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Yvelines

Région :
Île-de-France
Département :
Yvelines

Préfets :
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(25/08/1944 - 27/05/1947) Préfet des Yvelines

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Juste parmi les Nations

Joséphine Sébille


Dossier Yad Vashem : 5477
Remise de la médaille de Juste : 1992
Sauvetage : Le Chesnay 78150 - Yvelines
Profession: Femme de ménage
Nom de naissance: Joséphine Pauline Kerambellec
Nom d'épouse: Sébille
Date de naissance: 03/10/1903 (Nonancourt (27))
Date de décès: 20/08/1972 (Versailles (78))
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Josephine-Sebille
Yves et Joséphine Sébille
source photo : Inconnu
crédit photo : D.R.
Josephine-Sebille
Joséphine Sébille*
source photo : Arch. fam. Sébille
crédit photo : D.R.
Notice

Yves Sébille* est né en 1903 à Coatascorn (22).
Il est le fils de Guillaume, Marie Sébille, né en 1867 à Coatascorn, piqueur de pierres, tailleur de pierre et ouvrier de filature et de Marie-Louise Le Berré, née en 1865 à Plouëc-du-Trieux (22), ménagère.

En 1925, Yves Sébille* fréquente la jeune Suzanne Bohley née en 1904 à Saint-Rémy-sur-Avre (28). Ils auront un fils, Henri Emile Bohley.

Le 22 janvier 1927, à Saint-Rémy-sur-Avre (28), il épouse Joséphine Pauline Kerambellec* née en 1903 à Nonancourt (27). Il est alors ouvrier agricole.
Ils auront deux filles nées à Saint-Rémy-sur-Avre (28), Yvette, Guillemette, le 11 novembre 1927 et Colette Geneviève*, le 30 janvier 1929.

En 1940, ils habitent Le ChesnayYves Sébille* exerce le métier d'électricien.

La famille Zuckermann vivait à Paris dans le 18e arrondissement.
Après la rafle du Vel d’hiv le 17 juillet 1942 et l’arrestation de son père Jacob Zuckermann, le père du petit Richard né à Paris en 1939, Berthe Zuckermann, sa mère âgée et son fils Richard vont tous les trois s’installer chez la belle-sœur de Berthe Zuckermann, une non-juive qui habite au Chesnay, près de Versailles.

Jacob Zuckermann, 30 ans, né le 04/10/1911 à Costeni (Roumanie), sera déporté sans retour parce que juif de Drancy à Auschwitz (Pologne) le 19/08/1942 par le convoi n° 21.

Berthe Zuckermann fait du porte-à-porte à la recherche d'une famille prête à héberger Richard âgé de 3 ans.

Une femme du 5 rue Pierre Chaulin consent a accueillir l'enfant. C'était Joséphine Sébille* ; sa fille de quinze ans, Colette*, s'occupe du petit garçon comme s'il était son frère.

La famille Sébille* s’est occupée de ce petit garçon comme s’il faisait partie de leur propre famille. Le petit Richard est resté chez Joséphine* et Henri Sébille* de 1942 à 1947, époque à laquelle il a été repris par sa mère. Pendant ces 5 années le petit garçon n’a manqué de rien.

Richard et sa "soeur" Colette* sont restés très proches.
Yvette épousera Marceau Edouard Louis Joly avec qui elle aura une fille, Nadine.
Colette* épousera Jean Louis Henri Zimmerman avec qui elle aura deux fille, Hermine et Laurène.

Le 18 novembre 1992, Yad Vashem – Institut International pour la Mémoire de la Shoah, a décerné le titre de Juste parmi les Nations à Joséphine* et Henri Sébille* et à leur fille Colette Sébille Zimmerman.

Lien vers le Comité français pour Yad Vashem


Histoire

Rescue Story

Berthe Zuckerman lived in Paris with her husband and young son Richard, born in 1939. In 1942, her husband was arrested in the street and deported to the east, never to return. After she miraculously escaped arrest in the great roundup of Parisian Jews in July 1942, Berthe Zuckerman fled with her elderly mother and young son. The three arrived at Mme Zuckerman’s sister-in-law, a non-Jew who lived in Chesnay, near Versailles. Zuckerman then literally went from door-to-door in search of a family willing to shelter Richard. A woman at 5 Pierre Chaulin Street consented and took in the child with open arms, without preconditions, and without demanding remuneration. It was Joséphine Sébille; her fifteen-year-old daughter Colette looked after the little boy as if he were her brother. Sébille and her husband Yves provided young Richard with a warm and loving home, and he never forgot his happy years with them. He remained with them for another two years after the war, because his mother emerged from the ordeal destitute, bereft of her own mother and unable to take care of him. Richard and his “sister” Colette remained close friends for many years after the war.
On November 18, 1992, Yad Vashem recognized Yves, Joséphine, and Colette Sébille as Righteous Among the Nations.

17/02/2012
Lien : Yad Vashem

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Réseau de sauvetage
Yves Sébille
(dit Yves du Chesnay)
Yvette Sébille Joly
Colette Sébille Zimmerman

 
Familles hébergées, cachées, aidées ou sauvées par Joséphine Sébille
Richard Zuckermann (Fils de Jacob et Berthe)
Berthe Zuckermann (Mère de Richard)

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Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires [Ajouter le votre]

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Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse 7 pages, réalisation 2013
Auteur : Thierry Noël-Guitelman - terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.


Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Mémoire 78 (39-45 dans les Yvelines : les lieux du souvenir de la Seconde Guerre mondiale. )
2 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
3 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
4 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
5 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
6 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )

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