Période de Résistance
De 1942 à la Libération (Rivesaltes (Pyrénées-Orientales), Dun-le-Palestel (Creuse), Limoges, Corrèze, Toulouse)

Réseaux
OSE (Oeuvre de secours aux enfants)
Garel

Responsable
Andrée Salomon

Engagée en 1942 par Andrée Salomon pour travailler au camp de Rivesaltes, Charlotte Helman suit les familles qui se sont réfugiées dans le Lot après la dissolution du camp pour placer les enfants en lieu sûr chez des paysans. D'autres familles venant du camp de Gurs sont assignées à résidence à Dun-le-Palestel (dénommé Dun-le-Palleteau jusqu’en 1952) ; Charlotte Helman les prend en charge et met de même les enfants à l'abri dans des fermes. Comme assistante sociale, elle suit des familles juives qui quittent Limoges et se réfugient en Corrèze, mettant aussi les enfants à l'abri dans cette région.

Elle est arrêtée par des résistants FTP (Francs-tireurs et partisans) qui l'accusent d'être membre de la Gestapo à cause de son accent alsacien. Le maire du village, un résistant qui connaît la famille juive dont Charlotte veut cacher les enfants, a beaucoup de difficultés pour faire établir le procès-verbal l'innocentant et lui éviter d'être fusillée par le maquis.

Mutée à Limoges pour aider des familles en détresse, elle est arrêtée par la Milice. Incarcérée à la prison de Limoges, elle est libérée grâce à l'intervention de Pierre Dutertre (Pierre Dreyfus).

En 1944, elle est arrêtée par la Gestapo en gare de Toulouse mais parvient à s'enfuir. Elle convoie un groupe vers la frontière espagnole en vue de son émigration pour la Palestine, mais la libération de la région survient avant le passage. Elle arrive en Allemagne avec l'armée anglaise lors de la libération du camp de Bergen-Belsen. Elle est volontaire pour y rester jusqu'en 1947, assistant les survivants dans leur réinsertion sociale et familiale.

Médaille de l'ordre national du Mérite