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Région :
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Pensionnat privé
Dates : 1942 - 1945 |
durant la Seconde Guerre mondiale (WWII) |
Texte pour ecartement lateralCommune : 91310 Montlhéry |
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Jean Bouteilly*, sa femme Lydie* et son frère dirigeaient l'Institut Bouteilly, un pensionnat privé à Montlhéry près de Paris.
En 1942, Berte (Bajla) Kajler, juive polonaise de trente-deux ans, qui vivait à Paris avec son mari David et leurs deux petites filles nées à Paris, Céline le 01/12/1932 et Simone le 25/09/1938, quitta Paris pour Montlhéry. David Kajler venait d'être arrêté sur le quai d'une gare, en tentant de partir chercher un refuge pour sa famille. Il sera déporté sans retour à Auschwitz. Berte se retrouvait seule et sans ressources.
A Montlhéry, sur les recommandations d'un ami, elle s'adressa au pensionnat. Jean* et Lydie Bouteilly* l'écoutèrent avec sympathie, lui offrirent du travail comme femme de ménage et assurèrent son logement et celui de ses filles. Pourtant, par suite des fréquents contrôles allemands, aider des Juifs était particulièrement dangereux. Par précaution, Berte Kajler et ses filles allaient à la messe tous les dimanches, bien que tout le monde sache qu'elles étaient juives. Chaque fois que la jeune femme perdait courage, Jean* et Lydie Bouteilly* lui remontaient le moral et lui disaient qu'elle devait croire au retour de son mari.
A la fin de l'Occupation, Jean* et Lydie Bouteilly* l'autorisèrent à rester encore au pensionnat et lui prêtèrent de l'argent pour qu'elle puisse tenir jusqu'à son retour à Paris.
Ita Zider née Wagermann et ses deux enfants, Sam (Szloma) né le 03/03/1929 en Pologne, et Maurice né le 10/02/1935 à Paris, ont également été cachés à l'Institut Bouteilly après l'arrestation de Jokyl Zider qui sera déporté à Auschwitz. Jokyl reviendra de déportation.
Les familles Kajler et Zider furent deux des six familles sauvées par Jean* et Lydie Bouteilly*.
Ces familles n'oublieront jamais la gentillesse de leurs sauveurs et resteront en relations avec eux longtemps après la guerre. Jean Bouteilly* devait déclarer qu'il avait été mû par la profonde conviction que sauver des enfants était une obligation humaine, et qu'il ne méritait donc ni gloire ni honneur, toutes choses revenant à d'autres qui avaient sauvé des vies sans qu'on le sache.
Le 31 mai 1990, Yad Vashem a décerné à Jean* et Lydie Bouteilly* le titre de Juste des Nations.
29/07/2014
Liens externes
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Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse
7 pages,
réalisation 2013
Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.
Auteur :
Thierry Noël-Guitelman
- terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.
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