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L'enfant cachéeDas versteckte Kind
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Région :
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| Juste parmi les Nations |
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Dossier Yad Vashem :
11453
Remise de la médaille de Juste : 19/05/2009 Sauvetage : Rosny-sous-Bois 93110 - Seine-Saint-Denis | ||
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Abraham et Chava Cotlerescaia, dits Kotler, juifs émigrés de Pologne, vivaient à Paris avec leur fils Léa, née en 1937.
En août 1941, Abraham est arrêté et interné au camp de Drancy. Malade, il réussi à être libérer et à rentrer chez lui.
Il propose à Chava de partir en zone sud, mais elle refuse de le suivre, certaine que les femmes et les enfants ne sont pas en danger.
En été 1942, sur les conseils d'une amie, Chava décide d'envoyer la petite Léa chez Marcel* et Marcelle Bastien* qui habitent à Rosny-sous-Bois, à 8 kilomètres à l'est de Paris, un couple sans enfant qui prenaient des petits pensionnaires pendant les vacances d'été.
Marcel Bastien* était membre du parti communiste et résistant. Il n'était que rarement chez lui.
En juillet 1942, durant la rafle du Vel' d'Hiv', de nombreux amis et proches des Kotler furent arrêtés.
Chava, paniquée, arriva chez Marcel* et Marcelle Bastien*.
Marcelle Bastien* accepta de la garder pour un jour ou deux, mais pas plus longtemps. Marcel Bastien* insista auprès de son épouse pour que la mère et la fille puissent rester autant qu'il le faudrait.
Elles y resteront jusqu'à la Libération...
Chava était présentée aux voisins comme une parente et aidait à tenir la maison et à cultiver les légumes du jardin.
Après la guerre, Abraham retrouva son épouse et sa fille sauves chez Marcel* et Marcelle Bastien*.
Ils rentrèrent tous les trois à Paris.
En 1971, Léa émigra en Israël.
Le 19 mai 2009, Yad Vashem a remis la médaille des Justes à Marcel* et Marcelle Bastien*.
Lien vers le Comité français pour Yad Vashem
Histoire
Avraham and Chava Kotler, Jewish immigrants from Poland, lived in Paris with their daughter Léa (b. 1937). In August 1941, Avraham was arrested and sent to Drancy, but he was released due to illness and returned home. He told Chava that they should flee to the south of France, but Chava refused to join him, certain that only men were in danger, not women or children.
In the summer of 1942, on the advice of a close friend, Chava sent Léa to the home of Marcel and Marcelle Bastien in Rosny-sous-Bois, eight kilometers east of Paris. A childless couple, the Bastiens boarded children during summer vacations. Marcel was a Communist Party activist involved in the underground, and rarely spent time at home. In July 1942, during the large-scale roundup of Jews in Paris, many of the Kotlers’ friends and relatives were arrested, including women and children. Chava panicked when she heard of the arrests, and immediately headed to the Bastiens’ house. Marcelle agreed to shelter her for a day or two, but no longer. However, her husband insisted that both mother and daughter be allowed to stay. Thus the two refugees remained with the Bastiens until the liberation. Chava was introduced to the neighbors as a relative; she helped with the household chores and tended the vegetable garden. Marcel’s friends in the Resistance would forewarn them of planned manhunts in the area for resistants and Jews, when they would seek temporary shelter elsewhere. After the war, Avraham Kotler found his wife and daughter at the Bastiens, and the three of them returned to Paris. Léa immigrated to Israel in 1971.
On May 19, 2009, Yad Vashem recognized Marcel and Marcelle Bastien as Righteous Among the Nations.
07/12/2013
Source : Yad Vashem
Lien : Yad Vashem
Réseau de sauvetage Marcelle Bastien |
Familles hébergées, cachées, aidées ou sauvées par Marcel Bastien Chava Cotlerescaia (dite Chava Kotler) Léa Cotlerescaia (dite Léa Kotler) |
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Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse
7 pages,
réalisation 2013 Liens externes
Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.
Auteur :
Thierry Noël-Guitelman
- terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.
1 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
2 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
3 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
4 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
5 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )
6 Les grands entretiens : Jacques Altmann (Né en 1923, Jacques Altmann est l'aîné de cinq garçons. Ses parents Dina et Suscher et ses quatre plus jeunes frères sont déportés sans retour à Auschwitz le 3 novembre 1942. Jacques Altmann les rejoint le 10 février 1944 après avoir séjourné dans les camps parisiens annexes de Drancy, Austerlitz et Lévitan. Il sera libéré en 1945. )
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