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Région :
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Juste parmi les Nations |
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Dossier Yad Vashem :
12514
Remise de la médaille de Juste : 19/12/2012 Sauvetage : Boussy-Saint-Antoine 91800 - Essonne Paris 75000 - Paris | ||
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Alice* et Gaston Bonnin* vivaient avec leur fille Blanche Tussa*, âgée de 40 ans à Paris.
Elisabeth née Kilka en 1909 et son mari Israël Zajdenweber né en 1906 habitent à Paris où ils ont un magasin d'électricité.
Ils ont deux filles : Liliane, née en 1934 et Yolande, née en 1938.
Quand la guerre éclata, la famille s’enfuit vers la petite ville de Fougères, à environ 200 kilomètres de Paris, mais deux semaines plus tard, elle réintégra son domicile à Paris.
A l’été 1942, la situation se détériora rapidement et Elisabeth et Israël Zajdenweber sentant le danger décidèrent de s’enfuir dans le sud de la France, qu’on disait plus sûr. Ils s’arrêtèrent à Boussy-Saint-Antoine (91) dans le département de l’Essonne où ils connaissaient Alice* et Gaston Bonnin*.
Les Bonnin avaient été leurs voisins à Paris au début de leur mariage et leur amitié datait de cette époque. Les Bonnin possédaient une maison de campagne à Boussy-Saint-Antoine où les Zajdenweber s’installèrent.
Quand en juillet 1942, Elisabeth et Israël Zajdenweber avaient pris la décision de fuir, ils avaient pensé traverser la ligne de démarcation et faire venir ensuite les enfants.
Elisabeth et Israël Zajdenweber furent arrêté et Liliane et Yolande restèrent seules.
A partir de ce moment, les deux fillettes furent entièrement prises en charge par Alice* et Gaston Bonnin* jusqu’à la fin de la guerre.
A l’automne 1942, ils quittèrent leur maison de campagne et retournèrent vivre à Paris en emmenant les fillettes Zajdenweber avec eux qu’ils présentèrent comme faisant partie de leur famille.
Les fillettes furent inscrites dans une école catholique, assistaient à la messe et furent baptisées. Malgré le réel intérêt que Liliane portait à la religion catholique, elle savait qu’elle était juive.
Les deux fillettes restèrent chez les Bonnin jusqu’en 1945, où leur père qui avait réussi à échapper à la déportation revint les chercher. Leur mère Elisabeth Zajdenweber avait été déportée à Auschwitz où elle avait été assassinée.
Après la guerre la vie fut difficile pour Liliane. Elle devait aider son père dans son magasin et faire le deuil de sa mère. Néanmoins elle garda un contact étroit avec les Bonnin et plus particulièrement avec Blanche qui n’ont pas hésité à mettre leur vie en danger pour la sauver ainsi que sa soeur, comme si c’était la chose la plus naturelle au monde.
Après la guerre, Israël Zajdenweber épouse Maria Renée Szwarcenberg née le 18/04/1923 à Mulhouse, mère de Maurice Joël Aboukrat. Ils auront ensemble une fille : Evelyne Zajdenweber.
Le 19 décembre 2012, l’Institut Yad Vashem de Jérusalem a décerné le titre de Justes parmi les Nations à Alice* et Gaston Bonnin* et à leur fille Blanche Tussa*.
Lien vers le Comité français pour Yad Vashem
Familles hébergées, cachées, aidées ou sauvées par Blanche Bonnin Tussa Yolande Zajdenweber Liliane Zajdenweber (dite Ilana) Israël Zajdenweber Élisabeth Zajdenweber |
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Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse
7 pages,
réalisation 2013 Liens externes
Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.
Auteur :
Thierry Noël-Guitelman
- terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.
1 Le témoignage d'Eddy Mendelsohn (Chez Lise )
2 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
3 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
4 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
5 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
6 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )
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