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Simon Schwarzfuchs



 
Limoges 87000 - Haute-Vienne
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Histoire

La résistance juive

Membre des Éclaireurs Israélites de France et du mouvement de la Jeunesse sioniste, Simon Schwarzfuchs fait partie du maquis de la Sixième EIF pendant la Seconde Guerre mondiale. Il est versé à la Compagnie Marc Haguenau, au sein de laquelle il participe aux combats de la Libération de la France dans le Tarn1.

06/05/2013

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Résistant juif

Période de Résistance
De fin 1942 à la Libération (Limoges, Tarn)

Réseaux
Mouvement de la jeunesse sioniste (MJS)
EIF (Éclaireurs israélites de France)

De fin février 1942 à juin 1944, Simon Schwarzfuchs est membre très actif du MJS (Mouvement de la jeunesse sioniste) de Limoges. En juin 1944, il se rend au maquis du Tarn. Il est versé à la compagnie Marc-Haguenau, au sein de laquelle il participe aux combats de la Libération dans le Tarn.
Chevalier de la Légion d'honneur 

23/08/2017
Auteur : Frida Wattenberg Lien : Organisation juive de combat : Résistance-sauvetage. France 1940-1945

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Le sauvetage des Schwarzfuchs

Georges Schwarzfuchs et son épouse Marthe, née Meyer, habitent Hoenheim, localité contigüe à Bischheim au nord de Strasbourg, avec leurs enfants Gérard, né en 1926, Simon, né en 1927, et Denise, née en 1928. Georges Schwarzfuchs est ministre-officiant auprès du rabbin Abraham Deutsch.
Le 1er septembre 1939, jour de la mobilisation générale, ils sont en vacances à Gérardmer.
Strasbourg, Bischheim et Hoenheim, situés en zone rouge, sont vidées de leurs habitants qui doivent être évacués vers le centre de la France.
C'est ainsi que la famille arrivent à Limoges en novembre 1939, où existe une communauté juive assez importante et s'installe au 113 avenue de Naugeat. Gérard et Simon sont scolarisés au lycée Gay-Lussac dirigé par Joseph Storck*, Alsacien, tandis que Denise fréquente le lycée des Argentiers (aujourd'hui lycée Léonard Limosin), lycée de jeunes filles.
Les enfants sont inscrits en octobre 1942 au Petit séminaire israélite de Limoges (PSIL) qui ouvre ses portes à l'initiative du rabbin Abraham Deutsch, sous la direction de Paul Klein.

La famille Schwarzfuchs fait la connaissance de Jean Cubertafond*, laïc, fonctionnaire de police et inspecteur au service des étrangers de Limoges.

Jean* et Marie-Louise Cubertafond* habitent rue du Puy-Las-Rodas à Limoges avec leurs deux filles, Yvette et Christiane.

En novembre 1943, Georges Schwarzfuchs, est retenu prisonnier quelques jours. Dès lors, ils décident de se cacher et font pour cela appel à leurs amis, Jean* et Marie-Louise Cubertafond*. Ils sont accueillis par eux sans hésitation, en dépit des risques très importants encourus par Jean Cubertafond* qui est alors fonctionnaire de police.

Jean* et Marie-Louise Cubertafond* organisent la cache des époux Schwarzfuchs et de Simon dans une maisonnette qu'ils possèdent rue Puy Las Rodas, ceci sans accepter la moindre compensation financière.
Au printemps 1944, Denise est envoyée se réfugier en Suisse.
Un peu plus tard, Gérard emprunte la filière espagnole, tandis que Simon rejoint le maquis constitué par les Éclaireurs israélites dans le Tarn la veille du débarquement.

Toute la famille sera sauve.

06/05/2013

asso 8265

 


Titre

Mémoires du grand rabbin Deutsch : Limoges 1939-1945

Mémoires du grand rabbin Deutsch : Limoges 1939-1945

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Auteurs   Pascal Plas -Simon Schwarzfuchs  
Édition   Lucien Souny  
Année   2007  
Genre   Biographie  
Description   Parmi les cinq à six mille " Israélites " français et étrangers réfugiés à Limoges, grande ville de la " zone libre " pendant l'Occupation, se trouvait un jeune rabbin, Abraham Deutsch. Grande figure du judaïsme alsacien, celui-ci, bravant tous les obstacles mis en travers du chemin de cette communauté en détresse, multiplia les initiatives et s'efforça de la réorganiser et de l'encadrer. Bien vite, il en devint le " bouclier ", d'abord face aux tracasseries de l'administration de Vichy, puis, dès novembre 1942, face aux Allemands eux-mêmes.
Arrêté une première fois, interné, il parvint à s'évader mais fut bientôt repris et livré à la Milice et aux troupes allemandes envoyées en 1944 à l'assaut du Mont Gargan et des maquis de Georges Guingouin. Mais toujours, le rabbin Deutsch, mû par une force intérieure exceptionnelle, réussit à tenir bon.
Ces années de guerre à Limoges et en Limousin, relatées dans des Mémoires à ce jour inédits, présentés et anotés par Simon Schwarzfuchs, constituent un document exceptionnel. Mis en perspective par Pascal Plas, complétés par des témoignages réunis par Michel Kiener et une étude de Georges Weill sur le parcours religieux du rabbin, les Mémoires d'Abraham Deutsch apportent à ces années sombres un indispensable éclairage.
 

Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Mémoires du survivant des camps nazis A-5672 - Leonhard Bundheim (L'ouvrage retrace le parcours de Leonhard Bundheim depuis son enfance. Viendra ensuite l'exil après l'avènement du nazisme et "la nuit de cristal". C'est alors qu'il quitte son pays natal par kindertransport pour la Belgique d'où il sera expulsé en mai 1940 vers les camps d'internement du sud de la France. Grâce à l'action de l'OSE, il rejoint ensuite Limoges mais est arrêté lors de la grande rafle du 26 aout 1942 à Limoges, transféré à Nexon et déporté par la convoi 27.
Il connaîtra différents camps de travaux forcés pour juifs, survivra à la marche de la mort.
Après guerre, il rejoint Lyon où sa mère travaille (L'Hirondelle")et se marie avec Suzanne (membre des EIF). Il émigre illégalement en Israël en 1947. Il est décédé durant l'hiver 2018, peu de temps après la publication de son témoignage. Source Fanny DUPUY )

Notes

- 1 - Organisation juive de combat : Résistance/Sauvetage France 1940 1945, édité par l’association des Résistants juifs de France. Éditions Autrement coll. Mémoire, n° 85.




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