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Juste parmi les Nations

Georges Dilsizian


Dossier Yad Vashem : 12049
Remise de la médaille de Juste : 22/02/2011
Sauvetage : Brunoy 91800 - Essonne
Montacher Villegardin 89150 - Yonne
Qualité: Arménien

Date de décès: 1946 (Arménie)
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Notice

Georges Dilsizian* immigre en France à la fin du XIXe siècle, fuyant les persécutions des Turcs contre les Arméniens. Il se marie et treize enfants naissent en France.

Son fils André Dilsizian* épouse Léa Albohair, d'une famille d'immigrants juifs turcs.

En 1942 le couple a une fille prénommée Liliane.

Après le début des déportations à Paris en mars 1942 et jusqu'à la Libération de la France en août 1944, Georges Dilsizian* cache Caroline Léon, la nièce de Léa Albohair, ainsi que ses grand-parents Samuel et Kalo Savi. Son fils, André Dilsizian*, cache Ida et Corinne, les cousins de la petite Caroline.

Monsieur et Madame Léon, les parents de Caroline, originaires de Turquie, étaient arrivés en France avant la guerre, chacun de son côté. Ils parlaient espagnol.
Ils se marient et auront 6 enfants, 3 filles et 3 garçons et habitent le 20e arrondissement de Paris, près du Père-Lachaise. M. Léon est forain. Caroline est leur 3ème enfant, née après Chaya (Charles). Le dernier, Jacob Léon naît en 1940.

Monsieur Léon s’est engagé dans l’armée française à la déclaration de la guerre. Il est fait prisonnier par les Allemands.
Madame Léon garde sa fille aînée et place ses cinq autres enfants chez une nourrice à Noisy-le-Sec, mais maltraités par la nourrice qui voulait les faire baptiser, ils parviennent à s'échapper tous les 5 et rentrent seuls à Paris.
Les frères de Caroline sont placés chez une autre nourrice et Caroline et sa jeune soeur chez une autre nourrice.

Les déportations massives de Juifs se déroulent à Paris pendant l’été 1942. Alors que Caroline est chez ses grands-parents, Samuel et Kalo Savi, la police française frappe à la porte. Les grands-parents terrifiés n’ouvrent pas.
Caroline entend la concierge dire aux gendarmes que la famille n’était pas là et les agents de police dire qu’ils reviendraient le lendemain.
Les grands-parents se précipitent chez leur fille, qui panique à son tour et arrive chez André Dilsizian*. André Dilsizian* suggère aux grands-parents de se cacher dans la maison de son père, Georges Dilsizian*, à Brunoy en banlieue parisienne.
Comme les grands-parents ne parlent pas un mot de français, la famille décide que Caroline les rejoindrait pour leur servir d’interprète. André Dilsizian* les emmène. Ils resteront cachés là jusqu’à la Libération.
Georges Dilsizian* leur prépare une cachette dans la cave. Caroline dort avec ses grands-parents.
Pendant une année ils ne sortent pas de la cave et Georges Dilsizian* leur apporte du ravitaillement et de la nourriture. Il s’assure que Caroline puisse continuer à faire ses études.
Après une année dans l’obscurité de la cave, Georges Dilsizian* ne supporte pas que la jeune fille ne voie pas la lumière du jour. Il raconte à ses voisins que sa petite-fille resterait avec lui et il l’envoie dans un pensionnat. Quand elle rentrait de l’école, il l’aidait à faire ses devoirs.

D’autres membres de la famille de Léa Albohair doivent trouver une cache. Etre marié avec une femme juive met André Dilsizian* dans une situation risquée. Néanmoins il n’hésite pas à cacher des cousins de sa femme, Ida Sevi et Corinne Sevi, dans sa maison à Montacher Villegardin.

Le 22 février 2011, l’Institut Yad Vashem de Jérusalem a décerné le titre de Juste parmi les Nations à Georges Dilsizian* et à son fils André-Gustave Dilsizian*.

Lien vers le Comité français pour Yad Vashem


Histoire

Georges Dilsizian and his son André-Gustave


Georges Dilsizian fled to France in the end of the 19th Century because of the Turkish persecution of the Armenians. He got married and had thirteen children. His son André married Lea Albohair, whose Jewish family had immigrated to France from Turkey. In 1942 the couple had a daughter, Liliane.
During the German occupation of France, Georges Dilsizian and his son André-Gustave hid Lea's relatives – members of the Leon and Savi families.
Caroline (Leon) Elbaz' father served in the French Army when the war broke out, and was taken prisoner by the Germans. Her mother sent the children to a nanny, but decided to return them to Paris because they were badly treated and the nanny demanded that they would be baptized. Caroline's brothers were sent to another place, and she stayed with her mother. The deportations of the Jews in Paris began in summer 1942. While Caroline was at the home of her grandparents, Samuel & Kalo Savi, the French police knocked at the door. The frightened grandparents did not open the door. Caroline remembers hearing the concierge tell the policemen that the family was not at home, to which the agents responded that they would return the following day. The grandparents rushed to the apartment of Caroline's mother, who in turn went in great panic to "Aunt Lulu" and her husband André Dilsizian. It was André who suggested that the grandparents hide at his father's home in Brunoy. Since the grandparents did not speak a word of French, it was decided that Caroline would join them and serve as an interpreter. It was André who took the three to his father's home, where they were hidden until liberation.
Georges prepared a hideout for them in his cellar. Caroline slept with her grandparents in the same bed. For one year, they did not leave the cellar, and Dilsizian would bring them food and other necessities. He also made sure that Caroline would continue to study. After one year in the dark cellar, Georges felt sorry for the young girl who never saw daylight. He told his neighbors that his granddaughter was going to stay with him, and sent her to a convent school. When she came home after school he would sit with her and supervise her doing her homework.
Reflecting on her rescuer, Caroline told Yad Vashem: "He would be pleased to know that thanks to him I had 5 children, 17 grand-children, and until now 18 great-grandchildren who all live in Israel. he actually saved 40 souls".
Other relatives of Lea Albohair-Dilsizian were also in need of a hiding place. Although being married to a Jewish wife put him in a risky position and despite the fact that they had a baby daughter, André Dilsizian did not hesitate and hid his wife's courisn – Ida and Corinne Sevi – in his home in Montachet.
Liliane de Toledo, daughter of André and Lea Dilsizian, told Yad Vashem that when her grandfather witnessed the persecution of the Jews during the German occupation, it brought back the memories of the persecution of the Armenians and the genocide of which his people had been victim. "The fact that a people was once again persecuted by the official authorities painfully reminded him of what the Armenians had endured 25 years earlier."
Georges Dilsizian passed away in 1946. His son André Gustav died in 1971.
On 22 February 2011 Yad Vashem recognized Georges Dilsizian and his son André-Gustav as Righteous Among the Nations.

10/02/2013
Lien : Yad Vashem

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Réseau de sauvetage
André Dilsizian

 
Familles hébergées, cachées, aidées ou sauvées par Georges Dilsizian
Léa Dilsizian
Liliane Dilsizian
Caroline Léon
Corinne Savi
Ida Savi
Kalo Savi
Samuel Savi

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Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires [Ajouter le votre]

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Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse 7 pages, réalisation 2013
Auteur : Thierry Noël-Guitelman - terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.


Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Le témoignage d'Eddy Mendelsohn (Chez Lise )
2 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
3 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
4 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
5 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
6 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )

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