Une des grandes batailles de la campagne de France, au cours de laquelle les Français opposèrent une résistance acharnée aux Allemands qui, après avoir traversé la Meuse, à la hauteur de Sedan, comptaient faire mouvement vers l'ouest. Cette bataille peu connue du grand public, qui s'est déroulée du 14 au 25 mai 1940, vaut par l'emploi intelligent, côté français, des chars associés à l'infanterie et à l'artillerie. Elle est en quelque sorte le modèle de ce qui aurait dû être réalisé sur l'ensemble du front, à savoir la rapidité de violentes contre-attaques, utilisant toute la puissance de feu de l'armement moderne en des points névralgiques. Par ailleurs, elle met à mal l'idée reçue de la supériorité matérielle de l'armée allemande. Le char B1 bis s'avère en effet supérieur en plusieurs points au Panzer : blindage plus épais, armement sans équivalent. La bataille de Stonne se signale enfin par la férocité des combats : "Les soldats de la Wehrmacht ont toujours comparé l'enfer de Stonne en 1940 à l'enfer de Verdun en 1916", écrit l'historien allemand Karl-Heinz Frieser.
Biographie de l'auteur
Dominique Lormier est un spécialiste de la campagne de France. Il a notamment publié en 2005 Comme des lions : le sacrifice héroïque de l'armée française, où il démontre que celle-ci, contrairement à ce qui a été prétendu, n'a pas démérité en 1940.
Ce qui frappe à la lecture de ce livre, c’est l’immense variété de la Résistance. De Georges Guingouin au colonel Rémy, de Jean Moulin au général Leclerc, tous, quelles que fussent leurs tendances politiques, témoignent d’une France qui a su refuser le déshonneur. Pour le 70e anniversaire de la Libération et de la Victoire, 70 portraits de résistants parmi les plus importants de l’histoire.
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Dominique LORMIER, né en 1960, est historien et écrivain spécialisé dans la seconde Guerre Mondiale. Il a publié de nombreux ouvrages parmi lesquels : L’Italie en guerre, 1915-1918 (Ed. Ulysse), Les guerres de Mussolini et L’ épopée du Corps-Franc Pommiès…
Liens externes[Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet] 1 Notre Dame de Sion : les Justes (La première religieuse de Sion à recevoir ce titre en 1989 est Denise Paulin-Aguadich (Soeur Joséphine), qui, à l’époque de la guerre, était ancelle (en religion, fille qui voue sa vie au service de Dieu). Depuis, six autres sœurs de la congrégation, ainsi qu’un religieux de Notre-Dame de Sion ont reçu la même marque de reconnaissance à titre posthume. Ils ont agi à Grenoble, Paris, Anvers, Rome. L’action de ces religieuses et religieux qui ont sauvé des Juifs pendant la deuxième guerre mondiale mérite de ne pas être oubliée. Et il y en a d’autres, qui, même s’ils n’ont pas (encore ?) reçu de reconnaissance officielle, ont œuvré dans le même sens, chacun à leur place. )
2 L'histoire des Van Cleef et Arpels (Blog de Jean-Jacques Richard, très documenté. )
3 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques. Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
4 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
5 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) ) 6 Les grands entretiens : Simon Liwerant (Témoignage de Simon Liwerant est né en 1928. Son père Aron Liwerant, ouvrier maroquinier né à Varsovie, et sa mère Sara née Redler, seront arrêtés et déportés sans retour. )
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