Les réfugiés espagnols dans le département de l’Isère 1936-1939
Auteur
Géraldine Andreo
Édition
Mémoire de Master 1 « Sciences humaines et sociales »
Année
2008
Genre
universitaire
Description
Cette étude locale de l’accueil des réfugiés espagnols pendant la guerre civile vise à éclairer la politique française à leur égard. Elle permet de mettre en évidence qui sont les responsables de l’hébergement des Républicains espagnols en France. Ainsi, l’objectif est de déceler le rôle des autorités locales mais également du Gouvernement français face à l’afflux de dizaines voire centaines de milliers de personnes.
De plus, une analyse centrée sur un département éloigné de la frontière espagnole permet d’étudier les conditions de vie des réfugiés civils – femmes, enfants et vieillards – accueillis en France. Un sujet géographiquement ciblé permet d’analyser les structures d’accueil qui ont été organisées pour héberger les réfugiés et les démarches qui ont été faites pour trouver des lieux d’accueil. Ainsi, on peut constater le manque de prévision et d’organisation de la part des autorités françaises. Ceci a engendré de grosses difficultés pour les réfugiés espagnols, notamment en ce qui concerne leur état sanitaire.
Le but de ce mémoire est également de montrer les différences qu’il peut y avoir entre l’accueil politico-institutionnel et celui de la population. Ainsi, l’accent a été mis sur l’organisation de la solidarité à l’égard des réfugiés espagnols et les différents réseaux qui se sont mis en place. D’autre part, l’encadrement de ces réfugiés, parfois excessif, par les autorités locales a été étudié afin de montrer les difficultés rencontrées par ces personnes ayant fui la guerre civile qui déchire leur pays.
Replacé dans le contexte des années 1930, ce sujet montre le paradoxe de la politique du Front populaire et la rupture marquée par l’installation du Gouvernement Daladier en 1938. L’accueil des réfugiés espagnols est dans la continuité de la politique de l’immigration menée depuis le début de cette décennie, notamment depuis le déclenchement de la crise économique qui touche la France à partir de 1931.
Liens externes[Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet] 1 Notre Dame de Sion : les Justes (La première religieuse de Sion à recevoir ce titre en 1989 est Denise Paulin-Aguadich (Soeur Joséphine), qui, à l’époque de la guerre, était ancelle (en religion, fille qui voue sa vie au service de Dieu). Depuis, six autres sœurs de la congrégation, ainsi qu’un religieux de Notre-Dame de Sion ont reçu la même marque de reconnaissance à titre posthume. Ils ont agi à Grenoble, Paris, Anvers, Rome. L’action de ces religieuses et religieux qui ont sauvé des Juifs pendant la deuxième guerre mondiale mérite de ne pas être oubliée. Et il y en a d’autres, qui, même s’ils n’ont pas (encore ?) reçu de reconnaissance officielle, ont œuvré dans le même sens, chacun à leur place. )
2 L'histoire des Van Cleef et Arpels (Blog de Jean-Jacques Richard, très documenté. )
3 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques. Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
4 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
5 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) ) 6 Les grands entretiens : Simon Liwerant (Témoignage de Simon Liwerant est né en 1928. Son père Aron Liwerant, ouvrier maroquinier né à Varsovie, et sa mère Sara née Redler, seront arrêtés et déportés sans retour. )
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