chaîne du Meygal, le monde de la paysannerie, les cycles de la nature, la fabrication du pain, la traite des vaches, la tuaille... Ces pages seront lues mot à mot, ligne par ligne, car elles décrivent un monde disparu. Un passé où l'école laïque et son institutrice sont célébrés avec ferveur. Ce récit est émaillé des mots de la langue parlée dans ce Pays d'Oc.

François Stupp Salue ses sauveurs. des "Justes", Louis et Tonia Ouillon et la solidarité du village. Il décrit à sa façon la vie des maquis, la sinistre Milice, l'épisode tragique d'avril 1944 à Montbuzat, la Libération, la radio...

Ce récit émouvant, parfois, riant, heureux aussi, nostalgique, ne peut faire oublier le parcours de l'auteur, aujourd'hui général en retraite de l'armée française ! Destin étonnant et hommage aux Justes d'Araules, à ces seigneurs de la tolérance et de la modestie, grâce auxquels la République a gardé pour un juif, sa vraie signification, on n'offre rien, ni coup de clairon, ni médaille. Leur page d'humanité, ils ont su l'écrire naturellement et la tourner sans frémissement tricolore.

Extrait
Pour cette famille qui m'a hébergé, pour tout ceux autour de moi qui, pendant ces années, ont pris le risque de me cacher, de me soutenir, de m'enseigner, je cherche encore les mots exprimant ce que je ressens de reconnaissance. Cette reconnaissance ne fait que croître quand je découvre ce à quoi j'ai échappé.
Qu'on ne s'étonne donc pas de ne trouver dans cette narration que des événements heureux. Pendant ces trois années, contrairement à ce que trop d'autres ont vécu et ne peuvent plus raconter, je n'ai, en ce qui me concerne, eu que des bonheurs. Le train qui m'a emmené avec ma sœur n'avait rien de commun avec ceux de la gare de Bobigny. Celui-là m'a conduit vers des années d'existence paisible dans une famille qui a tout fait pour suppléer à la mienne. J'y ai trouvé en plus une école qui m'a remis sur les rails de la bonne scolarité. Et pour couronner l'ensemble, j'ai découvert sur place un décor inoubliable.
Quand je regarde la double tête du Lizieux en belle roche grise harmonieusement inclinée dans sa couronne de sapins, je ressens encore et toujours la même extase. Ce paysage étonnant de volcans éteints, à nul autre pareil, ne pouvait abriter que des êtres simples, imperméables à toute propagande, révoltés depuis toujours contre l'injustice et l'intolérance.
Je veux que l'on sache que s'il y a eu des Papon, des Legay, des Bousquet, auxquels, 50 ans après, on tente de demander enfin quelques comptes, il y a eu aussi des Louis et Tonia Ouillon, Alice Menut et tant d'autres. Ils n'ont jamais rien revendiqué et ont fait spontanément à eux seuls la grandeur de la France.
A ces seigneurs de la tolérance et de la modestie, à ceux qui incarnent pour un juif la vraie République, on n'offre rien, ni coup de clairon, ni médaille. Leur page d'humanité, ils ont su l'écrire naturellement et la tourner, sans...
 

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