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Région :
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Juste parmi les Nations |
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Dossier Yad Vashem :
7286
Remise de la médaille de Juste : 19/12/2011 Sauvetage : Argenteuil Cité d’Orgemont 95100 - Val-d'Oise | ||
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Marie-Louise* et Adrien Bras* source photo : Coll. Yad Vashem crédit photo : D.R. | |
Albert Oler et Marie-Louise Bras* source photo : Coll. Yad Vashem crédit photo : D.R. | |
Marie-Louise* et Adrien Bras* source photo : Coll. Yad Vashem crédit photo : D.R. |
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Adrien Bras*, employé dans une société de distribution de gaz et son épouse Marie-Louise née Bonin*, nourrice, vivaient à Argenteuil avec leurs deux grands enfants Yolande et Lucien.
Modestes et discrets, ils habitaient la Cité d’Orgemont, un des premiers ensembles de logements sociaux dont Adrien Bras* avait bénéficié.
Il régnait dans ce quartier ouvrier où de nombreuses femmes au foyer, prenaient des enfants en nourrice, une ambiance de solidarité à laquelle la Croix Rouge locale et l’UGIF avaient fait appel au lendemain de la rafle du Vel d’Hiv, pour héberger des enfants juifs .
Plusieurs d’entre eux se souviennent de la rue d’Epinay où ils jouaient avec leurs petits compagnons de détresse.
Albert Oler est né à Paris en octobre 1934. Ses parents, Israël Oler, né en 1900 à Varsovie (Pologne), et Rweka, tous deux juifs polonais étaient arrivés en France dans les années trente
Israël est arrêté en mai 1941 lors de la rafle du billet vert par la police de Vichy et incarcéré au Camp de Beaune-la-Rolande.
Rewka et Albert réussissent à lui rendre visite le 27 juin 1942. Il sera déporté sans retour vers Auschwitz le lendemain, le 28 juin 1942 par le convoi n° 5.
Albert Oler avait 7 ans lorsqu’il fut confié à la famille Bras, par les œuvres caritatives.
Chez "Tata et Tonton", le petit garçon mène une existence normale et entre à l’école du quartier le 26 octobre 1942
Il sera entouré de chaleur, d'amour et de tendresse dans sa famille d’accueil à Argenteuil jusqu’à son départ en 1948 pour les Etats-Unis où l’attendaient des membres de sa famille.
Il devint médecin et vit aujourd’hui en Floride
Malgré l’éloignement, il n’a jamais perdu le contact avec ses sauveurs et aujourd’hui encore, malgré la disparition de Marie-Louise* et Adrien Bras*, il ne manque jamais une occasion de manifester son attachement et son affection à leurs enfants.
Le 19 décembre 2011, Yad Vashem a décerné le titre de Juste parmi les Nations à Marie-Louise* et Adrien Bras*.
Lien vers le Comité français pour Yad Vashem
Rescue Story
Réseau de sauvetage Adrien Bras |
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Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse
7 pages,
réalisation 2013 Liens externes
Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.
Auteur :
Thierry Noël-Guitelman
- terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.
1 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
2 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
3 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
4 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
5 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )
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