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Région :
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Juste parmi les Nations |
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Dossier Yad Vashem :
10877
Remise de la médaille de Juste : 29/08/2006 Sauvetage : Montfermeil 93370 - Seine-Saint-Denis | ||
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Louise* et Léon Recoupé* source photo : Coll. Yad Vashem crédit photo : D.R. |
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Léon Recoupé* est comptable à la société Vaux. Il habite avec son épouse Louise née Mouly*, à Montfermeil, en Seine-Saint-Denis.
La famille Gelbard est originaire de Pologne en 1918. Le père, Maurice Gelbard, né en 1895, et la mère, Eva née Kohn, arrivés de Pologne en 1918, se rencontrent à Paris et se marient. Lui est imprimeur et elle couturière. Ils habitent au 1 rue Ferdinand Duval à Paris dans le 4e arrondissement.
Ils auront trois filles : Sonia, née en 1929, Marguerite en 1931 et Rosette en 1932.
En 1942, la famille Gelbard est prévenue qu’il y aura une rafle dans la nuit. La petite famille trouve refuge à Montfermeil, dans une petite maison mise à leur disposition par une demoiselle très âgée.
A Montfermeil, des voisins devinent que cette famille est juive et menacent de les dénoncer à la gendarmerie. Le gendre de ces voisins, n’appréciant pas la conduite de ses beaux-parents, en parle au comptable de la société Vaux qui les emploient tous les deux.
Léon Recoupé* se rend chez ces voisins collaborateurs, les menace de les dénoncer à leur tour aux résistants. Les voisins ne poursuivent pas leur funeste projet.
Puis, Léon Recoupé* rend visite aux Gelbard, leur apporte ravitaillement et bois de chauffage. Les Gelbard n’ont plus d’argent et ils proposent à Léon Recoupé* de lui donner en gage leurs alliances, ce qu'il refuse. Un lien d'amitié s'établit entre eux et Léon Recoupé* offre de leur prêter une certaine somme d’argent sans aucune demande de garantie, ce qui permettra aux Gelbard de tenir jusqu’à la fin de la guerre.
Après la guerre, la famille Gelbard a continué de maintenir des contacts avec Léon et Louise Recoupé jusqu’au décès de ceux-ci.
Le 29 août 2006, Yad Vashem reconnaît Louise* et Léon Recoupé* Justes parmi les Nations.
Lien vers le Comité français pour Yad Vashem
Réseau de sauvetage Léon Recoupé |
Familles hébergées, cachées, aidées ou sauvées par Louise Recoupé Marguerite Gelbard Rosette Gelbard Maurice Gelbard Éva Gelbard Sonia Gelbard (dite Gisèle) |
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Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse
7 pages,
réalisation 2013 Liens externes
Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.
Auteur :
Thierry Noël-Guitelman
- terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.
1 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
2 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
3 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
4 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
5 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )
6 Les grands entretiens : Jacques Altmann (Né en 1923, Jacques Altmann est l'aîné de cinq garçons. Ses parents Dina et Suscher et ses quatre plus jeunes frères sont déportés sans retour à Auschwitz le 3 novembre 1942. Jacques Altmann les rejoint le 10 février 1944 après avoir séjourné dans les camps parisiens annexes de Drancy, Austerlitz et Lévitan. Il sera libéré en 1945. )
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