Marie Bonnet

	Marie et Jean-Bernard Bonnet, à gauche, et devant lui Arlette au centre avec un noeud dans les cheveux en 1943 source photo : Coll. Yad Vashem crédit photo : D.R.
	Marie Bonnet source photo : Coll. Yad Vashem crédit photo : D.R.

Marie* et Jean-Bernard Bonnet*, cultivateurs, habitent à Cintegabelle avec leurs trois filles Elise, née en 1920, Germaine, née en 1931, et Madelaine, née en 1933. Ils vont sauver Arlette Bouadana.

Salomon et Hélène Bouadana étaient originaires d’Algérie. Ils arrivent en France avec leurs 4 enfants en 1935 et s'installent à Toulouse. Leur fille, Arlette, naît en France en 1937. Le père est conducteur de travaux et la mère ne travaille pour s'occuper des enfants.
En 1941, les parents décident de mettre les enfants à l’abri. Grâce à sa sœur, Mme Bouadana fait la connaissance d’une personne qui avait une maison de campagne à Cintegabelle situé à 50 km de Toulouse.
Elle demande à ses cousins, Marie* et Jean-Bernard Bonnet*, de bien vouloir accueillir Arlette Bouadana, présentée comme une petite cousine éloignée protégée des bombardements sur Toulouse.
La petite fille y restera d’août 1942 au 25 mars 1945.
Durant toute cette période la petite fille sera choyée, aimée comme la quatrième enfant de la famille et protégée.
A partir d'octobre 1942, elle va à l’école des Baccarets et mène une existence presque normale, malgré la menace d'être découverte ou dénoncée. Le dimanche, elle accompagne la famille Bonnet à la messe.

Le 22 septembre 2009, Yad vashem a décerné le titre de Juste parmi les nations à Marie* et Jean-Bernard Bonnet*. Le diplôme et la médaille ont été remis à ses filles Elise Dumas, Germaine Lourde et Madeleine Géraud.

Lien vers le Comité français pour Yad Vashem