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Région :
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Juste parmi les Nations |
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Dossier Yad Vashem :
11889
Remise de la médaille de Juste : 22/09/2011 Sauvetage : Argenteuil Cité d’Orgemont 95100 - Val-d'Oise | ||
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Pendant l’Occupation, Jacques Patron, jeune juif âgé de 10 ans est successivement accueilli par Albertine* et Lucien Anne* à Argenteuil et Yvonne* et Maxime Aucoin* à Guipy.
Léa Patron est né à Przemysl en Pologne le 16/04/1906 et son mari, Michel Patron, est né le 24/02/1898 en Pologne également.
Ils habitent à paris et ont deux fils : Bernard, né le 25/03/1928 à Paris, et Jacques, né en 1932 à Paris également.
Lors de la rafle du Vel d'Hiv, Léa et Michel Patron et leurs deux fils, Bernard et Jacques, passent la nuit cachés dans la cave à charbon de leur logement parisien et sont saufs.
Au petit matin, ils découvrent des scellés posés sur la porte de l’appartement. La famille tente alors d’atteindre la zone libre.
Arrêtés alors qu'ils tentaient de franchir la ligne de démarcation, ils sont arrêtés et conduits à la prison allemande d’Autun (Saône-et-Loire).
Michel, 44 ans, Léa, 36 ans, et Bernard, 14 ans, sont envoyés à Compiègne, Drancy puis déportés sans retour vers Auschwitz le 26 août 1942.
Jacques n'ayant que 10 ans est interné à l’hôpital d’Autun. Une de ses tantes, mariée avec un Suisse, prend contact avec la Croix-Rouge et la duchesse de Magenta (qui vit au château de Sully tout proche) et vient le chercher.
Le 12 septembre 1942, Jacques arrive à Argenteuil.
La Croix-Rouge de la cité d’Orgemont avait fait appel aux habitants pour héberger des enfants juifs.
Albertine* et Lucien Anne* s'étaient portés volontaires…
Jacques se souvient d’au moins cinq autres enfants cachés dans leur rue.
"Albertine* et Lucien Anne* et leurs enfants Odette et Serge m’ont accueilli gentiment, on a essayé de me faire oublier tout ça", se souvient Jacques. L’école des garçons du quartier étant occupée par les Allemands, Jacques est scolarisé à l’école communale d’Enghien avec Serge.
En 1943, les Allemands avaient déjà prospecté dans le quartier et ils ont pris des enfants à l’école d’Enghien.
Jacques se souvient également des bombardements qui s’intensifiaient dans ce secteur où il y avait beaucoup d’usines.
La cité ouvrière dans laquelle habitaient Albertine* et Lucien Anne* a été quadrillée, les maisons fouillées et tout le monde enfermé dans l’école maternelle pour vérification d’identité.
En septembre 1943, Albertine* et Lucien Anne* décident de fuir les bombardements et l'insécurité grandissante avec Serge et Jacques et d'aller se réfugier Yvonne*, la soeur d'Albertine* et son mari Maxime Aucoin* régisseur d’un château à Chanteloup, sur la commune de Guipy dans la Nièvre.
En 1944, leur fille, Odette Anne, quitte son travail et les rejoint.
Après l’armistice en 1945, les déportés et les prisonniers commencent à revenir, mais les parents de Jacques et son frère ne reviendront pas.
Albertine* et Lucien Anne* acceptent alors de garder Jacques chez eux. Il y restera jusqu'en 1956 et épousera leur fille Odette.
Le 22 septembre 2011, à la Mairie d'Argenteuil (95100 Val d'Oise), la médaille des Justes parmi les Nations a été remise aux ayants droit de Albertine* née Vivegnis et Lucien Anne* et de Yvonne* née Vivegnis et Maxime Aucoin*, honorés à titre posthume.
Lien vers le Comité français pour Yad Vashem
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Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse
7 pages,
réalisation 2013 Liens externes
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Auteur :
Thierry Noël-Guitelman
- terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.
1 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
2 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
3 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
4 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
5 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )
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