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Aude

Région :
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Département :
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Texte pour ecartement lateral

Nicole Bloch

dite Roseau, Nicole Blichet
Texte pour ecartement lateral

Carcassonne 11000 Aude
Nom de naissance: Bloch
Nom d'épouse: Klein
Date de naissance: 18/06/1925 (Strasbourg)
Aidé ou sauvé par : - Albert Gau - Danielle Chamant Chantereau - Georges Roty Réseau de sauvetage : Gau Albert
Qualité: Résistant EIF OSE
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Histoire

Albert Gau*

Après les rafles de 1942, Nicole Bloch, âgée de 17 ans, demande au père Albert Gau* de l'aider à trouver des caches et de faux papiers pour de jeunes juifs en attendant de leur faire passer la frontière vers l'Espagne. Il accepte aussitôt.
 
Albert Gau*, prêtre à Carcassonne, très actif dans les mouvements de jeunes catholiques, est également aumônier dans un lycée de Carcassonne.
 
Nicole Bloch et son futur mari, René Klein, deux jeunes résistants juifs membres de l'OSE et dans la Sixième, organisation clandestine créée par les Éclaireurs Israélites de France, commencent alors à envoyer à l'abbé Albert Gau* des enfants juifs qu'il disperse dans divers institutions religieuses et familles chrétiennes.
L'abbé Albert Gau* joue de ses contacts pour leur fournit de faux papiers, des cartes d'alimentation, des certificats de baptême.
Nicole Bloch, quant à elle, prend soin en tant qu’assistante sociale des jeunes planqués en leur rendant régulièrement visite jusqu’à la Libération.
 
Le centre de jeunesse ouvrière chrétienne qu'il dirige à Carcassonne devient un refuge temporaire pour les jeunes juifs avant leur placement. Il y ouvre même un service de restauration pour les nourrir. Les gendarmes français, tout comme les Allemands y font plusieurs descentes mais ne trouvèrent jamais rien.
A plusieurs reprises, l'abbé Albert Gau* soupçonné en raison des nombreux visiteurs du centre et de son activité accrue, dut fuir les gendarmes français et la Gestapo. Ils ne trouvèrent jamais de faux papiers.
 
Ce prêtre modeste, dont l'action décisive et courageuse dans le Comité de Libération de l'Aude lui a valu la médaille du Juste et celle de la résistance, poursuivi son engagement dans le champ politique après la guerre, en mettant au service de ses convictions et de sa région sa force de travail et de persuasion en tant que député de l'Aude à l'Assemblée Nationale ainsi qu'en tant que journaliste et Président des mouvements catholiques de jeunesse.
Il publia de nombreux articles contre le fascisme et le nazisme et en faveur de l'État d'Israël.

03/12/2022

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Résistante juive

Période de Résistance
De 1942 à la Libération (Tarn et les départements voisins)

Réseau
Sixième-EIF

Responsable
Henri Wahl

Dès l’âge de 17 ans, Nicole Klein-Bloch a la responsabilité de convoyer des jeunes recherchés par les autorités de Vichy, notamment après les rafles de l’été 1942, vers des planques dans le Tarn et les départements voisins.

Le 26 août 1942, 122 adultes et enfants juifs sont arrêtés à Lacaune où ils sont assignés à résidence. Nicole Klein-Bloch sauve les rescapés de cette grande rafle en les conduisant en pleine nuit à pied vers des lieux plus sécurisés. Elle dirige le camp d’éclaireuses de Penne au-dessus de Vabre qui recueille les jeunes filles cachées jusqu’à leur acheminement vers la Suisse. Elle planque ensuite de nombreux jeunes dont elle prend soin en tant qu’assistante sociale en leur rendant régulièrement visite jusqu’à la Libération. 

02/09/2017
Auteur : Frida Wattenberg Lien : Organisation juive de combat : Résistance-sauvetage. France 1940-1945

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Jean Georges Roty* et Danielle Chamant*

Jean Georges Roty* était le directeur de la branche régionale du Secours National à Carcassonne. C’était une organisation offrant des services de protection sociale, créée par le gouvernement français dans les premiers jours de l’occupation allemande.

Durant la guerre, Jean Georges Roty* et Danielle Chamant* aidèrent René Klein et Nicole Bloch, membres de La Sixième, une organisation de résistance juive établie par les EIF (Eclaireurs Juifs Israélites) dont la mission principale était de cacher des enfants juifs.

En juillet 1940, Danielle Chamant*, âgée de 18 ans, trouve refuge en Haute-Garonne avec sa famille expulsée de Moselle et devient ’assistante sociale. 
Elle est affectée au Secours National de Carcassonne dont le directeur est Georges Roty*. 
Cette association caritative, fondée en 1914, a été réactivée en 1939 par Vichy afin "de compléter l'action des pouvoirs publics et coordonner l'action des œuvres privées dans leur aide aux populations civiles éprouvées par la guerre". 
Un décret daté du 23 juillet 1940 attribue au Secours National le produit issu de la liquidation des biens des Français déchus de leur nationalité. Le décret du 4 octobre 1940, lendemain de la promulgation du premier statut des Juifs, place le Secours national sous la haute autorité du maréchal Pétain.
Le Secours national échappe au contrôle des préfets régionaux. L’organisme, puissant instrument de propagande, prend une importance croissante au fil des années de la collaboration. Il a le monopole des appels publics à la générosité et des subventions de l’État ou des collectivités locales. Le produit de la loterie nationale lui est attribué à partir d’octobre 1940. 
En 1944, le Secours National deviendra l’Entr'Aide française.

Georges Roty* fournit des faux papiers d’identité à Nicole Bloch, établissant que son nom était Nicole Blecher, et qu’elle était employée par le Secours National comme assistante sociale. Cela lui permettait de mener ses actions clandestines librement. 

Albert Gau*, prêtre à Carcassonne, très actif dans les mouvements de jeunes catholiques, est également aumônier dans un lycée de Carcassonne.
Après les rafles de 1942, Nicole Bloch, âgée de 17 ans, lui demande de l'aider à trouver des caches et de faux papiers pour de jeunes juifs en attendant de leur faire passer la frontière vers l'Espagne. Il accepte aussitôt.

René Klein et Nicole Bloch, deux jeunes résistants juifs membres de l'OSE et dans la Sixième, organisation clandestine créée par les Éclaireurs Israélites de France, commencent alors à envoyer à l'abbé Albert Gau* des enfants juifs qu'il disperse dans divers institutions religieuses et familles chrétiennes.
L'abbé Albert Gau* joue de ses contacts pour leur fournit de faux papiers, des cartes d'alimentation, des certificats de baptême.
Nicole Bloch, quant à elle, prend soin en tant qu’assistante sociale des jeunes planqués en leur rendant régulièrement visite jusqu’à la Libération.

Le centre de jeunesse ouvrière chrétienne que dirige Jean Georges Roty* à Carcassonne devient un refuge temporaire pour les jeunes juifs avant leur placement. Il y ouvre même un service de restauration pour les nourrir. Les gendarmes français, tout comme les Allemands y font plusieurs descentes mais ne trouvèrent jamais rien.
A plusieurs reprises, l'abbé Albert Gau* soupçonné en raison des nombreux visiteurs du centre et de son activité accrue, dut fuir les gendarmes français et la Gestapo. Ils ne trouvèrent jamais de faux papiers. 
Ce prêtre modeste, dont l'action décisive et courageuse dans le Comité de Libération de l'Aude lui a valu la médaille du Juste et celle de la résistance, poursuivi son engagement dans le champ politique après la guerre, en mettant au service de ses convictions et de sa région sa force de travail et de persuasion en tant que député de l'Aude à l'Assemblée Nationale ainsi qu'en tant que journaliste et Président des mouvements catholiques de jeunesse.
Il publia de nombreux articles contre le fascisme et le nazisme et en faveur de l'État d'Israël.

Fin 1942, Nicole Bloch contacta l’Abbé Albert Gau* qui participait au placement des enfants juifs dans des institutions chrétiennes et dans des familles d’accueil. L’Abbé Albert Gau* utilisait aussi ses contacts avec des membres du Gouvernement de Vichy pour obtenir des cartes d’alimentation et des faux papiers pour les réfugiés juifs et fournir à d’autres des faux certificats de naissance et de baptême.

Nombreuses furent les assistantes sociales qui face à la politique de plus en plus répressive du gouvernement de Vichy choisirent d'aider des personnes persécutés. Le Secours National sert alors de couverture pour aider les Juifs menacés de déportation.
Danielle Chamant* y rencontre Nicole Bloch, une résistante juive, qui se consacre à la même mission. Mais lorsque Nicole sera à son tour traquée, c'est Danielle Chamant* qui lui offrira un abri chez elle.

Après la guerre, Nicole Bloch épousa René Klein et ils s’installèrent en France.

Le 31 mai 2010, l’Institut Yad Vashem de Jérusalem a décerné le titre de Justes parmi les Nations à Jean Georges Roty* et à Danielle Chamant Chantereau*.

03/12/2022

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Auteur : SYLVIE GOLL SOLINAS - terminal



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5 Elie Cavarroc, Juste des Nations (M. Elie Cavarroc, nommé Juste des Nations. Référence du dossier n°10002 du Comité Français pour Tad Vashem )

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