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Georges Kohn



 
Paris 75000 - Paris
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Histoire
Le comte Xavier de Gavelle de Roany* et son épouse Marthe née Vico* étaient propriétaires d'une usine à Colombes, près de Paris. 
Leur fils Jean naît le 6 mars 1927 à Colombes.
 
Le comte et la comtesse avaient été élevés dans un milieu où l'antisémitisme était la norme. Néanmoins, sous l'occupation, ils décidèrent de venir en aide aux juifs et en sauvèrent autant qu'ils le pure, en fournissant de faux papiers, en en embauchant bon nombre dans leur usine et en en hébergeant d'autres.
 
Georges Kohn (1885-1974), vivait à Paris avec sa famille. Ingénieur de l'Ecole Centrale, promotion 1908, il se convertit au protestantisme et devient un chef unioniste. Il est un des sous chefs de camp au Walbach en 1936.
Pourchassé par la Gestapo, il était d'autant plus menacé que son gendre était le conseiller financier de de Gaulle à Londres.
Marthe de Gavelle de Roany* apporta son assistance à la famille, tant sur le plan matériel qu'en servant d'agent de liaison entre les Kohn et leur gendre.
Commissaire de la Région EUF Seine il est également secrétaire et membre du CA unioniste. Il est arrêté lors d'une rafle anti juive et est transféré au centre d'internement de Drancy. Il y devient un temps, assisté de scouts israélites, responsable de la vie quotidienne des internés. Il s'évade le 6 août 1944. Il sera un des organisateurs du Jamboree de Moisson en 1947.
 
Le 31 mars 1942, Monsieur Goldhammer fut licencié par la banque où il travaillait. Le comte l'engagea dans son usine en lui disant : "c'est parce que vous êtes juif".
Lorsque le port de l'étoile jaune fut imposé aux Juifs, M. Goldhammer offrit sa démission. Le comte refusa catégoriquement et malgré les risques continua à l'employer ainsi que d'autres juifs.
Mme Goldhammer fut arrêtée lors d'une descente de police. Son mari et sa fille étaient absents.
Marthe* et Xavier de Gavelle de Roany* les abritèrent tous deux dans l'usine où ils demeurèrent jusqu'à la libération.
 
Suspecté, le comte fut arrêté par la Gestapo en 1944 et ne dut sa libération qu'au paiement d'une lourde rançon.
 
Le 13 mai 1976, Yad Vashem a décerné à la comtesse Marthe* et au comte Xavier de Gavelle de Roany* le titre de Juste des Nations. 
 

11/10/2020

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Titre

Le camp juif de Royallieu-Compiègne 1941-1943

Le camp juif de Royallieu-Compiègne 1941-1943

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Auteurs   Saül Castro -Roger Gompel -Henri Jacob-Rick -Georges Kohn  
Édition   Le Manuscrit - FMS  
Année   2007  
Genre   témoignage  
Description   Cet ouvrage, proposé par Serge Klarsfeld, réunit huit textes sur le camp « C », ou « camp juif », de Royallieu, un faubourg de Compiègne à 75 kilomètres au nord de Paris. Grâce à ce nouveau volume, le chercheur, l'étudiant ou l'honnête homme, pourra compléter sa compréhension des terribles conditions d'internement des Juifs dans ce camp de représailles nazi, sous autorité de l'armée allemande.  

Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Notre Dame de Sion : les Justes (La première religieuse de Sion à recevoir ce titre en 1989 est Denise Paulin-Aguadich (Soeur Joséphine), qui, à l’époque de la guerre, était ancelle (en religion, fille qui voue sa vie au service de Dieu). Depuis, six autres sœurs de la congrégation, ainsi qu’un religieux de Notre-Dame de Sion ont reçu la même marque de reconnaissance à titre posthume. Ils ont agi à Grenoble, Paris, Anvers, Rome. L’action de ces religieuses et religieux qui ont sauvé des Juifs pendant la deuxième guerre mondiale mérite de ne pas être oubliée. Et il y en a d’autres, qui, même s’ils n’ont pas (encore ?) reçu de reconnaissance officielle, ont œuvré dans le même sens, chacun à leur place. )
2 L'histoire des Van Cleef et Arpels (Blog de Jean-Jacques Richard, très documenté. )
3 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
4 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
5 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )
6 Les grands entretiens : Simon Liwerant (Témoignage de Simon Liwerant est né en 1928. Son père Aron Liwerant, ouvrier maroquinier né à Varsovie, et sa mère Sara née Redler, seront arrêtés et déportés sans retour. )




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