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Région :
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Juste parmi les Nations |
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Dossier Yad Vashem :
11636
Remise de la médaille de Juste : 30/08/2009 Sauvetage : Drancy 93700 - Seine-Saint-Denis | ||
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Benjamin Gibrat*, son épouse et Michel Lazar source photo : Coll. Yad Vashem crédit photo : D.R. | |
Benjamin Gibrat source photo : Coll. Yad Vashem crédit photo : D.R. | |
Benjamin Gibrat et son épouse source photo : Coll. Yad Vashem crédit photo : D.R. | |
Plaque à la mémoire de Roger Gibrat source photo : Coll. Yad Vashem crédit photo : D.R. |
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Michel Lazar, originaire de Hongrie, s’est installé en France en 1924 alors que son frère est parti aux Etats-Unis et s’est installé à Pittsburgh. Sa femme Rose est née à Paris et ses parents étaient d’origine russe. Rose tenait une petite épicerie dans le 4ème arrondissement de paris.
Le couple a un fils Claude âgé de 14 ans en 1942.
Michel Lazar fréquentait un café « Le Balto » à Drancy, tenu par Benjamin Gibrat* et sa femme. Communiste et résistant, chef du groupe de résistance de Drancy, il avait été mis au courant de la rafle du « Vel d’hiv » qui se préparait. Il a alors prévenu Rose et Michel Lazar de la rafle qui se préparait et a fourni des faux papiers à toute la famille. Ces papiers leur ont permis de partir à temps en train à Bourges dans le Cher.
Le fils de Benjamin Gibrat*, Roger, inspecteur de police actif dans la Résistance, a été tué le 21 août 1944 à l'âge de 21 ans lors de la Libération de Paris. Il était alors engagé dans le réseau de Résistance du Palais de Justice.
Une fois à Bourges, la famille Lazar a logé à l’hôtel de la gare, chez Monsieur et Madame Laprey, puis ils ont loué un meublé dans la ville. Michel Lazar et son fils Claude travaillaient comme terrassiers sur la voie ferrée. Claude a étudié au Collège moderne et technique de Bourges.
La famille Lazar est restée à Bourges jusqu’à la fin de la guerre et est retournée à Bobigny fin août 1945. Dès le retour, les Lazar ont repris contact avec les Gibrat et entretenu des relations amicales avec eux. Cependant ces relations se sont espacées en raison du désir de solitude souhaité par les Gibrat suite à la mort tragique de leur fils unique.
Le 30 Août 2009, l’Institut Yad Vashem de Jérusalem a décerné le titre de Juste parmi les Nations à Benjamin Gibrat*.
Lien vers le Comité français pour Yad Vashem
Benjamin Gibrat was the owner of the Le Balto coffee shop in Drancy (Seine-Saint-Denis). One of his patrons was Michel Lazar, a Jewish tailor originally from Hungary. Lazar had arrived in France in 1924, where he met and married Rose Goubitsch, the Paris-born daughter of Russian Jewish immigrants. The Lazars settled in Bobigny (Seine-Saint-Denis) on the outskirts of Paris; their son Claude was born in 1928.
In June 1942, Gibrat, who was active in the Resistance, received word about plans being made for the mass arrest of Jews by French police. He passed along the information to the Lazars, and provided them with false identity papers without the word Juif (Jew) stamped in them. The couple took Claude and set out by train for the southern free zone, traveling until they reached the city of Bourges (Cher) in central France, just south of the demarcation line. They initially stayed in a hotel and then rented a furnished apartment. Michel found work as a railroad maintenance worker; Claude registered at school and joined his father at work during summer vacations. The Lazars remained in Bourges until liberation, when they returned to their home in Bobigny. They never forgot the kindness that Benjamin Gibrat bestowed on them, and credited the false identity cards he procured for them, which enabled them to live and work as non-Jews, for saving their lives.
On August 30, 2009, Yad Vashem recognized Benjamin Gibrat as Righteous Among the Nation.
10/09/2018
Familles hébergées, cachées, aidées ou sauvées par Benjamin Gibrat Léon Ajzenman Henri Bochenek Jacques Grymberg Simon Grymberg Michel Lazar Rose Lazar Claude Lazar (Fils de Rose et Michel Lazar) |
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Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse
7 pages,
réalisation 2013 Liens externes
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Auteur :
Thierry Noël-Guitelman
- terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.
1 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
2 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
3 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
4 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
5 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )
6 Les grands entretiens : Jacques Altmann (Né en 1923, Jacques Altmann est l'aîné de cinq garçons. Ses parents Dina et Suscher et ses quatre plus jeunes frères sont déportés sans retour à Auschwitz le 3 novembre 1942. Jacques Altmann les rejoint le 10 février 1944 après avoir séjourné dans les camps parisiens annexes de Drancy, Austerlitz et Lévitan. Il sera libéré en 1945. )
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