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dit Roland, dit Fleury, dit Bergne |
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Saint-Ouen 93400 - Seine-Saint-Denis | |||||||||||||||||||||
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Rainer Jurestal source photo : Arch. PPo. GB 155 crédit photo : D.R. |
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Roland, Marceau, Albert alias Jean Jurestal
Né le 4 avril 1921 à Paris (XIIIe arr.), exécuté sommairement le 25 juin 1944 à Saulzet-le-Froid (Puy-de-Dôme) ; technicien ; militant communiste ; résistant FTPF-FFI.
Fils naturel de Gabrielle Jurestal, née à Varsovie, couturière, Roland Jurestal s’appelait en fait Rainer Juresthal, famille d’origine juive allemande. Il demeura avec ses parents à Saint-Ouen (Seine, Seine-Saint-Denis), où sa scolarité se déroula au groupe scolaire Jean-Jaurès. Il s’était marié le 9 novembre 1940 à Paris (Xe arr.) avec Sophie Hammer, le couple habitait l’arrondissement 12 rue d’Hauteville.
Le 14 septembre 1942, sa mère fut déportée en tant que déportée politique.
Pendant la guerre, il utilisait plusieurs fausses identités « Fleury » et « Vergne », gérait plusieurs planques dont l’une était 12 rue d’Hauteville à Paris (Xe arr.), et d’autres au 3 boulevard Voltaire à Asnières (Seine, Hauts-de-Seine). Dans ce dernier immeuble, une pièce servait à l’impression de tracts de l’organisation communiste, le responsable technique chargé de l’impression vivait à Gennevilliers et travaillait à la Compagnie Industrielle des Téléphones, quai de Javel à Paris (XVe arr.).
Début avril 1944, le responsable technique demanda à Roland Jurestal de garder la clef, afin de recevoir son amie dans le logement du dessous. Vers cinq heures du matin, des policiers de la police de sécurité et du renseignement de la SS (Sipo-SD) donnaient des coups de crosses contre la porte des deux tourtereaux… qui furent arrêtés, elle accoucha alors qu’elle était internée, lui a été déporté en Allemagne. Son convoi n’était pas un convoi de politiques. Dans la planque du dessous, Roland Jurestal et deux jeunes Juifs Daniel et Simone après quelques acrobaties se retrouvèrent sur le toit d’un cinéma mitoyen et réussirent à se dégager du guêpier. Daniel et Simone Lisopraski, furent envoyés à Dinan chez les parents d’Anne Beaumanoir qui les considéreront comme leurs enfants, ce qui vaudra mention au « mémorial des Justes » de Yad Vashem à Jérusalem. Convoqués par la direction politique de l’organisation Anne Beaumanoir compagne de Roland Jurestal fut envoyé à Lyon et Jurestal à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme).
Roland Jurestal était arrêté le 22 juin 1944 place Delille à Clermont-Ferrand, il s’évada le lendemain. Le 25 juin, il se dirigea avec Paul Berquez, technicien et Raymond Stora, professeur à l’université de Montpellier vers Servières situé sur la commune d’Orcival. Ils s’installèrent dans un refuge non-occupé appartenant à la Compagnie des Eaux et Forêts. Un berger remarqua leur présence, il prévint un fermier, M… et sa famille. Ceux-ci armés de bâtons interpellèrent Jurestal et ses compagnons, une empoignade s’ensuivit, tous les trois furent emmenés dans la cour de la ferme. Paul Berquez s’échappa, mais fut rattrapé, des documents, des tracts et leurs armes étaient trouvés dans leurs sacs… ils furent tous les trois sauvagement battus. Prévenu le maire d’Orcival intervint pour faire entendre raison à la famille M… leur demandant de relâcher les trois résistants, ils refusèrent, les M… étaient proches de la Milice. Le lendemain Roland Jurestal, Paul Berquez et Raymond Stora étaient emmenés à quelques kilomètres de là, ils furent abattus de plusieurs balles dans la nuque et enterrés près du lac de Servières. Le corps de Roland Jurestal fut exhumé le 18 décembre 1944, des funérailles officielles furent organisées le 20 décembre à Saulzet. En avril 1946 les assassins comparurent devant la Cour de Riom, ils nièrent les crimes et leur appartenance à la Milice. Condamnés à mort leurs peines furent commuées en travaux forcés.
L’inhumation de Roland Jurestal eut lieu le vendredi 22 juillet 1949 dans le carré militaire du cimetière de Saint-Ouen. Le ministère des Anciens combattants lui attribua la mention « Mort pour la France », il fut homologué capitaine F.F.I. Un cercle de Clermont-Ferrand de l’Union des Jeunesses Républicaines de France (UJRF) porta le nom de Roland Jurestal.
Sources :
02/12/2019
Auteur : Daniel Grason
Lien : Le Maîtron
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Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse
7 pages,
réalisation 2013 Liens externes
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Auteur :
Thierry Noël-Guitelman
- terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.
1 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
2 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
3 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
4 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
5 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )
6 Les grands entretiens : Jacques Altmann (Né en 1923, Jacques Altmann est l'aîné de cinq garçons. Ses parents Dina et Suscher et ses quatre plus jeunes frères sont déportés sans retour à Auschwitz le 3 novembre 1942. Jacques Altmann les rejoint le 10 février 1944 après avoir séjourné dans les camps parisiens annexes de Drancy, Austerlitz et Lévitan. Il sera libéré en 1945. )
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