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Yvelines

Région :
Île-de-France
Département :
Yvelines

Préfets :
Joseph Leonard
(25/08/1944 - 27/05/1947) Préfet des Yvelines

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Les Justes de France - Politiques publiques de la mémoire

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Juste parmi les Nations

Henri Debauge


Dossier Yad Vashem : 10522
Remise de la médaille de Juste : 08/01/2006
Sauvetage : Brueil-en-Vexin 78440 - Yvelines
Profession: Maire de Brueil-en-Vexin

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Henri-Debauge
Henri Debauge
source photo : Arch. fam.
crédit photo : D.R.
Notice

Durant l'Occupation, Madame Tyger et sa fille Marguerite vivent à Paris dans le 11e arrondissement.

Pour échapper aux rafles éventuelles, elles ont pris l'habitude de dormir chaque soir dans une chambre de bonne de l'immeuble qui appartient à une amie, Madame Spigler, mais Marguerite contracte une bronchite obligeant la mère et la fille à revenir dormir dans leur appartement.

Suite aux conseils d'une voisine, elles remontent dans leur cachette.

Le 5 février 1944, à 6 heures du matin, elles entendent la Gestapo frapper en dessous de chez elles. Elles vont rester trois semaines sans oser sortir, ravitaillées par des voisines. De plus, un appartement voisin – vide à la suite de la déportation de ses occupants – a été transformé en maison close et se trouve très fréquenté la nuit par des soldats allemands.

Grâce à l’aide de voisins et d’une cousine catholique, Marguerite, 14 ans, et sa mère parviennent finalement à quitter l’immeuble « sur la pointe des pieds » et sont convoyées jusqu’à Brueil-en-Vexin chez Henri* et Thérèse Debauge*, amis du directeur de l’entreprise où travaille Madame Tyger, la mère de Marguerite.

Henri Debauge* est le maire de cette commune. Avec sa femme, Thérèse*, il va aider les deux fugitives sans aucune contrepartie financière. Elles ont été considérées avec générosité et bonté jusqu'à la Libération, en septembre 1944.


Marguerite Tyger a témoigné de sa reconnaissance envers cette famille à qui elle doit la vie et avec qui elle est restée très liée jusqu’à leurs décès. « J’avais 14 ans quand je suis arrivée ici. Jamais je n’oublierai ces personnes qui nous ont accueillies sans rien en retour. On avait tout ce qu’il nous fallait et on était en sécurité. Nous faisions partie de la famille. J’espère que cela servira d’exemple aux jeunes générations, pour qu’elles continuent à se donner la main ».

Et Jean-Louis Debauge, le fils d’Henri* et Thérèse Debauge* d'ajouter : « Avec cette distinction, nos parents sont inscrits dans l’histoire. Ils resteront à jamais des Justes parce qu’ils n’ont pas hésité à pratiquer cette main tendue à l’autre. C’est ce message d’amour qu’ils ont souhaité nous laisser et c’est notre devoir de le transmettre ».

Lien vers le Comité français pour Yad Vashem



Réseau de sauvetage
Thérèse Debauge

 
Familles hébergées, cachées, aidées ou sauvées par Henri Debauge
Madame Tyger (Mère de Marguerite Tyger)
Marguerite Tyger (Fille de Madame Tyger)

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Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse 7 pages, réalisation 2013
Auteur : Thierry Noël-Guitelman - terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.


Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Mémoire 78 (39-45 dans les Yvelines : les lieux du souvenir de la Seconde Guerre mondiale. )
2 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
3 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
4 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
5 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
6 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )

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 * Juste parmi les Nations
 

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