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René Frydman



 
Paris 75000 - Paris
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René-Frydman
La famille Frydman à Biarritz
source photo : Arch. fam.
crédit photo : D.R.
René-Frydman
Lalie, René, Pierre et Guy Frydman
source photo : Arch. fam.
crédit photo : D.R.
Histoire
En 1941, fuyant les persécutions nazies, Pierre et Lalie Frydman et leur fils Guy arrivent à Soumoulou par le car de Pau. Ils sont mis à l'abri par Marie Cazenave*, alors responsable de la gare routière du village (l'actuel bureau de poste), et son mari Jean*.

Pendant quatre ans, Jean* et Marie Cazenave* et Émilie Hourcade*, la mère de Marie, dissimulent leurs "protégés", les déplaçant de maison en maison.
C'est dans la maison Sarthou, au cœur du bourg, que René Frydman voit le jour le 3 novembre 1943 à Soumoulou.

Il devient médecin. Selon son aveu dans Le Monde Magazine daté du 4 décembre 2010, dans "les familles immigrées juives, la médecine était considérée comme une bonne situation et une situation mobile, qui permettait de partir s'il le fallait".

Attiré par la chirurgie et la traumatologie, durant son internat, il se dirige vers la gynécologie-obstétrique.

Obstétricien il signe, en 1966, la déclaration des 121 médecins avouant avoir pratiqué un avortement.

Il se marie avec Monique, artiste peintre française, née en 1943 à Nages (Tarn).1 Son père était originaire de la région de Kiev en Russie et sa mère de la région de Vilno en Lithuanie.

En 1971, avec Bernard Kouchner il participe à la fondation de Médecins sans frontières (MSF).
En 1973, il arrive à l'hôpital Antoine-Béclère de Clamart. Il y intègre le service de gynécologie-obstétrique dirigé alors par Émile Papiernik.

Professeur des universités depuis 1979, il devient chef de service à l'Hôpital Antoine Béclère de Clamart en 1990. Il est celui qui a permis la naissance du premier bébé éprouvette français ainsi qu'aux premiers bébés français à partir d'ovocytes congelés en 1986.

26/10/2011

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Titre

Convictions. 30 ans de combats pour l'assistance médicale à la procréation

Convictions. 30 ans de combats pour l'assistance médicale à la procréation

ACHETER EN LIGNE

Auteur   René Frydman  
Édition   Bayard  
Année   2011  
Genre   article de revue  
Description   Le témoignage de R. Frydman, médecin obstétricien, surtout connu pour avoir permis la naissance du premier bébé-éprouvette en 1982. Son histoire se confond avec les débuts de la procréation médicalement assistée, ainsi qu'avec les boulerversements sociaux des dernières décennies : Mai 68, l'humanitaire, l'avortement, les mères porteuses, etc. Quatrième de couverture Le 23 février 1982, naissait Amandine, le premier « bébé-éprouvette » français, inaugurant l'histoire de l'assistance médicale à la procréation dans notre pays. Le 26 janvier 2011, venait au monde Umut-Talha, le premier « bébé-double espoir » français, dont la naissance permettrait de soigner sa soeur gravement malade. Entre ces deux avancées majeures conduites par les équipes du professeur René Frydman, trente ans se sont écoulés. Trente ans de recherches scientifiques, d'accompagnement des couples confrontés à la souffrance de l'infertilité, de tentatives, de succès et d'échecs. Trente ans de débats aussi, au sein du Comité consultatif national d'éthique mais aussi dans les médias, avec le corps médical, la société civile. Trente ans qui autorisent ce médecin engagé à évoquer ses combats, ses convictions et aussi ses incompréhensions. Au moment de la révision des lois bioéthiques, notre société se trouve devant des choix de première importance, parce qu'ils concernent la vie humaine et des possibilités thérapeutiques inédites. Sans nier le risque inhérent à toute recherche et convaincu de la nécessité d'un débat public sur les questions qu'elle soulève, René Frydman dénonce l'hypocrisie du débat actuel et bouscule les certitudes.  

Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Notre Dame de Sion : les Justes (La première religieuse de Sion à recevoir ce titre en 1989 est Denise Paulin-Aguadich (Soeur Joséphine), qui, à l’époque de la guerre, était ancelle (en religion, fille qui voue sa vie au service de Dieu). Depuis, six autres sœurs de la congrégation, ainsi qu’un religieux de Notre-Dame de Sion ont reçu la même marque de reconnaissance à titre posthume. Ils ont agi à Grenoble, Paris, Anvers, Rome. L’action de ces religieuses et religieux qui ont sauvé des Juifs pendant la deuxième guerre mondiale mérite de ne pas être oubliée. Et il y en a d’autres, qui, même s’ils n’ont pas (encore ?) reçu de reconnaissance officielle, ont œuvré dans le même sens, chacun à leur place. )
2 L'histoire des Van Cleef et Arpels (Blog de Jean-Jacques Richard, très documenté. )
3 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
4 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
5 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )
6 Les grands entretiens : Simon Liwerant (Témoignage de Simon Liwerant est né en 1928. Son père Aron Liwerant, ouvrier maroquinier né à Varsovie, et sa mère Sara née Redler, seront arrêtés et déportés sans retour. )

Notes

- 1 - "René Frydman, l'amour de la vie". Documentaire diffusé sur France 5.




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