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Région :
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Juste parmi les Nations |
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Dossier Yad Vashem :
5361
Remise de la médaille de Juste : 06/07/1992 Sauvetage : Dourdan 91410 - Essonne | ||
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Marguerite Cadiou source photo : Inconnu crédit photo : D.R. | |
La famille Cadiou source photo : Coll. Yad Vashem crédit photo : D.R. |
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Marguerite* et Roger Cadiou* habitaient à Jourdan, dans l'Essonne avec leurs trois enfants
Roger Cadiou* était boucher, tandis que son épouse était employée de maison.
Adam Turyn et sa femme Adassa, des Juifs polonais, quittèrent Varsovie en 1928 pour s'installer à Paris et y suivre les cours de l'école des Beaux Arts. La petite Ruth-Claire, née en 1929, obtint la nationalité française; sa soeur Rose-Blanche, née en 1935, ne l'obtint pas.
En 1939, Adam Turyn décida de s'engager dans l'armée polonaise, laissant sa femme et ses filles à Paris.
Le 15 juillet 1942, une amie française de la famille, Madame Todd, prévint Adassa de la grande rafle qui était imminente. La jeune femme alla passer la nuit chez des amis avec les petites. Le lendemain, elle chercha un refuge pour ses enfants et les confia à des foyers UGIF de l'OSE. Toutefois, vers la fin de l'année 1942 elle récupéra ses filles car il devint évident que ces foyers n'étaient plus sûrs.
En février 1943 elle trouva une famille française prête à héberger les fillettes : Marguerite* et Roger Cadiou*, un jeune couple qui habitait Dourdan.
Ils avaient déjà accueilli une enfant juive, Fanny Lindwasser, qui fut alors prise en charge par la mère de Roger Cadiou* pour faire place à Ruth-Claire et à Rose-Blanche.
Marguerite Cadiou* s'occupa également de placer Adassa Turyn, infirmière de son métier, chez la famille Millot où elle s'occupa de Madame Millot, qui était paralysée. Adassa se trouvait ainsi dans la même ville que ses filles, qu'elle pouvait voir de temps en temps.
Marguerite* et Roger Cadiou* s'occupèrent avec dévouement des deux gamines qu'ils cachaient.
Ruth quitta Marguerite* et Roger Cadiou* en octobre 1943, pour aller habiter chez une camarade de classe, tandis que la petite Rose continua à vivre chez eux jusqu'à la Libération.
Le 6 juillet 1992, l'institut Yad Vashem de Jérusalem a décerné à Marguerite* et Roger Cadiou* le titre de Juste parmi les Nations.
Lien vers le Comité français pour Yad Vashem
Rescue story
01/03/2012
Lien : Yad Vashem
Familles hébergées, cachées, aidées ou sauvées par Marguerite Cadiou Fanny Lindwasser Adassa Turyn Ruth Turyn Roselyne Turyn |
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Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse
7 pages,
réalisation 2013 Liens externes
Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.
Auteur :
Thierry Noël-Guitelman
- terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.
1 Le témoignage d'Eddy Mendelsohn (Chez Lise )
2 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
3 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
4 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
5 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
6 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )
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