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Région :
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Juste parmi les Nations |
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Dossier Yad Vashem :
4858
Remise de la médaille de Juste : 1991 Sauvetage : Argenteuil 95100 - Val-d'Oise | ||
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Anna* et Salvator Gotti* avaient fui le régime fasciste de Mussolini pour se réfugier en France avec leurs deux enfants. Cette famille italienne avait trouvé pour se loger une modeste cabane en bois dans la banlieue parisienne.
Les Rosenberg avaient quitté la Pologne en 1934 et s'étaient installés avec leur fille Magnia, dite Madeleine, à Argenteuil, une banlieue où on pratiquait encore l'agriculture.
En été 1942, lorsque commencèrent les arrestations et les déportations de Juifs, une voisine dont le mari était gendarme vint les avertir qu'ils étaient sur le point d'être arrêtés. Les Rosenberg s'enfuirent immédiatement avec leurs deux enfants. L'heure du couvre-feu approchait, et les fugitifs ne savaient où aller. C'est alors que M.Rosenberg, qui était tailleur, se rappela qu'un de ses clients, Salvator Gotti*, habitait à proximité. Il se rendit chez lui avec toute sa famille et demanda asile. Les Italiens les accueillirent chaleureusement dans leur minuscule demeure, qui ne comptait que deux pièces sans eau courante, sans électricité et sans gaz.
Pendant les trois semaines qui suivirent, Anna* et Salvator Gotti* dormirent avec leurs enfants dans l’un des lits, laissant l'autre à leurs visiteurs, avec lesquels ils partageaient leurs maigres rations.
Un voisin les dénonçât et informât les autorités qu’ils cachaient des Juifs.
Les Rosenberg n'eurent que le temps de fuir, laissant leur fille Madeleine chez Anna* et Salvator Gotti*.
Lorsque les gendarmes arrivèrent, Anna Gotti* avait caché la fillette sous une meule de paille destinée à sa cage à lapins. Les gendarmes interrogèrent l'Italienne avec brutalité, la menaçant de mort, mais elle ne se démonta pas et déclara ignorer où étaient les Rosenberg. Ils arrêtèrent alors son fils Jean et le battirent férocement pour lui faire dire où étaient les Juifs. L'adolescent courageux ne parla pas. Lorsque son père vint le chercher pour le ramener à la maison, il pleura de soulagement et d'orgueil.
Les Rosenberg trouvèrent une autre cachette ; Anna* et Salvator Gotti* allaient régulièrement les voir et les deux familles célébrèrent Noël ensemble en 1942 et en 1943.
Anna* et Salvator Gotti* aidèrent également d'autres amis juifs, et l'une de ces familles, qui émigra en Israël après la guerre.
Le 23 janvier 1991, Yad Vashem a décerné à Anna* et Salvator Gotti* le titre de Juste parmi les Nations.
Lien vers le Comité français pour Yad Vashem
Réseau de sauvetage Anna Gotti |
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Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse
7 pages,
réalisation 2013 Liens externes
Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.
Auteur :
Thierry Noël-Guitelman
- terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.
1 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
2 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
3 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
4 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
5 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )
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