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Région :
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Juste parmi les Nations |
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Dossier Yad Vashem :
4659
Remise de la médaille de Juste : 31/05/1990 Sauvetage : Montlhéry 91310 - Essonne | ||
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Jean Bouteilly*, sa femme Lydie* et son frère dirigeaient l'Institut Bouteilly, un pensionnat privé à Monthléry près de Paris.
En 1942, Berte (Bajla) Kajler, juive polonaise de trente-deux ans, qui vivait à Paris avec son mari David et leurs deux petites filles nées à Paris, Céline le 01/12/1932 et Simone le 25/09/1938, quitta Paris pour Montlhéry. David Kajler venait d'être arrêté sur le quai d'une gare, en tentant de partir chercher un refuge pour sa famille. Il sera déporté sans retour à Auschwitz. Berte se retrouvait seule et sans ressources.
A Montlhéry, sur les recommandations d'un ami, elle s'adressa au pensionnat. Jean* et Lydie Bouteilly* l'écoutèrent avec sympathie, lui offrirent du travail comme femme de ménage et assurèrent son logement et celui de ses filles. Pourtant, par suite des fréquents contrôles allemands, aider des Juifs était particulièrement dangereux. Par précaution, Berte Kajler et ses filles allaient à la messe tous les dimanches, bien que tout le monde sache qu'elles étaient juives. Chaque fois que la jeune femme perdait courage, Jean* et Lydie Bouteilly* lui remontaient le moral et lui disaient qu'elle devait croire au retour de son mari.
A la fin de l'Occupation, Jean* et Lydie Bouteilly* l'autorisèrent à rester encore au pensionnat et lui prêtèrent de l'argent pour qu'elle puisse tenir jusqu'à son retour à Paris.
Ita Zider née Wagermann et ses deux enfants, Sam (Szloma) né le 03/03/1929 en Pologne, et Maurice né le 10/02/1935 à Paris, ont également été cachés à l'Institut Bouteilly après l'arrestation de Jokyl Zider qui sera déporté à Auschwitz. Jokyl reviendra de déportation.
Les familles Kajler et Zider furent deux des six familles sauvées par Jean* et Lydie Bouteilly*.
Ces familles n'oublieront jamais la gentillesse de leurs sauveurs et resteront en relations avec eux longtemps après la guerre. Jean Bouteilly* devait déclarer qu'il avait été mû par la profonde conviction que sauver des enfants était une obligation humaine, et qu'il ne méritait donc ni gloire ni honneur, toutes choses revenant à d'autres qui avaient sauvé des vies sans qu'on le sache.
Le 31 mai 1990, Yad Vashem a décerné à Jean* et Lydie Bouteilly* le titre de Juste des Nations.
Lien vers le Comité français pour Yad Vashem
Réseau de sauvetage Lydie Bouteilly |
Familles hébergées, cachées, aidées ou sauvées par Jean Bouteilly Simone Kajler Berte Kajler Céline Kajler Ita Zider Sam Zider Maurice Zider |
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Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse
7 pages,
réalisation 2013 Liens externes
Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.
Auteur :
Thierry Noël-Guitelman
- terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.
1 Le témoignage d'Eddy Mendelsohn (Chez Lise )
2 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
3 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
4 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
5 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
6 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )
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