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Préfets :
Émile Babillot
(Avril 1936 - 09/1940) Préfet des Alpes-de-Haute-Provence, muté dans la Manche et révoqué avant sa prise de fonctions
Roger Dutruch
(21/09/1940 - 12/1941) Préfet des Alpes-de-Haute-Provence, muté en Lozère en 1941
Marcel Ribière
(1940 - 1943) Marcel Julien Henri Ribière, Préfet de la région de Marseille (Alpes-Maritimes, Basses-Alpes, Bouches-du-Rhône, Corse, Gard, Hautes-Alpes, Var et le Vaucluse) (1892-1986)
M. Chavarin
(21/12/1941 - 22/12/1944) Préfet des Alpes-de-Haute-Provence, inspecteur général de l’Administration
Pierre Renouard
(22/12/1941 - 31/12/1942) Préfet des Alpes-de-Haute-Provence
Marcel Delpeyrou
(31/12/1942 - 04/02/1944) Préfet des Alpes-de-Haute-Provence
(Mai 1943 - Mai 1944) Marie Joseph Jean Chaigneau, Préfet de la région de Marseille (Alpes-Maritimes, Basses-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence), Bouches-du-Rhône, Corse, Gard, Hautes-Alpes, Var et le Vaucluse). Arrêté en mai 1944 par les Allemands, il est déporté au camp d'Eisenberg
Eugène Touze
(04/02/1944 - 05/09/1944) Préfet des Alpes-de-Haute-Provence. Révoqué à la Libération
Raymond Aubrac
(1944 - 1945) Raymond Aubrac, de son vrai nom Raymond Samuel, Commissaire de la République de la région de Marseille (Alpes-Maritimes, Basses-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence), Bouches-du-Rhône, Corse, Gard, Hautes-Alpes, Var et le Vaucluse) (1914)
Jean Baylot
(22/08/1944 - 04/01/1946) Préfet des Basses-Alpes.
(27/03/1897 à Pau - 03/02/1976 à Paris 20e)
Édouard Orliac
(05/09/1944 - 30/04/1946) Préfet des Alpes-de-Haute-Provence
Paul Haag
(1945 - 1946) Paul Maurice Louis Haag, Commissaire de la République de la région de Marseille (Alpes-Maritimes, Basses-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence), Bouches-du-Rhône, Corse, Gard, Hautes-Alpes, Var et le Vaucluse) (1891-1976)
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Verdaches en 1939-1945
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Voir l'histoire du département des Alpes-de-Haute-Provence
Verdaches est une commune française située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence,
région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Les camps et les lieux d'internement des Alpes-de-Haute-Provence
19e CTE Vergons 06260 La Rochette
213e-702e GTE Les Mées 04190 Les Mées
89e CTE Barcelonnette 04400 Barcelonnette
92e CTE de la Vallée de l'Ubaye 04340 Le Lauzet
Camp d'Oraison 04700 Oraison
Camp de Bras-d'Asse 04270 Bras-d'Asse
Camp de Chaudame 04120 Castellane
Camp de Fontbelle 05160 Pontis
Camp de Gréoux 04800 Gréoux-les-Bains
Camp de La Bégude 04270 Bras-d'Asse
Camp de Reillanne 04110 Reillanne
Camp de Volx 04130 Volx
Camp du Chaffaut 04510 Le Chaffaut
Centre de Forcalquier 04300 Forcalquier
Centre de Manosque 04100 Manosque
Citadelle de Sisteron 04200 Sisteron
Le Fémina Casino-Variétés 04100 Manosque
Les lieux de sauvetage des Alpes-de-Haute-Provence
Auberge du Fanget
4140 Auzet
Couvent des Minimes
4300 Mane
Mas-des-Près
4110 Reillanne
Les 23 Justes parmi les Nations des Alpes-de-Haute-Provence
1 Familles réfugiées à Verdaches
[Compléter]
01/07/1942 / 10/06/1944
Famille Silberstein
- Ceci est extrait de la biographie de mon père. Les dates 42-43 sont à vérifier, préciser. Je fais encore des recherches
Été 42 Verdaches
Nous rejoignons nos parents à Verdaches pendant les congés scolaires. Ils habitent un appartement exigu de deux chambres et une cuisine qui fait aussi salle à manger, au premier étage d’une minuscule maison dans la montagne. Le seul chauffage est un poêle à bois sur lequel cuisine ma mère. A 1200 mètres d’altitude, il fait si froid l’hiver, qu’un centimètre de glace couvre l’intérieur des vitres. Je suis placé dans une ferme où il y a des vaches et des chèvres. Je garde le troupeau de chèvres, des diablesses ! Je m’occupe aussi du petit garçon de la ferme. Quel régal les larges tartines couvertes de miel et recouvertes de crème fraîche après ces disettes ! Et le jambon cru, les saucissons… Je fais quasiment la même taille que maintenant et je suis très maigre !
Un certain jour de 1944, moment d’émotion au collège. Les allemands envahissent la bourgade. Le directeur, vigilant, nous enferme dans le dortoir. Par la fenêtre je vois un feldgrau, la mitraillette en travers de la poitrine, il contrôle l’entrée du village. Israélites et résistants sont arrêtés. Monsieur Trottabas a-t-il été reconnu comme un Juste ? Il le faudrait…
7 mai 1944
Le 7 mai 1944, j’étais haut dans la montagne, je vois passer en contrebas à une vitesse et dans un bruit effrayant une escadrille de chasseurs américains, fulgurante. L’étoile US sur le flanc est totalement visible ainsi que les pilotes. Quelques minutes après les voilà qui repassent en sens inverse. Satisfaits ! En effet, en voltige, ils se passent par-dessus, par-dessous, se frôlent, se dépassent. J’apprendrais quelques jours plus tard qu’ils ont mitraillé Seyne-les-Alpes avec des balles incendiaires car ce jour-là, sur la place d’armes, il y a eu un rassemblement organisé par la résistance. Des maisons ont brûlé, Il y a eu des morts et des blessés. Evénement similaire au fameux bombardement le 8 mai à Chambéry puis le 27 mai 1944 à Marseille. Les semaines précédant cette date, tous les syndicats et tous les réseaux de résistance, se préparent à la grève générale insurrectionnelle afin de libérer la ville des Allemands. Les USA, de Gaulle, la droite française ont peur que les communistes prennent le pouvoir. Ceux-ci sont très influents et agissants dans la résistance. Ils obtiennent d’ailleurs 35% des voix aux premières élections d’après-guerre. Vers la fin de la guerre les Américains ne négocient-ils pas avec de Gaulle et certains Allemands pour poursuivre sur leur lancée l’offensive en direction de l’est et de l’URSS ?
Seyne-les-Alpes
Après le débarquement en juin 1944 nous déménageons à Seyne-les-Alpes, le chef-lieu, un village de 1 200 habitants.
Ceci est un extrait de la biographie que je suis en train d'écrire en mémoire de de mon père, Gilbert Silberstein. Famille Silberstein ma tante) : Rénée et Robert, mes grands-parents. Raymond (mon oncle résistant), Micheline, Jacques et Gilbert (jumeaux). Ils ont changé de nom pour se cacher et s''appelaient Servais.
mon père écrit: Un beau matin d’hiver nous partons tous vers le sud. Nous, les enfants, ignorons où nous allons, nous sommes peu inquiets. Quel filière, quel réseau nous guide vers Verdaches (Basses-Alpes à l’époque, Alpes-de-Haute-Provence aujourd’hui).
Plus loin il écrit : Nos parents le savent, mais nous, les enfants ignorons notre destination. Après coup, je me dis que nos parents ont déjà dans leurs poches, obligatoirement, nos fausses cartes d’identité au nom de Servais. Ils savent tous les contrôles effectués dans les trains par la police française ou allemande.
Plus loin encore :ils nous imposent d’être extrêmement attentifs: « Dorénavant vous n’êtes plus Silberstein : vous êtes Servais ! Voici vos nouvelles cartes d’identité ». Ils nous précisent que les initiales des noms et prénoms ne changent pas. Ils nous disent que nous venons d’un village, Rethel, dans les Vosges, rasé par les bombardements. Il n’y a plus d’archives d’état-civil, elles ont été détruites, et ça, il n’y a que les réseaux qui peuvent le savoir. Pour ce qui me concerne, j’étais totalement conscient de la situation.
Et encore :nous retrouvons monsieur Trottabas, le fils des hôteliers où, avant la guerre, nous avons passé des vacances. Mes parents eux, partent à Verdaches où nous était réservé le premier étage d’une toute petite maison dans un minuscule hameau à trois ou quatre kilomètre au-dessus, dans la vallée de Verdaches appartenant à monsieur Lombard. Complètement isolé. Le maire du patelin nous attendait et nous a remis les cartes de rationnement, absolument indispensables en ces temps de disette, établies à notre nouveau patronyme. Sans elles, impossible de survivre. Qui d’autre que monsieur Trottabas pouvait être à la base et à l’initiative de cette filière, de ce réseau ?? En face de notre maison logeait une fermière qui boitait. Petit garçon, Jacques a toujours été intrigué par ses absences plus ou moins longues. Il a su, plus tard, qu’elle se rendait au maquis situé un peu plus haut dans la montagne.
Il est directeur du collège-internat où Jacques et moi seront en pension dans la classe de sixième puis de cinquième. Aucun problème d’adaptation. J’ai tout compris. Je n’ai jamais eu ni peur ni appréhension pendant toute cette période. Je peux même dire qu’à part la faim, j’ai toujours été heureux ! Inconscient ? Je ne le pense pas.
Mon père est mort en mai 2018. Il aurait aimé que la famille Trottabas soit reconnue comme Juste. Reste t-il des descendants ? Merci de me tenir informée!
Familles arrêtées (Verdaches)
[Compléter]
Article non renseigné. Si vous avez connaissance de personnes arrêtées ou exécutées dans la commune, cliquez ci-dessus sur “Compléter” et ajoutez leur nom, prénom, les circonstances de l'arrestation et la date de l'arrestation, si possible.
Chronologie [Ajouter]
02/11/1940 -
Le gouvernement de Vichy révoque 3 préfets et les place en disponibilités. M. Jouany, préfet d'Ille-et-Vilaine, M. Moulin, préfet d'Eure-et-Loir, et M. Morel, préfet dans les Hautes Alpes.
26/08/1942 -
Rafle des Juifs étrangers par la police de Vichy dans les Alpes-Maritimes, les Basses-Alpes (54 personnes) et la principauté de Monaco.
08/09/1943 -
Rafle des Juifs par la Gestapo dans les Alpes-Maritimes.
Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires
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Liens externes
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1 Verdaches sur
Wikipedia
2 Les enfants et amis Abadi (Voir le site Les enfants et amis Abadi, remarquable ! Odette Rosenstock et Moussa Abadi avec le concours de Monseigneur Paul Rémond, Archevêque-Évêque de Nice, ont créé le réseau Marcel pour lutter contre le nazisme et les lois antijuives de Vichy. Ils ont caché et sauvé, dans le diocèse de Nice, 527 enfants juifs de 1942 à 1944. « Les Enfants et Amis Abadi » est une association loi 1901 créée le 4 mai 2000 par Jeannette Wolgust. Elle a pour but de réunir les amis et les enfants cachés par Odette et Moussa Abadi, afin de préserver et perpétuer leur mémoire, et plus généralement de préserver et perpétuer la mémoire de la Shoah. )
3 Camp de Saliers. 1942-1944. Une mémoire en héritage. (Histoires et mémoires du camp d'internement pour Nomades de Saliers (Bouches-du-Rhône) ayant accueilli près de 700 voyageurs, sinti, manouches, gitans, yeniches, mais aussi forains, dont 26 ne sont pas revenus… Na bister! (N'oublions pas!) )
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