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Région :
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Juste parmi les Nations |
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Dossier Yad Vashem :
12534
Remise de la médaille de Juste : 05/02/2013 Sauvetage : Bobigny 93000 - Seine-Saint-Denis | ||
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Renée Février*, Maurice et Renée Cechman à Bobigny devant l'épicerie en 1942 source photo : Coll. Yad Vashem crédit photo : D.R. | |
La famille de Renée Février* et la famille de Renée Cechman après la guerre source photo : Coll. Yad Vashem crédit photo : D.R. | |
Renée Février source photo : Coll. Yad Vashem crédit photo : D.R. | |
Renée Février* source photo : Coll. Yad Vashem crédit photo : D.R. |
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Renée Février*, épouse Thomas, habite à Bobigny avec son mari et sa fille Denise. Ils habitent au 26 rue de l'Internationale, au-dessus de l’épicerie de Renée Février*.
Elle rencontre la famille Cechman, marchands de quatre saisons qui s'approvisionnent aux Halles de Paris, comme elle.
Elle va sauver les deux enfants Cechman : Renée et Maurice.
Jacob Cechman, né en 1907 à Varsovie (Pologne) épouse Hudja née Salman en 1909 à Hrubieszow (Pologne).
Fuyant les pogromes, Jacob, son épouse Hudjaa, sa mère Rajzla Cechman et ses cinq frères émigrent en France durant l’entre deux guerres.
Le couple s'installe à Chelles (Seine-et-Marne) où ils se font construire un petit pavillon rue de l'Etoile d'Or.
Leur fille Renée naît le 4 décembre 1928 et leur fils Maurice le 25 avril 1940.
Ils sont marchands de quatre saisons. Hudja se lie d’amitié avec ses clients et avec une commerçante de Bobigny, Renée Février*.
Jacob s’engage comme volontaire dans l’armée française en 1940. Après sa démobilisation, il est assigné à résidence en tant que forestier dans les Landes au sein d’un groupement de travailleurs étrangers.
Tandis que Hudja et ses enfants restent à Chelles, Jacob est arrêté en passant la ligne de démarcation. Il est interné à Gurs puis à Drancy et sera déporté sans retour à Majdanek (Pologne) par le convoi n° 51.
En octobre 1942, des policiers français viennent les arrêter à leur domicile. Hudja connaît l'un des deux policiers qui est l'un de ses clients et réussit à les persuader de ne pas arrêter ses enfants. Elle confie momentanément le petit Maurice à Mme Bianco, une voisine qui le gardait et donne un peu d’argent à sa fille Renée pour qu’elle rejoigne son amie Renée Février* à Bobigny.
Hudja est internée à Drancy le 21 octobre 1942 et sera déportée sans retour par le convoi n° 42 du 6 novembre 1942.
En décembre 1942, Renée Février* reçoit la visite de la police à la recherche des enfants Cechman. Elle affirme les avoir confiés à une œuvre d’aide juive.
Suspectant une dénonciation de la nourrice, elle va rechercher le petit Maurice alors âgé de 2 ans et le confie à Mme Oury, une amie institutrice.
Renée Cechman reste vivre avec la famille de Renée Février*, présentée comme sa nièce et trouve un emploi d'apprentie chez une couturière de Noisy-le-Sec qui ignore que la jeune fille est juive. Cette dernière ignorait qu’elle était juive.
Renée Cechman ira vivre quelque temps à Montigny-Lencoup (Seine-et-Marne) chez la mère de Renée Février* qui habite Chemin du Tonneau. En effet, la situation devenait difficile puisque M. Thomas, le mari de Renée Février* avait menacé de dénoncer la jeune fille.
Le 18 avril 1944, Maurice meurt à Bobigny avec sa famille d’accueil au cours du bombardement allié qui visait le nœud ferroviaire de Noisy-le-Sec. Il sera enterré le 22 avril 1944 au cimetière communal de Bobigny.
Renée Cechman peut visiter son petit frère cachés chez les Houri le dimanche.
Denise et Renée Cechman ont vécu comme deux sœurs et Renée Février* agissait envers elle comme avec sa propre fille.
A la Libération elle lui proposa de s’installer définitivement chez elle, mais Renée Cechman choisit de rejoindre les membres de la famille qui avaient survécu. En effet, deux de ses cinq oncles avaient survécu.
Renée Février* divorcera après la guerre et les liens avec Renée Février* et sa fille Denise sont restés permanents.
Le 5 Février 2013, l’Institut Yad vashem de Jérusalem a décerné le titre de Juste parmi les Nations à Renée Février*.
Lien vers le Comité français pour Yad Vashem
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Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse
7 pages,
réalisation 2013 Liens externes
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Auteur :
Thierry Noël-Guitelman
- terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.
1 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
2 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
3 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
4 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
5 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )
6 Les grands entretiens : Jacques Altmann (Né en 1923, Jacques Altmann est l'aîné de cinq garçons. Ses parents Dina et Suscher et ses quatre plus jeunes frères sont déportés sans retour à Auschwitz le 3 novembre 1942. Jacques Altmann les rejoint le 10 février 1944 après avoir séjourné dans les camps parisiens annexes de Drancy, Austerlitz et Lévitan. Il sera libéré en 1945. )
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