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39/45 en France (WWII)
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Région :
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Préfets :
Joseph Leonard
(25/08/1944 - 27/05/1947) Préfet des Yvelines
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Texte pour ecartement lateral |
dite Janot |
Texte pour ecartement lateral
Jouy-en-Josas 78350 - Yvelines | |||||||||||||||||||||||
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Jeanne et Léon Blum en Suisse en 1946 source photo : Arch. fam. crédit photo : D.R. | |
Le clos de Metz source photo : Par Lionel Allorge — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=28725759 crédit photo : D.R. |
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Jeanne Adèle Levylier est née en 1899 dans une famille de hauts fonctionnaires juifs. Elle est la fille de Henri Michel Levylier, polytechnicien (1864-1928) et de Marie née Nathan dans une famille juive de Nancy (1872-1920). Sa mère épousera en 1908 en seconde noce le sénateur Charles Humbert.
Janot a épousé le 11 août 1916 à Paris 17e l’avocat Henry Torrès (1891-1966), dont elle a eu deux enfants :
Après son divorce, Janot épouse le 25 mars 1933 à Strasbourg (67) Henri Reichenbach (1891-1941), industriel et fondateur des magasins Prisunic en 1931.
Cousine éloignée de Léon Blum, Janot s'était rapprochée de lui à la fin des années 1930, à la mort de Thérèse Blum, assurant une partie de son secrétariat. Elle en étant amoureuse depuis 1915 et sa vue dans l'appartement parisien de son beau-père où Blum, alors critique littéraire en vue et directeur de cabinet du ministre des Transports, Marcel Sembat, n'avait même pas remarqué l'adolescente qui l'oservait dans l'encoignure de la porte du salon.
En juin 1940, elle refuse de partir avec son mari à New York et va renoncer à sa vie confortable pour suivre Blum dans ses cinq années difficiles. D'abord à Vichy à l'été 1940 puis à Colomiers, près de Toulouse, où le couple avait trouvé refuge chez des amis. Arrêté sur ordre de Pétain, Blum est interné au château de Chazeron puis au château de Bourrassol, tous les deux dans le Puy-de-Dôme, et enfin au fort du Portalet dans les Pyrénées, où sont également internés d'autres hommes politiques de la IIIe République (Édouard Daladier, Georges Mandel, Paul Reynaud…). Il est ensuite transféré à la prison de Riom, en attente de son procès début 1942. Jeanne, à chacune de ses détentions, s'installe dans des hôtels à proximité et lui rend visite dès qu'on l'y autorise.
Arrêté par la Gestapo en mars 1943, Léon Blum est déporté à Buchenwald comme « otage d'État ». Il n'est pas interné dans le camp même mais dans une maison forestière à proximité qu'il partage avec Georges Mandel, où les conditions de vie sont plus favorables. Pierre Laval autorise Jeanne à l'y rejoindre. Veuve depuis 1941, elle l'épouse le 8 octobre 1943, leur mariage étant célébré par un officier d'état civil allemand.
Rentré en France en mai 1945, le couple est hébergé un mois au palais du Luxembourg, le temps que la maison de Jeanne à Jouy-en-Josas, « Le Clos des Metz », soit remise en état. Jeanne avait achetée cette ancienne ferme du XVIIIe siècle nichée au coeur de la verdure et les 19 hectares de terrain autour en 1937 pour son fils aîné Jean, asthmatique.
Durant l'Occupation, elle avait été occupée par les Allemands, la propriété subissant aussi des bombardements.
Le couple s'y installe. Blum y meurt d'un infarctus cinq ans plus tard, en 1950, Jeanne a alors 51 ans.
En 1974 elle ouvre l'École Jeanne-Blum dans cette commune, destinée à former dans les métiers du paramédical des enfants déscolarisés et des adultes. Elle y applique sa méthode dite « de complémentarité horizontale ». Elle intitule un des diplômes « Georges Achard », nom porté par son fils.
Jeanne Blum se donne la mort en 1982 trente-deux ans après la mort de son mari. Discrète jusqu'au seuil de la mort, Jeanne Blum a détruit avant de se suicider, en 1982, une partie des lettres que Léon Blum lui avait adressées. Celles qui restent, révèlent, jour après jour, de prison en prison, une histoire d'amour peu banale entre deux êtres exceptionnels de force et d'intelligence.
Incinérée au cimetière intercommunal des Joncherolles, ses cendres ont été enterrées dans le jardin de leur maison de Jouy-en-Josas. Elle lègue sa maison à la ville de Jouy-en-Josas « pour mission d'y entretenir le souvenir de Léon Blum et d'y développer des activités culturelles et artistiques ».
La maison est restée telle que Jeanne Blum l’a laissée à la fin de sa vie en 1982. Le site a été transformé en musée en 1986. Un lieu chargé d’histoire !
04/04/2022
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Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse
7 pages,
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Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.
Auteur :
Thierry Noël-Guitelman
- terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.
1 Mémoire 78 (39-45 dans les Yvelines : les lieux du souvenir de la Seconde Guerre mondiale. )
2 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
3 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
4 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
5 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
6 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )
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