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Serge Gribe



 
Toulouse 31000 - Haute-Garonne
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Histoire

Charles Gombert* est chef adjoint de la gare de Nançois-sur-Ornain.

Le soir du 27 mars 1944, alors qu'il longe la voie ferrée, Charles Gombert* assiste à une tentative d'évasion d'un train de déportés sur la ligne Paris-Strasbourg.
Il entend des coups de feu et voit au loin des gens sauter du convoi 70 partis de la gare de Paris-Bobigny le 27 mars 1944 après avoir réussi à briser des planches de leur wagon. Ils sont huit à tenter de s’enfuir ; six sont tués ou repris. Lorsque les tirs cessent et que le train repart, Charles Gombert* s’approche et découvre les deux évadés : il s’agit de Henri Sendrowicz et de Serge Gribe

Il leur propose de cacher chez lui Henri Sendrowicz et Serge Gribe, et leur indiquera l'itinéraire ferroviaire le moins risqué pour rejoindre Lyon où ils arriveront sans encombre. 
Il fait monter les deux hommes à bord d’une voiture de voyageurs accrochée à un train de permissionnaires allemands, a priori peu contrôlé. Il les accompagne jusqu’à la gare de Bar-le-Duc, après quoi ils arrivent sains et saufs à destination.

A Lyon, ils seront aidés par Cécile Chalut*.

Henri Sendrowicz, né à Lodz en Pologne, verra la France libérée à Villechenève.
Serge Gribe, né à Paris en 1923 de parents juifs non pratiquants, subit l'antisémitisme des années 1930. 
Dès juin 40 il résista : contre l'armistice, contre le régime qui se mit en place, contre les personnalités qui le soutinrent avec l'espoir d'une revanche. Cependant les mesures antisémites promulguées par Pétain le contraignirent à la clandestinité.
Alors agent de liaison à Toulouse, il dut quitter la ville fin 1943 par sécurité et partit pour Lyon en février 1944 où il rejoignit l'AS (armée secrète).
Arrêté le 8 mars et interrogé par la Gestapo (École de Santé à Lyon), il se déclara juif et nia être résistant.
Paradoxalement, ce mensonge lui sauva la vie : 15 jours de prison au fort Montluc, puis Drancy, et le 27 mars 1944, on le mit dans le convoi 70 pour Auschwitz. Il verra la France libérée à La Rochelle.

Après la guerre, Henri Sendrowicz épousera Cécile Chalut*.

Le 30 septembre 1977, Yad Vashem a décerné à Charles Gombert* et à Cécile Chalut* le titre de Juste parmi les Nations.

18/11/2022

asso 8353

 


Titre

La révolte d'un rescapé face au silence de l'histoire

La révolte d'un rescapé face au silence de l'histoire

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Auteur   Serge Gribe  
Édition   Les impliqués éditeur  
Année   2015  
Genre   témoignage  
Description   L'antisémitisme ambiant des années 30, durant lesquelles se passa l'adolescence de l'auteur, l'amena tout naturellement à l'antifascisme et à un socialisme de coeur.
Dès juin 40 il résista : contre l'armistice, contre le régime qui se mit en place, contre les personnalités qui le soutinrent avec l'espoir d'une revanche.
Cependant son ascendance le rattrapa et les mesures antisémites promulguées par Pétain le contraignirent à la clandestinité.
Alors agent de liaison à Toulouse, il dut quitter la ville fin 1943 par sécurité et partit pour Lyon en février 1944 où il rejoignit l'AS (armée secrète).
Arrêté le 8 mars et interrogé par la Gestapo (École de Santé à Lyon), il se déclara juif et nia être résistant.
Paradoxalement, ce mensonge lui sauva la vie : 15 jours de prison au fort Montluc, puis Drancy, et le 27 mars 1944, on le mit dans le convoi 70 pour Auschwitz. Il réussit à sauter du train et fut recueilli dans la Meuse par un cheminot.
C'est depuis cette période qu'il est hanté par une question qui restait sans réponse : pourquoi 6 millions d'êtres humains ont-ils été arrêtés, convoyés par trains entiers vers des camps d'extermination et massacrés dans des «usines» spécialement construites à cet effet, sans qu'aucune voix ne s'élève pour le condamner ?
C'est la conclusion de ses recherches que vous trouverez dans ce réquisitoire.

Biographie
Né à Paris en 1923, Serge Gribe acquit très tôt un esprit critique vis-à-vis des idées reçues - et en particulier des croyances religieuses. À la fin de la guerre il se maria, eut deux enfants et il mena une carrière professionnelle dans le domaine du commerce. C'est à partir de sa retraite en 1983 qu'il commença ses recherches qui aboutirent, après de longues années, à étayer sa thèse.
 

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