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Charles Tillon

Texte pour ecartement lateral

Aubervilliers 93300 Seine-Saint-Denis
Date de naissance: 03/07/1897 (Rennes)
Date de décès: 13/01/1993 (Marseille)
Nationalité : Français
Profession: Député
Qualité: Résistant communiste
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Histoire

Ajusteur à l'arsenal de Brest avant la Première Guerre mondiale, il s'engage dans la marine en 1916 et embarque comme matelot mécanicien sur le croiseur Guichen. En février 1919, le croiseur était mouillé en rade d'Itéa (Grèce). Il n'a donc pas pu être impliqué directement dans les mutineries de la mer Noire, où il n'a d'ailleurs jamais « mis les pieds... » . Le 25 mai, pour des raisons liées à la dureté du commandant du Guichen, le capitaine de frégate Sémichon, alors que le croiseur est de retour à Itéa après avoir transporté des tirailleurs sénégalais depuis Tarente, il se rebelle et entraîne avec lui l'équipage qui refuse d'obéir à ses officiers. La mutinerie est rapidement matée et il est condamné à cinq ans de bagne. Envoyé au Maroc, il est assez rapidement rapatrié pour raisons sanitaires (asthme) et peu après amnistié suite à la campagne menée en faveur des mutins de la mer Noire. Il faut noter qu'il ne faisait partie à ce moment d'aucun mouvement révolutionnaire ou de sympathie pour le bolchevisme et que c'est de sa propre initiative qu'il avait provoqué une mutinerie à bord du Guichen.

Il travaille comme ajusteur dans un atelier à Nantes, adhère au Parti communiste français en 1921. Adhérent de la CGT, il soutient en 1923 la scission de la CGTU, dont il devient un permanent dès 1924 (il sera élu au bureau confédéral en 1931). En 1925, il est très actif lors de la grève des pêcheurs et des sardinières de Douarnenez, les « Penn-Sardins ». Entre 1924 et 1935, il est condamné à plusieurs peines de prison (grèves, outrages à commissaires).

Sa carrière politique commence en 1932, quand il entre au Comité central du PCF et est désigné comme suppléant au Bureau politique ; en 1936, il est élu député d'Aubervilliers.

  • 1939 : en mission politico-humanitaire à Alicante et Valence en avril, pour tenter de rapatrier les derniers combattants républicains. À l’exception d'un vieux cargo : Le Lezardrieux, les navires promis par France-Navigation, propriété du PCF, sont absents. Il reste auprès de ses compagnons et se trouve placé aux arrêts au Consulat de France avec le Consul. Il obtiendra un sauf-conduit en qualité de député.
  • 1940 : 17 juin - Il est condamné par contumace à cinq ans de prison, pour "reconstitution de ligue dissoute".
    Alors que l'URSS est liée à l'Allemagne par le pacte germano-soviétique, Tillon, après avoir entendu à la radio le discours de Pétain demandant de « cesser le combat », rédige à Bordeaux un tract qu'il signe au nom du "Parti communiste" et qui, après la guerre, a pu être présenté, sous le nom d'appel du 17 juin 1940, comme un véritable "Appel" à la résistance au fascisme hitlérien, mais qui, selon Yves Santamaria, n'est que "modérément décalé par rapport aux analyses kominterniennes", dénonce la guerre comme impérialiste et rejette l'alliance avec l'Angleterre1. Pour leur part, Jean-Pierre Besse et Claude Pennetier sont sensibles à la différence de ton entre ce tract, offensif envers l'hitlérisme, et les comportements plus ambigus à la même période d'autres membres de la direction du parti (dont Jacques Duclos). Le tract de Charles Tillon leur semble symptomatique de la pensée d'un dirigeant proche des milieux syndicalistes, davantage en prise avec la classe ouvrière, et qui ne s'est rendu qu'une fois (en 1931) en Union soviétique2. Il y affirme avec conviction que "le peuple français ne veut pas de l'esclavage, de la misère, du fascisme, pas plus qu'il n'a voulu de la guerre des capitalistes. Il est le nombre. Uni, il sera la force". "Peuple des usines, des champs, des magasins et des bureaux, commerçants, artisans et intellectuels, soldats, marins, aviateurs encore sous les armes, unissez-vous dans l'action". Il publiera un second texte le 18 juillet, invitant "à l'union pour chasser à la fois les capitalistes, leur tourbe de valets et de traîtes, et les envahisseurs."
    En octobre, il reprend contact avec Benoît Frachon et il est question qu'il entre à la direction du Parti. En décembre, il participe aux règles de sécurité de la clandestinité.
  • 1941 : il crée le journal <i>France d'abord</i> (dont la première édition paraitra en septembre). Il crée et prend la direction du Comité militaire national, (CMN), au mois d'octobre, État-major point de départ à la naissance des Francs Tireurs et Partisans (FTP), constitué pour une grande partie de "MOI", (Main d'Oeuvre Immigrée), ainsi que des "Bataillons de la jeunesse" et de l'OS. Il intègre avec Jacques Duclos et Benoît Frachon le secrétariat clandestin du PCF.
  • 1942 : installation du CMN à Palaiseau et Limours. Avec Maria Valtat, Albert Ouzoulias, Georges Bayer. Il supervise les organisations: (OS), l'Organisation spéciale. Il est nommé commandant en chef, apporte son soutien aux résistants non communiste.
  • 1944 : 10 août - Le CMN des FTP lance un appel au soulèvement de Paris.
  • 1944-1947 : réélu député d'Aubervilliers - Maire d'Aubervilliers (27/08/1944) - Après la libération de Paris il est successivement Ministre de l'air, de l'armement et de la reconstruction. Au ministère de l'Air il a dans son cabinet Marcel Valtat qu'il envoie en Allemagne pour essayer de faire venir Werner von Braun, en France.
  • 1947-1952 : Création de l'Association nationale des anciens combattants de la Résistance (ANACR) - Fondation du « Mouvement de la Paix ». Marcel Valtat, le fils de Maria Valtat, lui trouve Armand Simonnot, dit Commandant "Théo" dans la Résistance, comme garde du corps en novembre 1948. C'est le début d'une amitié indéfectible.
  • 1952-1968 : Début du procès Marty-Tillon au PC - Écarté de la direction du parti le 2 septembre 1952 Simonnot reste avec lui, l'accompagne à Montjustin dans les Alpes-de-Haute-Provence, ou il resteront 10 ans, réparant la maison en ruines. Il y écrit plusieurs livres.
  • 1968 : Les Printemps de Paris et de Prague l'obligent à retourner au combat avec d'importantes personnalités.
    Signature du "Manifeste contre la normalisation en Tchécoslovaquie".
    Création d'un nouveau "Secours Rouge".
  • 1970 : Le 3 juillet il signe avec Roger Garaudy, Jean Pronteau et Maurice Kriegel-Valrimont un manifeste : "Il n'est plus possible de se taire" et se voit exclu du Parti communiste.
  • 1975 : Il se retire à la Bouëxière en Bretagne.
  • 1986 : Remet la Légion d'honneur à Armand Simonnot (deux mois avant son décès) en présence d'anciens FTP du Cher et de la Nièvre.
  • 1993 : Décès, Charles Tillon est inhumé à Rennes.

15/07/2012
Lien : Wikipedia

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Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse 7 pages, réalisation 2013
Auteur : Thierry Noël-Guitelman - terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.


Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
2 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
3 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
4 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
5 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )
6 Les grands entretiens : Jacques Altmann (Né en 1923, Jacques Altmann est l'aîné de cinq garçons. Ses parents Dina et Suscher et ses quatre plus jeunes frères sont déportés sans retour à Auschwitz le 3 novembre 1942. Jacques Altmann les rejoint le 10 février 1944 après avoir séjourné dans les camps parisiens annexes de Drancy, Austerlitz et Lévitan. Il sera libéré en 1945. )

Notes

- 1 - Yves Santamaria, "L'appel du 17 juin de Charles Tillon", dans Max Lagarrigue (dir.), 1940, La France du repli. L'Europe de la défaite, Toulouse, Privat, 2001, p. 331. Cité par Jean-Marc Berlière et Franck Liaigre, L'affaire Guy Môquet. Enquête sur une mystification officielle, Larousse, 2009, p. 76.
- 2 - Jean-Pierre Besse et Claude Pennetier, Juin 40, la négociation secrète, éd. de l'Atelier, 2006, p. 157-159.

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