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39/45 en France (WWII)
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Région :
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Juste parmi les Nations |
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Dossier Yad Vashem :
13588
Remise de la médaille de Juste : 2018 Sauvetage : Villeneuve-Saint-Georges 94190 - Val-de-Marne | ||
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André* et Jeanne Marchoix* le 16 décembre 1950 au restaurant Le Petit Bleu, rue des Ecoles, le jour du mariage de Roland Marchoix* source photo : Arch. fam. crédit photo : D.R. |
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André Marchoix*, professeur de musique et chef d'orchestre de l'orchestre de Villeneuve-Saint-Georges, et son épouse Jeanne née Geaycouvalette* habitent 33 rue des Ecoles (aujourd'hui rue Henri-Janin) à Villeneuve-Saint-Georges.
Henry Clair et son épouse Thérèse avaient deux enfants, Pierre, né en 1936 et Jean-Jacques Clair, né en 1942.
Jeanne Marchoix* était la marraine de Jean-Jacques Clair.
Dès 1939, Henry fréquente les multiples mouvements syndicaux et politiques et collabore en tant que journaliste à l'hebdomadaire syndical Le Peuple de 1936 à 1939.
Mobilisé en 1939, il est arrêté et interné au Camp de Compiègne Royallieu, Henry est libéré en février 1941 pour raison de santé et plonge dans la résistance.
Rentré à Paris, Henry travaille à la Caisse des Assurances Sociales rue Lafayette à Paris et retrouve dès mars 1941 les responsables syndicaux qui avaient échappé à la captivité.
Son épouse Thérère Clair travaille à la Caisse de Prévoyance rue Chauchat.
Henry est très actif et participe également à la reconstitution du secrétariat général de l'Association Nationale des Officiers et sous-officiers de Réserve Républicains, organisation officiellement dissoute par Vichy.
En 1943, Roland Marchoix*, leur fils âgé de 19 ans, va chercher Pierre et Jean-Jacques Clair pour les mettre à l'abri chez ses parents.
Le 23 septembre 1943, alors qu'il s'apprête à rejoindre son domicile, Henry Clair est interpellé dans la rue par un voisin, envoyé par la concierge de l'immeuble, qui lui dit que la Gestapo l'attend chez lui.
Il se hâte d'appeler Thérèse qui vient le rejoindre à la station de métro Le Peletier.
Malgré tout, la Gestapo arrêta ce jour-là le frère de Henry, Emile et son épouse Carmen, ainsi que la soeur aîné de Henry, Suzanne. Ils seront tous les trois interrogés et torturés rue Lauriston.
Les femmes seront libéré après 48 h de garde à vue. Suzanne sera à nouveau arrêté puis déportée sans retour à Auschwitz.
La Gestapo a mis la main sur la lettre reçu de Villeneuve-Saint-Georges, donnant des nouvelles des deux enfants...
Le 26 septembre 1943, deux Citroën noires se rangent devant le 33 de la rue des Ecoles à Villeneuve-Saint-Georges. Des policiers allemands de la feldgendarmerie et des policiers français en imperméable noir en descendent, encadrant Emile Clair.
Ils montent à l'appartement de Mme Marchoix, à la recherche de Henry Clair, considéré comme un dangereux terroriste.
Henry et Thérèse Clair, munis de faux papiers au nom de Deschamps, trouvent alors un abri à Paris, puis à Sartrouville, puis à nouveau à Paris, changeant constamment d'appartement.
Présenté comme un neveu, Jean-Jacques Clair, âgé de 1 an et demi, et son frère Pierre, âgé de 7 ans et demi, resteront chez André* et Jeanne Marchoix* jusqu'en 1945.
Robert Echevin, un camarade de Henry Clair, ira régulièrement visiter Jean-Jacques Clair à Villeneuve-Saint-Georges pour remettre argent et colis à Jeanne Marchoix*.
Pierre sera confié plus tard à la famille André Durbize.
Le 25 octobre 1943, Henry et Thérèse Clair arrivèrent à Besançon où ils furent engagés à la Caisse Départementale du Doubs, grâce à leurs complicités et Henry repris ses activités dans la résistance.
Au début de l'année 1944, il furent accueillis par la famille Pierre Henriot, chemin de l'Aiguille, à mi-chemin des deux gares du funiculaire à Besançon.
Au printemps 1944, Henry fut affecté au commandement de la 3e compagnie des FFI afin de recruter et d'entraîner les cadres et les hommes.
Besançon sera libéré le 8 septembre 1944.
Le 27 avril 1944, le triage de Villeneuve-Saint-Georges était bombardé par les alliés. L'un des plus grands sites ferroviaires d'Europe fut une cible stratégique dans la reconquête de la France face aux Allemands. C'est là que les nazis faisaient transiter depuis l'Allemagne tanks, bombes et munitions. Il y aura 25 morts civils. Presque tout le quartier a été rasé. » 1050 wagons sont détruits, ainsi que 20 des 70 locomotives, sur les 4 km2 du site.
De 1945 à 1947, Jean-Jacques Clair restera aux bons soins des Marchoix à Villeneuve-Saint-Georges puis ira rejoindre ses parents et son frère à Besançon.
Lien vers le Comité français pour Yad Vashem
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Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse
7 pages,
réalisation 2013 Liens externes
Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.
Auteur :
Thierry Noël-Guitelman
- terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.
1 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
2 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
3 Albert Szerman, rescapé des rafles du Vél d'Hiv' et de La Varenne (Le 20 mai 2012, une cérémonie de reconnaissance des sauveurs d'Albert Szerman, les Justes Solange* et Henri Ardourel*, s'est déroulée à la Salle polyvalente de Crouy. Témoignage d'Albert Szerman. )
4 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
5 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
6 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )
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