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39/45 en France (WWII)
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Région :
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Préfets :
Marcel Amade
(02/11/1936 - 16/11/1940) Préfet de l'Orne
Georges Bernard
(16/11/1940 - 16/08/1944) Georges Albert Maurice Bernard (1890 - 1953)
René Bouffet
(1940 - 08/1942) Préfet de la Seine-Inférieure et à partir de 1941 Préfet régional de la région de Rouen (Calvados, Eure, Manche, Orne et Seine-Inférieure (= Seine-Maritime). Arrêté et révoqué par la Résistance le 19 août 1944 (1896-1945)
André Parmentier
(1942 - 19/08/1944) André Auguste Parmentier, Préfet régional de la région de Rouen (Calvados, Eure, Manche, Orne et Seine-Inférieure (= Seine-Maritime). Arrêté et révoqué par la Résistance, il est relevé de sa condamnation pour faits de Résistance (1896-1991)
Louis Dramard
(1944 - 1944) Louis Marie Charles Dramard, Préfet régional de la région de Rouen (Calvados, Eure, Manche, Orne et Seine-Inférieure (= Seine-Maritime)
(09/1944 - 09/1946) sous-préfet d'Argentan, Paul Adam était professeur à Flers, chef de groupe OCM et responsable cantonal FFI. Robert Lecuyer
(16/08/1944 - 25/05/1946) Préfet de l'Orne
Henri Bourdeau de Fontenay
(29/08/1944 - 31/03/1946) Commissaire régional de la République de la région de Rouen (Calvados, Eure, Manche, Orne et Seine-Inférieure (= Seine-Maritime) (1900-1969)
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Juste parmi les Nations |
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Dossier Yad Vashem :
14347
Remise de la médaille de Juste : 21/03/2023 Sauvetage : Mortagne-au-Perche 61400 - Orne | ||
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Louise Epelbaum habitait la maison au carrefour du village de Monfrélon. Louise Epelbaum était juive et travaillait comme couturière dans les fermes environnantes. Fille de Benjamin Epelbaum et de Zélina née Zaramba, elle avait épousé Samuel Epelbaum en 1906 et avait été naturalisée française en 1929.
Le 24 décembre 1925, sa fille unique, Renée, née en 1907 à Paris 11e avait épousé Wolf Abramczyk né en 1900 en Pologne, arrive à Paris dans les années 20. Il travaille comme marchand ambulant sur les marchés.
Ils auront cinq enfants : Jacqueline, née le 28/11/1926 à Paris, Georges, né le 27/07/1928 à Monhoudou, Guy, né le 17/02/1935 à Mamers, Jacques, né le 08/01/1937 à Mamers et Danielle, née le 08/09/1939 à Mamers.
Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, la famille Abramczyk habite 33 boulevard Victor Hugo à Mamers dans la Sarthe.
Au début 1942, Wolf Abramczyk tente de rejoindre la zone sud. Il est tué par les allemands le 6 février 1942 lors d'un contrôle à Châtillon-sur-Indre.
Renée part alors s'installer chez sa mère à à Monhoudou.
Ses voisins et amis sont Berthe* et Henri Foulard*, cultivateurs, qui vivaient avec leurs trois enfants dans une ferme à Monhoudou.
En 1942, le jour de la grande rafle des Juifs étrangers dans la région, Renée Abramczyk était chez elle car son fils Jacques avait une diphtérie. Pendant que Madame Poupineau, une infirmière, s’occupait de l’enfant malade, elle vit un car de police s’arrêter devant la maison. Madame Poupineau dit à Renée Abramczyk de s’allonger sur le lit avec l’enfant malade et quand les gendarmes entrèrent, elle cria : « Epidémie contagieuse ! Diphtérie ! ». Ils sortirent de la maison sur le champ en promettant de revenir. Renée Abramczyk quitta la maison immédiatement après et décida de cacher les enfants en divers endroits.
Pendant que le car de police attendait, un ami de la famille, Maurice Philibien prévint Jacqueline, la fille aînée de ne pas retourner chez elle.
Au moment de la rafle, Louise Epelbaum revenait de son tour quotidien des fermes.
Le matin même, Louise Epelbaum avait laissé Guy, âgé de 7 ans, chez Berthe* et Henri Foulard*. Quand elle revint pour le ramener, Berthe* et Henri Foulard* les invitèrent à déjeuner. Louise Epelbaum et le petit Guy partirent avec un panier de légumes en cadeau.
En approchant de la maison, ils virent le car de police. Ils retournèrent immédiatement chez Berthe* et Henri Foulard*.
Plus tard, Louise Epelbaum demanda à Hélène* et Alexis Lépinay* de la cacher. Ils acceptèrent sans hésiter et lui donnèrent la chambre de Marcel Lépinay* qui dut alors aller dormir dans la grange. Louise Epelbaum resta chez eux de mars à avril 1943. Avec le danger grandissant des dénonciations, Alexis Lépinay* amena Louise Epelbaum vers une autre cachette plus sûre, chez la famille Royer à Avesnes-en-Saosnois dans la Sarthe.
Louise Epelbaum et sa fille Renée Abramczyk, munies de faux papiers, iront ensuite se réfugier à Bellavilliers (61).
Guy restera chez Berthe* et Henri Foulard* pendant les deux années suivantes, jusqu’en avril 1944, considéré faisant partie de la famille.
Maurice Philibien organisa les planques : Jacqueline fut accueillie par Emilienne* et Aloys Roille* à Mortagne-au-Perche (61).
Il amena également Renée Abramczyk et Jacques chez Alexis Lépinay*, son épouse Hélène* et leur fils Marcel* à Monhoudou (72).
Georges, resta chez Marie* et Jean-Louis Choquet* à Saint-Vincent-des-Prés dans la Sarthe, tandis que Danielle trouva refuge chez Madeleine* et René Briand*, un couple sans enfant qui vivait à Mamers.
Dans son témoignage, Georges Abramczyk indique qu’il est resté de 1942 à 1944 chez Marie* et Jean-Louis Choquet* à Saint-Vincent-des-Prés. Bien entendu, ceux-ci savaient que le garçon était juif, et malgré le danger et les difficultés de l’époque, ne reçurent aucune compensation financière. Après la guerre, ils continuèrent à se fréquenter.
Louise Epelbaum, sa fille et tous ses petits-enfants survécurent à la guerre grâce à Berthe* et Henri Foulard* et à une grande chaîne de sauveurs.
Des années plus tard, Maurice Philibien épousera Jacqueline Abramczyk.
Le 16/08/2009, Yad Vashem – Institut International pour la Mémoire de la Shoah a décerné à Berthe et Henri Foulard* le titre de Juste parmi les Nations.
Le 10 mars 2015, l’institut Yad Vashem de Jérusalem a décerné le titre de Juste parmi les Nations à Hélène* et Alexis Lépinay* et à leur fils Marcel Lépinay*.
Le 21 mars 2023, Yad Vashem – Institut International pour la Mémoire de la Shoah a décerné à Emilienne* et Aloys Roille*, Marie* et Jean-Louis Choquet* le titre de Juste parmi les Nations.
Lien vers le Comité français pour Yad Vashem
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1 Les Szpajzer à Champlost ( )
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