Fondée en 1882, l'école primaire supérieure de garçons de Tours a connu trois changements d adresse avant de se fixer définitivement place Grégoire de Tours en 1907 et 1908. Transformé en collège moderne et technique puis en lycée général et technologique, l'établissement, qui vient de commémorer le centenaire de son installation sur le site actuel, porte depuis 1901 le nom du pamphlétaire tourangeau. L'ouvrage évoque son histoire qui est aussi celle de la ville de Tours. Ainsi, l'emplacement du lycée actuel est celui de l'ancien grand séminaire et, avant la révolution de 1789, il était le coeur du quartier canonial proche de Saint-Gatien, que Balzac a connu et qu'il a choisi comme cadre de sa nouvelle Le Curé de Tours. L'emplacement du beau bâtiment neuf inauguré en 2004 à l'angle des rues Racine et de la Bazoche est celui des anciens ateliers construits après la première guerre mondiale ; ils furent le berceau de l'enseignement technique à Tours. C'est avec fierté que le lycée peut commémorer ses cent ans de présence place Grégoire de Tours et mettre en valeur les bâtiments divers mais de grande qualité dans lesquels il peut accueillir ses 1 200 élèves, la restauration récente de l'hôtel de Fontenay étant le point d orgue de deux décennies de transformations profondes sur l'initiative du conseil régional du Centre. Bien plus qu une évocation nostalgique dans laquelle peuvent nous entraîner les photographies anciennes, ce livre retrace l'évolution d'un des plus anciens établissements d'enseignement de Tours.
Rédigé sous la direction de Gilbert Wycke, proviseur du lycée Paul-Louis Courier, cet ouvrage reprend les textes et les documents qui avaient été présentés dans l'hôtel de Fontenay lors de l'exposition du centenaire en novembre 2008. Il est le fruit d'un travail collectif entrepris avec les professeurs d'histoire du lycée.
Liens externes[Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet] 1 Notre Dame de Sion : les Justes (La première religieuse de Sion à recevoir ce titre en 1989 est Denise Paulin-Aguadich (Soeur Joséphine), qui, à l’époque de la guerre, était ancelle (en religion, fille qui voue sa vie au service de Dieu). Depuis, six autres sœurs de la congrégation, ainsi qu’un religieux de Notre-Dame de Sion ont reçu la même marque de reconnaissance à titre posthume. Ils ont agi à Grenoble, Paris, Anvers, Rome. L’action de ces religieuses et religieux qui ont sauvé des Juifs pendant la deuxième guerre mondiale mérite de ne pas être oubliée. Et il y en a d’autres, qui, même s’ils n’ont pas (encore ?) reçu de reconnaissance officielle, ont œuvré dans le même sens, chacun à leur place. )
2 L'histoire des Van Cleef et Arpels (Blog de Jean-Jacques Richard, très documenté. )
3 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques. Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
4 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
5 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) ) 6 Les grands entretiens : Simon Liwerant (Témoignage de Simon Liwerant est né en 1928. Son père Aron Liwerant, ouvrier maroquinier né à Varsovie, et sa mère Sara née Redler, seront arrêtés et déportés sans retour. )
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