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Pierre Stolze



 
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Titre

Georges, Simone et Salomon, histoire d’un réseau de résistance

Georges, Simone et Salomon, histoire d’un réseau de résistance

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Auteur   Pierre Stolze  
Édition   Éditions Lucien Souny  
Année   2009  
Genre   témoignage  
Description   C’est l’histoire de retrouvailles inespérées, d’une véritable enquête, tenace et déterminée, livrée par un homme, Salomon Jassy, alias Serge Javert ou Geaver voire Gaver, pour retrouver la femme, la religieuse, croyait-il, qui l’avait caché et sauvé, pendant la Guerre, Simone Coqué. Il était une fois, aux temps troubles et terribles de l’occupation nazie, un petit garçon, Salomon Jassy, né à Strasbourg en 1936, de parents polonais. Quand la Guerre survient, puis l’Armistice, pendant que ses parents se terrent, l’enfant est confié, ainsi que sa sœur Tamar, à différents réseaux, comme le circuit Garel dont fait partie celle qui s’occupera particulièrement de lui, Simone Coqué. Salomon, qui ne reverra jamais son père, sera rendu à sa mère, Eidela Jassy, en 1944. La famille fera son alyah en 1949. 50 ans après, Salomon décide de retrouver sa bienfaitrice. Nous sommes en 1993. "Pour lui, elle fut comme une autre mère, une mère qui rassure, console, cajole. Aime, tout simplement". Dès lors commence un véritable jeu de piste. De Tel-Aviv où il vit à présent avec son épouse Ayala, Salomon envoie une carte à Simone. Destination : Rodez dans l’Aveyron. Elle lui revient avec la mention : "Inconnue à cette adresse". Salomon ne baisse pas les bras. Il demande à l’association Alumin de l’aider. En 2000, il met à contribution le maire de Rodez, Marc Censi. C’est le chauffeur du maire, Maurice Pierre, qui se prend au jeu, qui finira, en utilisant à bon escient les médias locaux et plusieurs personnalités à retrouver Simone. C’est en 2003 que l’énigme trouve sa solution : Simone Coqué, 89 ans, désormais Simone Stolze, bien que revêtue à l’époque d’une coiffe, n’était en rien une religieuse. Elle est veuve, elle a 7 enfants et 6 petits-enfants et vit à Thionville. C’est là que Salomon va enfin la revoir.  

Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Notre Dame de Sion : les Justes (La première religieuse de Sion à recevoir ce titre en 1989 est Denise Paulin-Aguadich (Soeur Joséphine), qui, à l’époque de la guerre, était ancelle (en religion, fille qui voue sa vie au service de Dieu). Depuis, six autres sœurs de la congrégation, ainsi qu’un religieux de Notre-Dame de Sion ont reçu la même marque de reconnaissance à titre posthume. Ils ont agi à Grenoble, Paris, Anvers, Rome. L’action de ces religieuses et religieux qui ont sauvé des Juifs pendant la deuxième guerre mondiale mérite de ne pas être oubliée. Et il y en a d’autres, qui, même s’ils n’ont pas (encore ?) reçu de reconnaissance officielle, ont œuvré dans le même sens, chacun à leur place. )
2 L'histoire des Van Cleef et Arpels (Blog de Jean-Jacques Richard, très documenté. )
3 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
4 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
5 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )
6 Les grands entretiens : Simon Liwerant (Témoignage de Simon Liwerant est né en 1928. Son père Aron Liwerant, ouvrier maroquinier né à Varsovie, et sa mère Sara née Redler, seront arrêtés et déportés sans retour. )




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