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Région :
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Juste parmi les Nations |
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Dossier Yad Vashem :
14171
Remise de la médaille de Juste : 24/01/2022 Sauvetage : Orsay 91400 - Essonne | ||
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La famille Danon est originaire de Turquie.
Le père, Yomtov Danon est né à Constantinople en 1900. Son épouse Cadoum Aruh est née en 1905 à Istanbul. Ils auront 2 enfants nés à Paris : Robert en 1934 et Giselle en 1944.
La famille habite 77 rue du faubourg du Temple à Paris. Yomtov Danon est manutentionnaire.
La sœur de Cadoum, Esther Levy habite avec son époux et ses deux filles au 183 rue Saint-Maur à Paris. Tous seront déportés sans retour à Auschwitz par le convoi n° 60 du 4 octobre 1943.
A cette même adresse habite aussi les parents de Cécile Blanc* à qui elle rend souvent visite. C’est ainsi que les familles Blanc*, Levy et Danon se lient d’amitié.
Cécile Blanc* et son mari Henri* proposent en juillet 1943 à Cadoum, enceinte de sa fille Giselle et à son fils Robert de venir se réfugier dans leur résidence secondaire en grand banlieue parisienne à Orsay.
La famille Lévy décline l'invitation.
Yomtov Danon reste à Paris pour continuer à chercher clandestinement du travail. Il est arrêté à son domicile et sera déporté le 31 juillet 1944 par le convoi n° 77.
La famille Blanc* protège Cadoum, assure le gîte et le couvert, sans contrepartie financière. Toutes les fins de semaines ils viennent la ravitailler.
Cadoum est présentée aux rares voisins comme une parente et la raison de son installation à la campagne est la santé fragile de son fils.
Cécile et Henri Blanc ont doublement pris des risques, en tant que résistants de la première heure et en donnant aide et assistance à une femme juive et à ses enfants.
En janvier 1944, Cadoum retourne à Paris au domicile de Cécile* et Henri Blanc* pour donner naissance à sa fille Giselle.
Cécile Blanc* convoque la sage-femme qui l’avait accouché de sa fille Claudine pour permettre à Cadoum d’accoucher dans les meilleures conditions possibles. Il était impossible pour elle de se rendre dans un milieu hospitalier.
Les liens ont perduré après-guerre entre les familles.
En 1960, Robert Danon épouse Claudine Blanc, la fille de Cécile* et Henri Blanc*.
Le 24 janvier 2022, Yad Vashem – Institut International pour la mémoire de la Shoah, a décerné à Cécile* et Henri Blanc*, le titre de Juste parmi les Nations.
Lien vers le Comité français pour Yad Vashem
Réseau de sauvetage Henri Blanc |
Familles hébergées, cachées, aidées ou sauvées par Cécile Blanc Giselle Danon Cadoum Danon Robert Danon |
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Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse
7 pages,
réalisation 2013 Liens externes
Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.
Auteur :
Thierry Noël-Guitelman
- terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.
1 Le témoignage d'Eddy Mendelsohn (Chez Lise )
2 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
3 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
4 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
5 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
6 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )
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