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François Szulman



 
Paris 75000 - Paris
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François-Szulman
François Szulman
source photo : Coll. Arch. personnelles
crédit photo : D.R.
Histoire

Artiste-peintre reconnu, François Szulman a grandit dans le "Yiddishland" parisien.

Shlome (Szlama), ouvrier-tricoteur arrive à Paris en 1926 pour rejoindre son oncle maternel, Isser Zilberman, son épouse Beltche et ses trois cousins Albert, Madeleine et Félix. Sa fiancée et cousine germaine, Feiga Zilberman, originaire de Kosow Lacki arrive peu après.

Ils s'installent dans un petit deux pièces situé 129 boulevard de la Villette dans le 10e arrondissement.
Léon naît en 1928 et François le 5 juin 1931.
Le 7 octobre 1932, Léon meurt d'une diphtérie foudroyante.

En 1934, le frère de Shlome, Benjamin, arrive de Czyzew et se marie peu après avec Hélène. Ils auront deux filles, Fanny et Régine.

François grandit dans le milieu modeste des émigrés juifs polonais ayant fui la misère et l’intolérance. Soutenu par un voisin électricien qui peint, il développe un don pour le dessin.

Chana, la soeur cadette de Feiga Zilberman, arrive chez les Szulman en 1937, tandis que son frère aîné arrive de Varsovie et est accueillit par Isser Zilberman.

Lorsque la guerre éclate, Szlama Szulman s’engage dans la Légion étrangère. Le 20 décembre 1939, Szlama est incorporé dans la Légion étrangère au camp de La Valbonne.

Feiga Szulman, son fils François et sa soeur Chana sont évacués à Lamnay, un petit village de la Sarthe. Ils reviennent à Paris fin octobre.

Blessé au combat, il est fait prisonnier dans un Stalag et se garde de se déclarer juif.

Dans Paris à l’heure allemande, François brille à l’école et dessine tout ce qu’il observe. Au rythme des rafles, les quartiers juifs se dépeuplent. Protégés par le statut de prisonnier de guerre de Szlama,

François, sa mère et sa tante sont arrêtés avec toute la famille lors de la rafle du Vél’ d’Hiv’.
Isser, son épouse Beltche, leurs enfants Madeleine et Albert ainsi que son épouse, sont internés au camp de Drancy et seront déportés sans retour de Drancy à Auschwitz.

Feiga Szulman et son fils François échappent à l'arrestation, ainsi que Elkune, caché chez une voisine, Benjamin, son épouse Hélène et leurs deux filles Fanny et Régine.

Le 8 février 1943, Szlama est libéré. La famille Szulman entre alors dans la clandestinité, quitte l'appartement du boulevard de la Villette et part rejoindre Félix, fils d'Isser, qui avait réussi à échapper à l'arrestation de sa famille en juillet 1942. Ils s'installent au 26 rue Sainte-Marthe, dans le 10e arrondissement. François quitte son école et ne porte plus l’étoile jaune. Il dessine toute la journée.

En mai, Szlama trouve un logement rue des Goulets à Aubervilliers. Les bombardements de la fin du mois de mai les oblige à revenur dans leur planque de la rue Sainte-Marthe.

Le 25 déembre 1943, Feiga Szalman malade, atteinte d'emphysème, meurt faute de soins.

François et son père survivront grâce à la solidarité des résistants juifs qu’ils hébergent.

Témoin, François relate la libération de Paris. Du métro Jaurès aux barricades de Belleville jusqu’à la Place de la République, il évite les tireurs embusqués et participe à la liesse de la victoire.

Après la guerre, Szlama Szulman récupère l'appartement spolié et s'associe avec M. Unger. En septembre 1946, il épousera Enia Goldberg, bobineuse à l'atelier, veuve de Joseph Swiczarczik assassiné à Auschwitz en 1942. François tombe amoureux de sa fille Suzanne Swiczarczik. Leur fils Gilbert naît le 28 décembre 1947. François et Suzanne se marient le 25 décembre 1950.

Malgré les vicissitudes, François expose pour la première fois au salon des Indépandants à Paris en 1951 et poursuivra avec succès sa carrière artistique.

Suzanne décède le 22 novembre 1991.

01/10/2018

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Titre

Le Petit Peintre de Belleville

Le Petit Peintre de Belleville

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Auteur   François Szulman  
Édition   Éditions Le Manuscrit  
Année   2018  
Genre   témoignage  
Description   Artiste-peintre reconnu, François Szulman évoque ici son enfance dans le "Yiddishland" parisien. Né en 1931, François grandit dans le milieu modeste des émigrés juifs polonais ayant fui la misère et l’intolérance. Soutenu par un voisin peintre, il développe un don pour le dessin.

Lorsque la guerre éclate, son père, Szlama, s’engage dans la Légion étrangère. Blessé au combat, il est fait prisonnier dans un Stalag et se garde de se déclarer juif.
Dans Paris à l’heure allemande, François brille à l’école et dessine tout ce qu’il observe. Au rythme des rafles, les quartiers juifs se dépeuplent. Protégés par le statut de prisonnier de guerre de Szlama, François et sa mère échappent à la rafle du Vél’ d’Hiv’.

En février 1943, Szlama est libéré. La famille Szulman entre alors dans la clandestinité. François quitte son école et ne porte plus l’étoile jaune. Il dessine toute la journée. Dans leur planque de la rue Sainte-Marthe, sa mère malade s’éteint faute de soins. François et son père survivront grâce à la solidarité des résistants juifs qu’ils hébergent.

Témoin de la libération de Paris, François la relate avec précision. Du métro Jaurès aux barricades de Belleville jusqu’à la Place de la République, il évite les tireurs embusqués et participe à la liesse de la victoire. Après la guerre, malgré les vicissitudes, il poursuivra avec succès sa carrière artistique.
 

Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Notre Dame de Sion : les Justes (La première religieuse de Sion à recevoir ce titre en 1989 est Denise Paulin-Aguadich (Soeur Joséphine), qui, à l’époque de la guerre, était ancelle (en religion, fille qui voue sa vie au service de Dieu). Depuis, six autres sœurs de la congrégation, ainsi qu’un religieux de Notre-Dame de Sion ont reçu la même marque de reconnaissance à titre posthume. Ils ont agi à Grenoble, Paris, Anvers, Rome. L’action de ces religieuses et religieux qui ont sauvé des Juifs pendant la deuxième guerre mondiale mérite de ne pas être oubliée. Et il y en a d’autres, qui, même s’ils n’ont pas (encore ?) reçu de reconnaissance officielle, ont œuvré dans le même sens, chacun à leur place. )
2 L'histoire des Van Cleef et Arpels (Blog de Jean-Jacques Richard, très documenté. )
3 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
4 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
5 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )
6 Les grands entretiens : Simon Liwerant (Témoignage de Simon Liwerant est né en 1928. Son père Aron Liwerant, ouvrier maroquinier né à Varsovie, et sa mère Sara née Redler, seront arrêtés et déportés sans retour. )




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