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Yvelines

Région :
Île-de-France
Département :
Yvelines

Préfets :
Joseph Leonard
(25/08/1944 - 27/05/1947) Préfet des Yvelines

À lire, à voir…

Jean Laloum Jean Laloum
Les Juifs dans la banlieue parisienne des années 20 aux années 50

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Paroles d'étoiles - Mémoire d'enfants cachés (1939-1945)

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Les orphelins de la Shoah - Les maisons de l'espoir (1944-1960)

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Enfant au grand air
durant la Seconde Guerre mondiale (WWII)

Garancières
Texte pour ecartement lateralCommune : 78890 Garancières
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Direction : Monsieur et Madame Revon (née Vavin)
Alice Staudenmann*

Histoire

En 1914 Henri Grumbach, industriel, créé, entre autre la cantine-refuge du 6e.A

près la guerre cette oeuvre se transforme en association Enfance au Grand Air reconnue d'Utilité Publique en 1923.

En 1932, Madame Revon (née Vavin, petite-fille d'Alexis Vavin), en lien avec l'oeuvre du Moulin Vert et l'abbé Viollet créé le 1er cercle familial de jeunes dans le 14ème. Il s'en ouvrira 2 autres dans le 18e et le 17e avec l'aide des Chemins de Fer du Nord où M. Revon était ingénieur.

Le rapprochement entre les deux oeuvres se fera surtout pendant la guerre, l'EGA gérait une colonie permanente à Malakoff (proche Royan) qui a accueilli des enfants envoyés par les CFJ. La colonie a été réquisitionnée par les Allemands et les enfants repliés à la Garancière.

Il semblerait qu'un certain nombre d'enfants juifs y ont été protégés.

Les deux associations ont fusionné après la guerre, c'est maintenant l'association Espoir-CFDJ- mission protection de l'Enfance.1

En 1933, l’Enfant au Grand Air étend ses activités dans le 14e arrondissement de Paris, puis en 1934, la Compagnie des Chemins de Fer où Monsieur Revon est ingénieur, met à disposition un local dans le 18e arrondissement de Paris, rue Ordener, et un nouveau club est ouvert.

D'autres Centres Familiaux ouvrent rue de la Chapelle, rue des Roses, boulevard Ney, avenue de Clichy, animés par des bénévoles.

Durant l'occupation, Alice Staudenmann tenait le home d’enfants dépendant de L’Oeuvre pour le Sauvetage de l’Enfance (OSE). Sur les 40 enfants qui y étaient placés, dix étaient Juifs et leurs papiers d’identité étaient cachés. 

En 1942, un club sera ouvert à Monfort-l’Amaury et durant la guerre l’Enfant au Grand Air abritera des enfants juifs dans une propriété des Revon : le Moulinet à Garancières (78).

10/01/2022
Auteur : Dominique Brendel

[Compléter l'article]

1 Familles hébergées, cachées ou sauvées à l' Enfant au grand air [Compléter]
10/1942 / 11/1943
Famille Waksberg - Armand Waksberg, né le 11/10/1934 à Paris, est confié à l'Oeuvre. Il y restera 14 mois, d'octobre 1942 à novembre 1943, sous la protection de Alice Staudenmann et du personnel du home.

Familles arrêtées (Enfant au grand air) [Compléter]
Article non renseigné. Si vous avez connaissance de personnes arrêtées ou exécutées dans la commune, cliquez ci-dessus sur “Compléter” et ajoutez leur nom, prénom, les circonstances de l'arrestation et la date de l'arrestation, si possible.

Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Mémoire 78 (39-45 dans les Yvelines : les lieux du souvenir de la Seconde Guerre mondiale. )
2 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
3 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
4 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
5 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
6 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )

Chronologie [Ajouter]
Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.


Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires [Ajouter le votre]

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Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse 7 pages, réalisation 2013
Auteur : Thierry Noël-Guitelman - terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.

Notes

- 1 - Source : Dominique Brendel, Secrétaire Générale d'Espoir-CFDJ 

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