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Yvonne Klug



 
Paris 75016 - Paris
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Yvonne-Klug
Yvonne, Katheryn et Mariette, été 1910 à Rieux
source photo : Coll. Rothschild - Fränkel
crédit photo : D.R.
Yvonne-Klug
Yvonne et son chien Nicolas sur l'escalier qui descend au potager
source photo : Coll. Rothschild - Fränkel
crédit photo : D.R.
Yvonne-Klug
Yvonne en septembre 1945
source photo : Coll. Rothschild - Fränkel
crédit photo : D.R.
Yvonne-Klug
Survivre
source photo : Larousse
crédit photo : D.R.
Yvonne-Klug
Cavalaire le 15 juin 1941
source photo : Coll. Rothschild - Fränkel
crédit photo : D.R.
Histoire

Alfred Redgis né Rothschild (1864-1960), employé de commerce, négociant et couturier, épouse Rose Hortense Marguerite née Blume (1874-1966) en seconde noce le 27/10/1896.

Ils habitent à Paris, dans le 17e arrondissement où vont naître leurs deux filles Yvonne Colette en 1898 et Mariette Hélène en 1902.
Les deux filles sont baptisées par l'église réformée

Marguerite et Alfred Rothschild ont vécu en France jusqu'au début des années 1940, où Alfred Rothschild avait une entreprise et utilisait professionnellement le nom de « Redgis ». Né à Columbus, en Géorgie, Alfred Rothschild possédait la citoyenneté américaine.

Yvonne reçoit une formation de danse classique puis suit les cours de Loïe Fuller.

Elle épouse Henri Horace Klug.
Yvonne obtient son permis de conduire en 1926.

En novembre 1935, Yvonne donne une conférence-démonstration aux Archives internationales de la danse à laquelle participe plusieurs de ses élèves dont Jacqueline Robinson.

Mariette rencontre Herbert Fränkel. Il est le fils de Hermann Fränkel et de Gertrude née Josephson. La famille résidaient à Dantzig avec leurs deux fils, Herbert et Werner.
Après la mort d'Hermann en 1934, Gertrude Fränkel et ses fils s'installent en France. 
C'est là qu'Herbert a rencontré Mariette Rothschild, et après s'être mariés et avoir eu un fils, Edward, ils ont immigré aux États-Unis en 1939, pour finalement s'installer à Los Angeles.
Avec le déclenchement de la guerre, Werner fut enrôlé dans l'armée française et, suite à l'invasion allemande de la France, fut fait prisonnier et interné au camp de concentration de Bram (Aude).
En 1942, Werner Fränkel fut déporté à Auschwitz et présumé y avoir été tué.
Gertrude Fränkel reste en France pendant la guerre, vivant dans un village du département de Seine-et-Oise, et immigre aux États-Unis après la guerre, où elle retrouve sa famille. La famille Fränkel a finalement anglicisé l'orthographe de son nom en « Francel » puis « Francell ».

Marguerite et Alfred Rothschild immigrent en 1942 aux Etats-Unis, après avoir passé à pied les Pyrénées et l'Espagne. 

Yvonne quant à elle est réfugiée depuis 1940 avec son mari Henri Klug à la villa "Horatia" à Cavalaire-sur-Mer (Var). Le 22 juillet 1943, ils sont avisés par la préfécture qu'ils doivent se tenir prêts à quitter leur domicile le 28 juillet... mais pourront finalement rester jusqu'au 15 août... mais quitter définitivement la commune avant le 25 août... 

Yvonne est arrêtée seule, sans son mari, parce que juive le 1er octobre 1943.
Internée à Toulon, elle est envoyé au camp de la Gare d'Austerlitz le 15/10/1943.
Elle sera déportée par le convoi n° 76 du 30/06/1944.

Elle ne fut pas sélectionnée pour la chambre à gaz à son arrivée, bien qu'elle fût âgée déjà de 46 ans, et parvint à survivre jusqu'à sa libération par l'Armée rouge à Auschwitz en janvier 1945. Après sa convalescence en Pologne, Yvonne est rapatriée en France puis immigre aux États-Unis, vivant à Los Angeles et à Santa Barbara, où elle ouvre un studio de danse.

Elle vit entre la France et les Etats-Unis dès 1945 et change son nom de jeune fille pour "Redgis" en 1946.Divorcée de Henry Horace Klug le 30/11/1949, Yvonne arrive définitivement aux Etats-Unis le 22/03/1950.

Très vite, elle travaille avec des acteurs d'Hollywood, dont quelques stars de l'époque. 

Yvonne meurt en 1972 à Santa Barbara (USA) sans avoir jamais réussi, malgré ses efforts, à faire publier le texte sur sa déportation et sa survie qu'elle avait terminé dès juillet 1945 : « Si j'entreprends de raconter l'enfer que je viens de vivre, ce n'est pas que j'estime mon cas unique ni plus intéressant que d'autres. C'est au contraire parce que nous sommes des centaines de mille à avoir subi ce même sort et fort peu à en avoir réchappé, que le monde civilisé doit savoir le martyr que fût notre vie dans les camps allemands, afin de tout faire pour en éviter le retour ».

18/04/2024

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Titre

Survivre - Souvenirs d'une rescapée d'Auschwitz (1945)

Survivre - Souvenirs d'une rescapée d'Auschwitz (1945)

ACHETER EN LIGNE

Auteur   Yvonne Klug  
Édition   Larousse  
Année   2010  
Genre   témoignage  
Description   Ainsi commence le récit d'Yvonne Redgis-Klug emmenée par le convoi du 30 juin 1944 à Birkenau. Elle ne fut pas sélectionnée pour la chambre à gaz à son arrivée, bien qu'elle fût âgée déjà de 46 ans, et parvint à survivre jusqu'à sa libération par l'Armée rouge à Auschwitz avant d'être rapatriée à Paris, Elle émigra en Californie dès la fin de 1945 et travailla avec des acteurs d'Hollywood, dont quelques stars de l'époque. Elle mourut en 1972, sans avoir jamais réussi, malgré ses efforts, à faire publier le texte sur sa déportation et sa survie qu'elle avait terminé dès juillet 1945. C'est ce texte inédit, que nous présentons ici.  

Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Notre Dame de Sion : les Justes (La première religieuse de Sion à recevoir ce titre en 1989 est Denise Paulin-Aguadich (Soeur Joséphine), qui, à l’époque de la guerre, était ancelle (en religion, fille qui voue sa vie au service de Dieu). Depuis, six autres sœurs de la congrégation, ainsi qu’un religieux de Notre-Dame de Sion ont reçu la même marque de reconnaissance à titre posthume. Ils ont agi à Grenoble, Paris, Anvers, Rome. L’action de ces religieuses et religieux qui ont sauvé des Juifs pendant la deuxième guerre mondiale mérite de ne pas être oubliée. Et il y en a d’autres, qui, même s’ils n’ont pas (encore ?) reçu de reconnaissance officielle, ont œuvré dans le même sens, chacun à leur place. )
2 L'histoire des Van Cleef et Arpels (Blog de Jean-Jacques Richard, très documenté. )
3 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
4 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
5 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )
6 Les grands entretiens : Simon Liwerant (Témoignage de Simon Liwerant est né en 1928. Son père Aron Liwerant, ouvrier maroquinier né à Varsovie, et sa mère Sara née Redler, seront arrêtés et déportés sans retour. )




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