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Région :
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Département :
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Juste parmi les Nations

André Perrot


Dossier Yad Vashem : 640
Remise de la médaille de Juste : 02/02/1971
Sauvetage : Sèvres 92310 - Hauts-de-Seine
Profession: Electricien
Religion : Catholique

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Andre-Perrot
André et Jane Perrot
source photo : Arch. fam.
crédit photo : D.R.
Notice

André* et Jane Perrot* habitent à Sèvres, dans la région parisienne.
André* est électricien.

En octobre 1942, ils entendirent des bruits insolites venant de l'appartement de leurs voisin, les Baron. Les gendarmes français étaient venus arrêter Emmanuel Baron-Sterngold. Son épouse Perl née Berman, et leur fille, Jacqueline, n'était pas à la maison.
André* et Jane Perrot* réussirent à prévenir Perl Baron de ne pas rentrer chez elle, lui conseillant de se rendre chez la sœur d'André* à Paris. Elle y demeura plusieurs jours, jusqu'à ce qu'on lui trouve une cachette dans un village près de Chartres.
Quant à Jacqueline, le soir même de l'arrestation de son père, André* et Jane Perrot* vinrent la chercher à l'école. Ils lui expliquèrent que ses parents avaient dû partir précipitamment et qu'elle allait loger chez eux.
André* et Jane Perrot*, qui n'avaient pas d'enfants, la traita comme leur fille, et l'inscrivirent dans une école catholique afin de ne pas prendre de risques.
Toujours pour sa sécurité, André* et Jane Perrot* ne cherchèrent pas à se procurer une carte d'alimentation pour Jacqueline, partageant avec elle leurs propres rations.
Ils ne demandèrent jamais la moindre rétribution à Perl Baron, à laquelle ils donnaient des nouvelles de la petite fille très régulièrement.

Perl Baron vint chercher Jacqueline chez André* et Jane Perrot* après la Libération.
Emmanuel Baron-Sterngold, ne reviendra pas. A l'âge de 45 ans, il avait été déporté sans retour vers Auschwitz.

Lien vers le Comité français pour Yad Vashem


Histoire

Rescue story

André and Jane Perrot lived in Sèvres, on the outskirts of Paris. One day in October 1942, the Perrots heard a commotion in the apartment of their neighbors, the Barons. French gendarmes had come to arrest M. Baron. Mme Baron and daughter, Jacqueline, were away at the time. The Perrots found out where Mme Baron was and warned her, via a friend, not to return home. They sent her to André’s sister in Paris for several days, until a hiding place could be arranged in a small village near Chartres. The same evening, the Perrots rushed to Jacqueline’s school, took her out, and explained that her parents had left home unexpectedly and that she would stay with them. The Perrots, who did not have children, treated Jacqueline like their own daughter, with warmth, love, and enormous devotion. They enrolled her in a Catholic school, to avoid doubts about her origins. André Perrot, an electrician, did not obtain ration cards for Jacqueline, to avoid suspicion, but he and his wife shared their rations with Jacqueline, without any reimbursement or reward. The Perrots stayed in regular contact with Mme Baron and kept her informed about her daughter’s situation, although for safety’s sake they did not tell Jacqueline about these communications. Jacqueline hid with the Perrots until the end of the occupation, and her mother’s return.
On February 2, 1971, Yad Vashem recognized André and Jane Perrot as Righteous Among the Nations.

27/02/2012
Lien : Yad Vashem

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Réseau de sauvetage
Jane Perrot

 
Familles hébergées, cachées, aidées ou sauvées par André Perrot
Jacqueline Baron
Perl Baron

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Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse 7 pages, réalisation 2013
Auteur : Thierry Noël-Guitelman - terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.


Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
2 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
3 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
4 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
5 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )

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