Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'incroyable histoire de l'hôtel Continental à Pau qui, bien qu'occupé par la Wehrmacht, fut un lieu d'hébergement pour de nombreux juifs en attente de franchir les Pyrénées pour passer en Espagne. Pendant toute la Seconde Guerre mondiale, l’hôtel Continental de Pau, d’abord situé en zone libre, a recueilli des dizaines et des dizaines de réfugiés. Parmi eux, de nombreux juifs, traqués par Vichy et les nazis, qui tentaient de gagner l’Espagne toute proche et bénéficiaient de la complicité du personnel hôtelier. Tout change en novembre 1942, lorsque les Allemands décident de franchir la ligne de démarcation qui coupe la France en deux. Les soldats de la Wehrmacht réquisitionnent alors deux étages du Continental, lequel n’en continue pas moins d’héberger des familles juives entières. Pendant deux ans, jusqu’au départ des occupants, bourreaux et victimes vont alors cohabiter sous le même toit… C’est cette histoire, incroyable mais parfaitement véridique, que raconte ce livre savoureux et mémorable. Son narrateur, Jean Touyarot, fils du gérant de l’époque, avait alors une dizaine d’années. C’est donc par la voix d’un gamin du Béarn, rusé et gouailleur, mais aussi plein de naïveté, qu’on découvre au fil des pages les drames qui se sont noués et dénoués sous les lambris de cet hôtel, entre comédie et tragédie.
Jean Touyarot est né en 1931 à l’Hôtel Métropole à Biarritz. Depuis il a toujours travaillé et vécu dans des hôtels. En 1961 il succède à son père à la direction de l’hôtel Continental de Pau et restera dans cette fonction jusqu’en 2005.
Liens externes[Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet] 1 Notre Dame de Sion : les Justes (La première religieuse de Sion à recevoir ce titre en 1989 est Denise Paulin-Aguadich (Soeur Joséphine), qui, à l’époque de la guerre, était ancelle (en religion, fille qui voue sa vie au service de Dieu). Depuis, six autres sœurs de la congrégation, ainsi qu’un religieux de Notre-Dame de Sion ont reçu la même marque de reconnaissance à titre posthume. Ils ont agi à Grenoble, Paris, Anvers, Rome. L’action de ces religieuses et religieux qui ont sauvé des Juifs pendant la deuxième guerre mondiale mérite de ne pas être oubliée. Et il y en a d’autres, qui, même s’ils n’ont pas (encore ?) reçu de reconnaissance officielle, ont œuvré dans le même sens, chacun à leur place. )
2 L'histoire des Van Cleef et Arpels (Blog de Jean-Jacques Richard, très documenté. )
3 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques. Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
4 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
5 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) ) 6 Les grands entretiens : Simon Liwerant (Témoignage de Simon Liwerant est né en 1928. Son père Aron Liwerant, ouvrier maroquinier né à Varsovie, et sa mère Sara née Redler, seront arrêtés et déportés sans retour. )
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