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39/45 en France (WWII)
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Région :
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Juste parmi les Nations |
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Dossier Yad Vashem :
12157
Remise de la médaille de Juste : 22/06/2011 Sauvetage : Drancy 93700 - Seine-Saint-Denis | ||
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Hélène* et René Drouhin* devant leur maison à Drancy source photo : Coll. Yad Vashem crédit photo : D.R. | |
Hélène* et René Drouhin* et Raphaël Szwintensztajn source photo : Coll. Yad Vashem crédit photo : D.R. |
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Hélène* et René Drouhin* habitent à Drancy juste en face du camp d’internement.
Le 12 février 1944, deux soldats Allemands viennent au domicile des Szwintensztajn qui habitent rue des Tournelles à Paris dans le 3ème arrondissement. Ils emmènent la mère Madame Szwintensztajn, infirme à l’hôpital Rothschild.
Mayer Szwintensztajn et un de ses fils Samuel s’échappent par un escalier de service. Albert se trouvait déjà dans la rue.
Samuel est recherché par la police et des voisins les hébergent tous les trois dans l’immeuble pendant huit jours.
Hélène* et René Drouhin* vont héberger Mayer Szwintensztajn et ses fils Samuel et Albert jusqu’à la Libération.
Hélène* et René Drouhin* avaient fait connaissance en Allemagne du frère aîné Raphaël Szwintensztajn. En effet ce dernier était parti faire son service militaire en 1939 et il était revenu en 1945. Il était prisonnier de guerre au stalag 3A à Potsdam près de Berlin.
Hélène* et René Drouhin* étaient partis en Allemagne dans le cadre de la propagande « La relève » pour permettre à des prisonniers de guerre d’être libérés et comme ils étaient sans ressources et sans travail ils sont restés quelque temps en Allemagne pour travailler. C’est Raphaël Szwintensztajn qui leur avait demandé d’entrer en contact avec sa famille pour leur donner des nouvelles.
Quand Hélène* et René Drouhin* ont su que la famille était cachée, ils ont trouvé un appartement pour Mayer Szwintensztajn et Samuel tandis que Albert est resté avec eux dans leur deux pièces, il était pour le voisinage "Albert Prat" leur neveu. N’ayant pas de tickets de rationnement ils mangeaient tous ensemble.
Albert n’allait pas à l’école et à la Libération il n’a pas repris le chemin de l’école et a appris un métier.
Le 22 juin 2011, l’Institut Yad Vashem de Jérusalem a décerné le titre de Justes parmi les Nations à Hélène* et René Drouhin*.
Lien vers le Comité français pour Yad Vashem
Réseau de sauvetage Hélène Drouhin |
Familles hébergées, cachées, aidées ou sauvées par René Drouhin Mayer Szwintensztajn Samuel Szwintensztajn Albert Szwintensztajn (dit Suchait) |
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Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse
7 pages,
réalisation 2013 Liens externes
Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.
Auteur :
Thierry Noël-Guitelman
- terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.
1 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
2 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
3 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
4 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
5 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )
6 Les grands entretiens : Jacques Altmann (Né en 1923, Jacques Altmann est l'aîné de cinq garçons. Ses parents Dina et Suscher et ses quatre plus jeunes frères sont déportés sans retour à Auschwitz le 3 novembre 1942. Jacques Altmann les rejoint le 10 février 1944 après avoir séjourné dans les camps parisiens annexes de Drancy, Austerlitz et Lévitan. Il sera libéré en 1945. )
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