Le 6 avril 1944, à Izieu (Ain), quarante-quatre enfants et sept adultes, tous juifs, furent arrêtés par les hommes de la Gestapo et des soldats allemands sur ordre de Klaus Barbie.
Ce livre comprend un long poème à la mémoire des enfants d'Izieu et un livret d'opéra.
"Le 6 avril 1944, la Gestapo de Lyon sous commandement de Klaus Barbie, a arrêté les 44 enfants de la colonie d'Izieu, parce qu'ils étaient juifs.
42 enfants - dont le plus jeune avait moins de 5 ans - ont été exterminés au camp de la mort d'Auschwitz-Bikernau. Deux adolescents ont été fusillés en Estonie. En 2004, Frémeaux & Associés, en accord avec la Maison d'Izieu, réédite l'enregistrement réalisé par Bulle Ogier d'après le récit de Rolande Causse. A l'œuvre de pierre et de papier, se rajoute le récit sonore de ces petites voix éteintes." Patrick Frémeaux
Sommaire :
* Écrire les enfants d'Izieu par Rolande Causse
* Historique de la colonie des enfants d'Izieu
* Plaidoirie de Me Serge Karsfeld pour les enfants d'Izieu le 17/06/1987 à Lyon
J'ai une amie arabe, ce n'est pas parce qu'elle est arabe que je ne l'aime pas... Je ne veux pas que toute cette histoire revive. Je veux juste qu'on s'en souvienne pour faire hommage à tous ces gens massacrés, sans justice. Marie-Anne, 9 ans École primaire, Montataire
Ne pas se contenter du souvenir, faire naître la révolte, la réflexion chez des enfants d'aujourd'hui, c'est l'objet de ce récit poignant et poétique de l'épisode tragique de la déportation des enfants de la Maison d'Izieu en 1944.
Liens externes[Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet] 1 Notre Dame de Sion : les Justes (La première religieuse de Sion à recevoir ce titre en 1989 est Denise Paulin-Aguadich (Soeur Joséphine), qui, à l’époque de la guerre, était ancelle (en religion, fille qui voue sa vie au service de Dieu). Depuis, six autres sœurs de la congrégation, ainsi qu’un religieux de Notre-Dame de Sion ont reçu la même marque de reconnaissance à titre posthume. Ils ont agi à Grenoble, Paris, Anvers, Rome. L’action de ces religieuses et religieux qui ont sauvé des Juifs pendant la deuxième guerre mondiale mérite de ne pas être oubliée. Et il y en a d’autres, qui, même s’ils n’ont pas (encore ?) reçu de reconnaissance officielle, ont œuvré dans le même sens, chacun à leur place. )
2 L'histoire des Van Cleef et Arpels (Blog de Jean-Jacques Richard, très documenté. )
3 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques. Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
4 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
5 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) ) 6 Les grands entretiens : Simon Liwerant (Témoignage de Simon Liwerant est né en 1928. Son père Aron Liwerant, ouvrier maroquinier né à Varsovie, et sa mère Sara née Redler, seront arrêtés et déportés sans retour. )
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