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Hautes-Alpes

Région :
Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département :
Hautes-Alpes

Préfets :
M. Morel
(1939 - 02/11/1940) Préfet des Hautes Alpes, révoqué par Vichy
Marcel Ribière
(1940 - 1943) Marcel Julien Henri Ribière, Préfet de la région de Marseille (Alpes-Maritimes, Basses-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence), Bouches-du-Rhône, Corse, Gard, Hautes-Alpes, Var et le Vaucluse) (1892-1986)
(Mai 1943 - Mai 1944) Marie Joseph Jean Chaigneau, Préfet de la région de Marseille (Alpes-Maritimes, Basses-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence), Bouches-du-Rhône, Corse, Gard, Hautes-Alpes, Var et le Vaucluse). Arrêté en mai 1944 par les Allemands, il est déporté au camp d'Eisenberg
Raymond Aubrac
(1944 - 1945) Raymond Aubrac, de son vrai nom Raymond Samuel, Commissaire de la République de la région de Marseille (Alpes-Maritimes, Basses-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence), Bouches-du-Rhône, Corse, Gard, Hautes-Alpes, Var et le Vaucluse) (1914)
Paul Haag
(1945 - 1946) Paul Maurice Louis Haag, Commissaire de la République de la région de Marseille (Alpes-Maritimes, Basses-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence), Bouches-du-Rhône, Corse, Gard, Hautes-Alpes, Var et le Vaucluse) (1891-1976)

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Juste parmi les Nations

Jean-Gabriel Robin


Père Jean-Gabriel
Dossier Yad Vashem : 13412
Remise de la médaille de Juste : 2017
Sauvetage : Champoléon Les Borels 05260 - Hautes-Alpes
Profession: Curé
Qualité: Résistant
Religion : Catholique

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Jean-Gabriel-Robin
L'église aux Borels
source photo : Arch. fam. Marcel Rodrigue
crédit photo : D.R.
Notice

Le père Jean-Gabriel Robin*, le curé des Borels, résistant, va sauver les trois familles Rodrigue : Ezra Rodrigue, son épouse Régine, née Lévy, et leurs enfants Marcel et Emmanuel, ainsi que Maurice, son épouse et leurs enfants Tory et Jeannot, ainsi que Albert, son épouse et leurs enfants.

La vallée est accueillante. Plusieurs familles champsaurines vont accueillir des Juifs, des réfractaires au STO, des Alsaciens ou d'autres personnes en danger. Tandis que les Rodrigue trouvaient refuge dans la vallée de Champoléon, deux familles juives ont été cachées et sauvées à Chauffayer par Jean Jourdan, instituteur révoqué par Vichy. La famille d’Aimée Roux à Poligny quant à elle a accueilli de nombreux jeunes car la ferme était isolée dans la forêt au pied du Mont-Moutet.

Après avoir fuit La Bourboule, Moulins et Cusset, la famille Rodrigue quitte son refuge de Menthon-Saint-Bernard, près du lac d’Annecy et arrivent à Pont-du-Fossé, le principal hameau de Saint-Jean-Saint-Nicolas, courant 1942.

Les trois frères Rodrigue, Maurice, Ezra et Albert, ainsi que leurs épouses et leurs enfants s'installent dans le petit hôtel-épicerie tenu par Léon Martin et son épouse.
Léon Martin, conscient du danger que représentait l'entrée des troupes allemandes dans les Hautes-Alpes, les aident à trouver une vieille bergerie à La Coche située assez au dessus de la route qui menait de Pont-du-Fossé aux Borels, assez grande pour y loger les trois familles au complet.

Au petit matin du 4 octobre 1943, une voiture de la Gestapo se dirige vers La Coche. M. Reynier, maire de Pont-du-Fossé, téléphone à Jeannette Saulque qui habite en contrebas de La Coche afin qu'elle prévienne les Rodrigue. De plus, Pierre André, se posta au croisement de la route avec pelle et pioche, ralentissent l'ascension de la voiture. Un des trois gestaltistes lui demanda s'il avait vu les Rodrigue de La Coche. Il répondit qu'il les avait vu se diriger vers Les Richards, groupe de maisons opposées.
Grâce à eux, la famille réussit à s'échapper par un passage étroit vers l'espace forestier à l'arrière de la bâtisse.
Ils arrivent dans la soirée en contrebas du village Les Baumes. Entre Les Baumes et le Drac, ils passent la nuit dans un grotte assez vaste pour les accueillir tous.
A leur réveil, un jeune garçon âgé d'une dizaine d'années, le fils des Escaliers, dits les "quatorze", la seule famille habitant Les Baumes, leur apporte une miche de pain. Le grand père était communiste et avait passé plusieurs années en Argentine.
Léon Martin arrive en bicyclette pour leur apporter des provisions.

Ils arrivent ensuite aux Borels, dans la vallée de Champoléon, où ils sont accueillit par le jeune abbé Jean-Gabriel Robin*. Tory, 17 ans, et Marcel, 16 ans, sont recueillit dans la cure de l'abbé, tandis que Jeannot, le petit frère de Tory est pris en charge par M. et Mme Champsaur, un couple d'instituteurs qui habitaient à côté de la cure.
Les trois familles Maurice, Albert et Ezra Rodrigue décident alors de se disperser.

Résistant, le curé des Borels s’occupait de la logistique des camps du maquis (plaque tournante de tout le matériel). Ces camps avaient la visite régulière du colonel Daviron responsable de tout le Champsaur, du capitaine Henri Baudel (surnommé capitaine Conan), du colonel Sapin (Duchamblo parle mystérieusement « du lointain » colonel Sapin), le colonel Descours, d’Ange Amar et de bien d’autres.
Jean-Gabriel Robin* cache dans la crypte de son église 108 fusils Lebell de 1907.

Jean-Gabriel Robin*, résistant, leur fournit de faux papiers au nom de "Robin" pour la famille de Marcel, tandis que la famille de Tory devient la famille "Robineau".

Dans la nuit du 12 au 13 novembre 1943 les Allemands arrivent. La Gestapo et la Whehrmacht (400 soldats) attaquent simultanément le village de Saint-Jean-Saint-Nicolas où ils arrêtent toutes les personnes présentes, le lycée professionnel de Pont-du-Fossé créé par le père Louis Poutrain et son frère Pierre Poutrain, les maquis de Champoléon à savoir les Borels, les Tourronds, les Méollions. Les résistants de ces camps, avertis à temps, avaient pu quitter les lieux pour fuir dans la montagne. Le camp des Garnauds qui se situait juste à l’entrée de la vallée de Champoléon sera épargné…

La famille Rodrigue est réveillée brutalement à 6 h du matin par les bruits des moteurs des camions militaires stationnés aux Borels. Tory et Marcel tentent de s'échapper avec les jeunes résistants par un sentier qui menait vers les hauteurs. Ils seront saufs.
En revenant à Pont-du-Fossé, ils sont happés par Mme Martin qui les cache et ils retrouvent leurs parents.

Jean-Gabriel Robin* est arrêté puis libéré car il n’y avait aucune preuve contre lui. Tout le matériel était astucieusement caché sous le plancher !

Les familles Rodrigue quittent la région pour s'installer à Villechenève, un bourg au sud de Tarare, à l'ouest de Lyon.

Lien vers le Comité français pour Yad Vashem



 
Familles hébergées, cachées, aidées ou sauvées par Jean-Gabriel Robin
Ezra Rodrigue (dit Ezra Robin)
Régine Rodrigue (dite Régine Robin)
Marcel Rodrigue (dit Marcel Robin)
Emmanuel Rodrigue (dit Emmanuel Robin)
Tory Rodrigue (dit Tory Robineau)
Jean Rodrigue (dit Jeannot Robineau)
Maurice Rodrigue (dit Maurice Robineau)
Mme Maurice Rodrigue (dite Mme Robineau)

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1 Les enfants et amis Abadi (Voir le site Les enfants et amis Abadi, remarquable !
Odette Rosenstock et Moussa Abadi avec le concours de Monseigneur Paul Rémond, Archevêque-Évêque de Nice, ont créé le réseau Marcel pour lutter contre le nazisme et les lois antijuives de Vichy. Ils ont caché et sauvé, dans le diocèse de Nice, 527 enfants juifs de 1942 à 1944.
« Les Enfants et Amis Abadi » est une association loi 1901 créée le 4 mai 2000 par Jeannette Wolgust. Elle a pour but de réunir les amis et les enfants cachés par Odette et Moussa Abadi, afin de préserver et perpétuer leur mémoire, et plus généralement de préserver et perpétuer la mémoire de la Shoah. )
2 Camp de Saliers. 1942-1944. Une mémoire en héritage. (Histoires et mémoires du camp d'internement pour Nomades de Saliers (Bouches-du-Rhône) ayant accueilli près de 700 voyageurs, sinti, manouches, gitans, yeniches, mais aussi forains, dont 26 ne sont pas revenus… Na bister! (N'oublions pas!) )

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